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Sur les Chemins de la Tradition
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Qui suis- je ?

Je fus femme de ménage dans les pyramides, devenu rat de bibliothèques...passionné de recherches dans la Connaissance, de rencontres (certaines épicuriennes et mystiques) , partages, échanges. L'âge venant je me suis mis quelque peu en isolation avec pour devise principale des orteils aux oreilles...et dans un passé récent devenu un être rayonnant...Tous ces mots ont souvent des valeurs cachées...comprenne qui pourra...Cherchant devenu Passeur...

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21 mai 2022

En 1958, à l'âge de 10 ans je fus terrorisé...

Je réédite ce message parce que...il en est ainsi...

C'était en 1958...

Né avec un pied bot, un manque de péroné et un raccourcissement de la jambe gauche de 25 cm (ça n'a pas changé, peut-être aurais-je dû aller à Lourdes...) un grand professeur de chirurgie lyonnais me suivait et décida que 10 ans c'était l'âge pour m'opérer...

Le but de l'opération : racler un morceau du tibia et par greffe créer un talon pour permettre de m'appareiller autrement, en remplaçant l'appareil style polio avec armatures d'acier sur toute la jambe par une orthèse genre bottine qui serait équipée de chaussures un peu plus normales...(opération réussie mais une énorme cicatrice le long du pied n'a jamais disparu).

Je fus donc hospitalisé à la clinique Saint François d'Assise (de nos jours un Ehpad) avec à côté la coupole d'une chapelle qui domine toujours les quais de Saône, côté Croix-Rousse...je ne me souviens plus des détails de mon arrivée...accueilli par des Religieuses en cornette...

Le soir on me donna des cachets en m'expliquant que c'était pour être calme...le matin un infirmier vint me chercher (il avait été dit à mes parents que leur présence n'était pas nécessaire) et on partit en lit voyageur dans les couloirs puis ascenseur, arrivée dans une salle illuminée aux murs carrelés de vert clair, au-dessus une verrière avec un balcon circulaire (j'appris plus tard que c'était le balcon d'où les étudiants regardaient les opérations)...malgré les petits cachets j'étais terrorisé...

Je vis toute une équipe se préparer dont le vieux grand patron : blouses vertes, gants, bonnets, masques...quelqu'un vint s'occuper de moi me posant sur le visage une sorte de masque caoutchouté et me demanda de compter avec lui 1,2,3,4,5...la seule chose dont je me souvienne fut un énorme effet de lumière comme des vitraux...

Je me réveillais dans ma chambre, 6 heures plus tard m'a-t-on dit, avec plein de branchements et malade, malade, vomir, vomir : on m'expliqua que j'avais été endormi à l'éther (que je ne supporte plus depuis 64 ans...) à mon chevet, ma mère...

J'ai oublié les détails, un grand fauteuil avait été installé près de la fenêtre où se relayèrent, même la nuit, ma mère et mes deux grands-mères...

Ma jambe était immobilisée entre deux sacs de sable genre polochons que les soeurs venaient changer régulièrement car imbibés de sang...je ne sentais pas grand chose car visiblement shooté et on essayait de me faire manger (je n'ai aucun souvenir des repas)...

Régulièrement , les soeurs venaient s'exercer au tir à la seringue sur mes fesses (idem j'ai mis longtemps à accepter les piqûres ensuite)...l'occasion me fut donné de recevoir en cadeau un trésor que je gardai ensuite longtemps : une trousse de toilette recouverte de skaï imitant la peau de lézard, avec flacons d'eau de cologne, glace, peigne, boite à savonnette...

Ma fenêtre de chambre donnait sur une vue sinistre : dans un puits noir de pollution sur la tour d'aération du tunnel de la Croix-Rousse !!!

Mon calme fit l'admiration de toute la sainte famille des soeurs qui m'offrirent les livres en récompense car j'étais le seul enfant hospitalisé...Comme je l'explique en commentaire, j'étais sage car j'avais la trouille...

Et je rentrai chez moi pour une convalescence immobilisée de 6 mois, d'abord plâtre complet puis plâtre de marche, là aussi pour les enlever je fus terrorisé : avec pinces, scalpels et mini-scie circulaire électrique...A la maison visites continuelles, chouchouté par toutes les filles et garçons de ma classe, parfois avec des jalousies entre eux, on m'apportait les devoirs à faire pendant 6 mois ! Et je fis une cure de BD de toutes sortes (des sacs entiers m'étaient prêtés)...

Résultat de l'opération positif avec nouvel appareillage allégé à changer chaque année depuis...64 ans...

Et je suis toujours vivant.

janvier 1958

(photo prise 4 mois avant l'opération)

9 avril 2021

Souvenir d'un été caniculaire

L'été fut chaud

(écrit en octobre 2003)

joconde

Cet été, quand j’errais dans les rues de Paris,

Je fus comme les autres bientôt comme un rôti.

Dans les couloirs du Louvre je me réfugiai

Pour pouvoir profiter de l’air climatisé.

Le hasard me guida devant Dame Joconde

Qui, comme d’habitude, attirait un grand monde.

Le peuple émerveillé la regardait, béat,

Moi, je l’imaginais me montrant ses appas

Soudain, en un éclair, la foule disparut :

Un étrange frisson alors me parcourut.

Je me retrouvai seul devant cette beauté

Et ressentis alors le temps comme arrêté.

Je crus à cet instant l’entendre soupirer,

Aussi près du tableau doucement j’approchai,

Elle murmura alors : oh, mon Léonardo !

Je me dis : elle se trompe, me prend pour Caprio,

Elle confond le Louvre avec le Titanic,

Evacuons en douce et surtout sans panique !

Elle me fait un clin d’oeil et son plus beau sourire,

Regarde à droite, à gauche, et descend du tableau,

Puis me prend par le bras : viens mon Léonardo.

Et nous voilà partis, bras-dessus, bras-dessous,

En franchissant les portes, elle me fait des bisous

Et les gardiens émus nous regardent sortir.

Après un hamburger avalé chez Mac Do

Nous prenons une chambre à l’Hotel du Lido.

Pendant de longues heures alors Mona m’usa,

C’est ainsi que j’appris à faire des entrechats.

Nous partîmes en balade dans la France profonde,

Au hasard des chemins d’une humeur vagabonde.

Pendant des jours entiers elle m’expliqua sa vie

Et comment elle devint l’égérie de Vinci

Rencontré débauché une nuit sur le Po

Alors qu’il lutinait de jeunes matelots.

Certains même firent croire qu’elle n’était pas femme

Et qu’elle était Monsieur et aussi croque-madame

Il l’embaucha aussi à être son Saint Jean

Mais faire ce tableau lui dura très longtemps :

Quand il disait : souris, elle grimpait sur la table.

Quand il éternuait, elle était charitable :

Elle dégrafait sa robe en disant : à vos souhaits

Et se retrouvant nue, elle le dévergondait.

Des avis de recherches recouvraient tous les murs

Pour retrouver la belle partie dans la nature.

On soupçonna les profs et les intermittents,

On alla au Larzac voir les manifestants,

Des vieillards dans leurs lits furent interrogés,

On surveilla les Corses et tous les immigrés.

Après une dernière nuit d’étreintes amoureuses,

Mona rentra au Louvre toujours aussi radieuse.

Avec tous les ministres on fit un vin d’honneur,

Et la France du bas retrouva le Bonheur.

Elle fut interwievée à la télévision

Qui lui organisa un jour de Monathon.

Et si pour vous ce soir je fais le mirliton,

C’est bien parce que depuis j’ai perdu la raison,

Et que je fais des vers qui n’ont ni queue ni tête,

Ayant perdu l’amour de cette femme parfaite.

Et dans les rues de Lyon je déclame ces vers

En espèrant draguer la Dame de Fourvière.

 

Gérard-Antoine Demon

(présenté au Salon des Poètes de Lyon)

 

 

25 mai 2021

Le Soleil et le Vent -suite 5

La colère, la rencontre de la souffrance ont produit un miracle. Au plus profond de ses obscurités, l’Homme prend conscience au fond de lui-même, à un niveau infinitésimal, au plus profond de ses cellules, d’une étincelle de Vie. Il prend conscience des autres, de leurs souffrances, jusqu’ici il a vécu des choses, certes belles, mais seulement pour lui-même, pour la satisfaction de son ego. En prenant conscience de cette souffrance des autres, il leur reporte son Amour, sans rien en attendre en retour. Il lui reste à apprendre, à comprendre que sa solution est en lui-même et pas ailleurs, il doit  commencer par se connaître à partir de la plus petite particule de ses cellules pour, seulement après, sortir au-delà de lui-même, aller vers les autres.
Ce que l’on appelle le hasard peut parfois essayer de l’aider.

Un jour, je parcourais le chemin du Poisson
Qui revient des marais du triangle sacré,
Je cheminai longtemps par les bois et les monts,
Traversant des rivières, des forêts et des prés.
Tout autour de moi la nature vivait :
Le soleil dans les arbres dessinait des vitraux,
Au milieu d’herbes et fleurs, des sources s’écoulaient,
Au dessus de ma tête se parlaient les oiseaux.
Et, soudain, devant moi, la montagne apparut
Son sommet couronné s’auréolait de brume.
Dominant ses parois de rochers mis à nu,
Elle jaillit des vallées comme un dôme qui fume...
Et, bien longtemps après, j’arrivai fatigué
Tout en haut du navire environné de noir :
Le soleil au ponant était déjà couché,
La fatigue et la nuit m’empêchaient de tout voir...
Aussi, je m’endormis sur ce sol sacré
Protégé par les murs torturés par le vent...
Une douce présence, soudain, m’a réveillé
Et je vis devant moi un être vêtu de blanc.
Je ne peux le décrire car je ne le sais pas
Il était grand et beau, illuminé de paix.
Il me tendit la main, ensuite me guida
Tout le long des remparts et puis à leur sommet.
Et là je vis alors le soleil apparaitre,
Qui éclairait le ciel de sa boule de feu.
Je voyais la nature par le jour renaitre,
Tout était pur, parfait et vraiment merveilleux.
L’être vêtu de blanc, transparent de lumière,
Devint pour moi cristal et se trouvait partout.
Petit homme sur terre, j’étais dans l’Univers,
Je me mis à pleurer et tombai à genoux.
Et j’entendis alors que tout était Amour
Que les Hommes devaient sauvegarder la Vie,
Et que s’ils le faisaient ils comprendraient un jour
Que dans le monde entier tout est en harmonie.
Puis il me releva et parut me bénir,
J’étais atomisé, rayonnant de bonheur
Pendant toute ma vie j’aurai le souvenir
De sa grande puissance qui envahit mon cœur.
Il disparut alors...et je me réveillai.
Une douce lumière nimbait le paysage,
Un voile de brouillard recouvrait les vallées,
Les montagnes voisines pointaient dans les nuages,
Des oiseaux dans le ciel s’interpellaient entre eux.

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photos personnelles de 1985

nota : vous pouvez lire mon étude sur les Cathares... http://www.verlatradition.fr/archives/2017/08/26/35620192.html

12 juillet 2021

un livre d'Histoire

J'ai maintes fois parlé de mon arrière-grand-mère maternelle devenue véritablement la "mère Denis" de son petit village du sud-Beaujolais. Ma grand-tante y étudia dans l'école du village : elle fut prise en charge par son institutrice Joséphine-Philomène Tatoux qui la mena au Brevet élémentaire. J'ai retrouvé la trace de cette dernière dans des tables généalogiques qui la font naitre aux alentours de 1860. Elle donna à ma grand-tante l'un de ses livres d'Histoire publié en 1907. Et c'est moi qui en ai hérité ! Voici quelques exemples des pages...

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Enfant, cétait pour moi un véritable trésor de 624 pages. Cette 48 ième édition du cours d'Histoire de France pour préparation au Brevet élémentaire était en effet complet pour l'époque avec : un résumé de chaque chapitre/un récit d'exposition des faits/des extraits des grands historiens/des exercices oraux et écrits à la fin de chaque chapitre/des cartes et des gravures/des tableaux récapitulatifs et des listes chronologiques, sans oublier les aventures dites coloniales.

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Bien entendu, depuis, les réflexions et recherches ont permis d'en modifier ou compléter de nombreux détails ou la vision des choses. Néanmoins ce livre permet une approche complète des connaissances de l'époque en 16 chapitres : il s'arrête en 1906 avec l'élection du président Fallières.

30 novembre 2022

Le Musée Paul Dini, gratuit le dimanche 4 Décembre 2022

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Villefranche-sur-Saône, nommée aussi Villefranche-en-Beaujolais, a la chance extraordinaire de posséder le Musée Paul Dini (collectionneur d'Art fondateur et patron des journaux d'annonces gratuites). Ce Musée, par la richesse de ses Collections, reçoit des visiteurs de toute la France, et même au-delà ! 

J'ai d'ailleurs consacré un album de mes photos à une des expositions précédentes (voir en colonne de droite : Le musée Dini de Villefranche-sur-Saône - Album photos - Sur les Chemins de la Tradition (verlatradition.fr)

Voici comment se présente le Musée sur son site Un musée, deux espaces - Musée Paul Dini (musee-paul-dini.com) :

Le musée municipal de Villefranche-sur-Saône est fondé en 1863 à la faveur de donations, de dépôts d’œuvres d’art appartenant à l’Etat et de quelques achats.

C’est alors un musée aux collections pluridisciplinaires (beaux-arts, archéologie, minéralogie, mobiliers, collections extra-européennes) caractéristiques des musées de province créés dans la seconde moitié du 19e siècle. Il est installé dès 1893 dans ses locaux actuels, une ancienne halle aux grains appelée la Grenette.

Dans les années 1950, le musée est délaissé. Le bâtiment est peu à peu occupé par la bibliothèque municipale jusqu’à la mise en réserve des collections et la fermeture du musée en 1978. Dans les années 1980, la Ville de Villefranche mène une politique volontariste dans le domaine de l’art contemporain. Avec ses expositions et ses ateliers de pratiques artistiques, le Centre d’arts plastiques de Villefranche devient un des lieux reconnus de l’art contemporain en région lyonnaise. C’est dans ce contexte qu’en 1999 Muguette et Paul Dini font le choix de donner à la Ville une partie de leur collection d’art moderne et contemporain. Leur donation est à l’origine de la renaissance du musée. La Ville de Villefranche entreprend alors de rénover entièrement la halle Grenette. Les travaux menés par le cabinet d’architectes Rérolle et Novel durant deux ans, permettent de conserver intégralement les façades extérieures tout en créant des espaces intérieurs lumineux, agrandis par l’aménagement des anciens greniers.

L’établissement, devenu musée municipal Paul-Dini, en hommage au principal donateur, ouvre ses portes en juin 2001. Quatre ans plus tard, en octobre 2005, le musée connait un nouveau développement avec l’ouverture d’un second espace d’exposition à proximité immédiate de la halle Grenette. Doté de salles destinées aux ateliers pédagogiques et de locaux techniques, ce nouvel espace prend le nom de Cornil, entreprise de confection textile (vêtements de travail, jeans) qui occupa les lieux de 1931 à 1985.


 

Et donc de grandes expositions y sont régulièrement organisées. Celle actuelle s'intitule : 

EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS 1900 : L’AUVERGNE-RHÔNE-ALPES MONTRÉE AU MONDE

(du 22 octobre 2022 - 12 février 2023)

affiche

avec la présentation suivante : 

D’avril à novembre 1900, Paris accueille sa cinquième Exposition universelle. Durant sept mois, 51 millions de visiteurs déambulent au travers des 112 hectares qu’occupe l’Exposition. L’exposition d’aujourd’hui au musée municipal Paul-Dini souhaite témoigner de l’implication des acteurs d’Auvergne-Rhône-Alpes, tant artistiques qu’industriels, qui ont assuré le succès de la représentation régionale. Ils exposent non seulement dans le domaine des beaux-arts – peintures, gravures, sculptures –, mais aussi au niveau décoratif ou industriel – soierie et rubanerie, armes et cycles, horlogerie, orfèvrerie, vitrail, instruments de musique, sans oublier la photographie et le cinéma.

L’exposition présente les acteurs récompensés, dont certains sont représentés dans la collection du musée. Sont exposées environ 160 œuvres, sculptures, objets décoratifs, affiches, photographies, films, avec des prêts provenant de collections privées mais aussi de collections publiques, parmi lesquelles le musée d’Orsay, le Petit-Palais à Paris, la Cinémathèque française-musée du cinéma, le musée national de la musique, l’Institut Lumière, les musées de Lyon, Grenoble, Amiens…

Il s’agit de la première exposition consacrée à la représentativité du territoire d’Auvergne-Rhône-Alpes à l’Exposition Universelle de Paris 1900.


 

ET l'entrée du Musée est gratuite tous les premiers dimanches du mois, donc le 4 Décembre prochain 

(attention ! foule)

le dépliant de l'Exposition en version PDF :

depliant_3volets_expo1900

ajout 

l'un des anciens et grands tableaux du Musée (glaneuses à Chambaudoin de  PIerre Hédouin/ SAlon de 1857) fut le départ d'un film d'Agnès Varda en 2000 : un article de Wikipédia lui est consacré : Les Glaneurs et la Glaneuse — Wikipédia (wikipedia.org)

mais je suis désolé : je me faisais une joie d'aller à cette exposition, mais l'état de mes jambes ne me permet plus de parcourir les salles parmi la foule

Gérard-Antoine Demon

 

3 mai 2023

Tout petit, tout petit...

Je suis le petit poucet…

Je sème de petits cailloux blancs sur le chemin mais beaucoup, trop pressés avec leurs bottes de sept lieues, ne les voient même pas…Car ils vont toujours plus haut, plus vite, ne prenant plus la peine de s’arrêter, même pas pour souffler un peu. Et ils pensent ainsi arriver avant les autres à la course qu’ils font uniquement avec eux-mêmes ; j’en vois qui, tels le lapin d’Alice courent dans tous les sens, reviennent en arrière pour éviter un obstacle, se perdent et sont déboussolés, ayant perdu le nord, leur nord. J’en vois qui sont tout contents de doubler quelqu’un et se fatiguent comme un lièvre tandis que la tortue les devance tranquillement en prenant un raccourci…

Je sème de petites pierres sur le chemin mais beaucoup les considèrent dans leur simplicité alors qu’il s’agit de véritables diamants qui certes ne viennent pas du pays de l’eau-delà, mais que j’ai récoltés ici, sous nos pas, mes petits pas.

Et ces diamants, à minuit, se mettent à resplendir de tous leurs feux, scintillants dans l’ombre. Mais les gens, pressés par la course de leur je, ne les voient pas...

poucet

17 mars 2017

la méditation

Un lecteur m'a demandé un nouveau texte de Raymond Bernard...alors voici...

"Méditation"

 

 

"La méditation, telle que nous l’avons connue jusqu’ici et pratiquée largement, est une méditation consciente. Elle est basée sur l’être physique, c’est la pensée qui génère une autre pensée pour essayer d’amener un état.

 

Ce texte est issu du site les Baladins de la Tradition http://www.bldt.net/Om/spip.php?article1259

Publié par le site des Baladins de la Tradition, lien pour lire l'article complet 

En effet les Baladins de la Tradition m'ont demandé de ne pas publier la totalité de leurs articles, j'obéis donc à leurs désidératas pour ne pas leur porter préjudice.

Gérard-Antoine Demon

J'insiste sur l'importance d'aller le consulter par ce lien car, en effet, la fin de l'article y ajoute un cadeau extra-ordinaire : un enregistrement de son  auteur sur le sujet (le texte ci-dessus plus un complément)

RB

23 mars 2020

La puissance vibratoire de la pensée dans une période critique...

 

extrait du site : http://www.bldt.net/Om/spip.php?article871


 

La puissance vibratoire de la pensée

 

La situation présente et celle qui est envisagée pour un avenir plus ou moins proche ne doivent donc pas être craintes ni conduire à une résignation attentiste. Elles doivent être constatées, ne serait-ce que comme éventualité, et susciter la volonté d’agir et d’aider spirituellement. Certes, depuis toujours, un travail constructif et efficace est déjà accompli dans ce sens par de très nombreux organismes traditionnels aussi bien que par des cherchants, individuellement. Certains rituels traditionnels prévoient des périodes de méditation, les unes au cours desquelles des pensées positives sont irradiées par chacun des participants vers toute la surface de la terre, et d’autres pour diriger des vibrations vers les dirigeants du monde entier. D’un autre côté, pendant une étude personnelle, le cherchant agit de même, qu’il en ait pleinement conscience ou non. Enfin, le seul fait d’être engagé avec sincérité sur une voie de lumière, quelle qu’elle puisse être, renforce l’aspect positif de l’environnement humain.

 

ce texte, curieusement prémonitoire car universel, a été écrit en d'autres circonstances dans les années 70/80 du siècle précédent !

 

Publié par le site des Baladins de la Tradition, 

En effet les Baladins de la Tradition m'ont demandé de ne pas publier la totalité de leurs articles, j'obéis donc à leurs désidératas pour ne pas leur porter préjudice.

Gérard-Antoine Demon

 

RB

 

Les textes qui composent ces "Miscellanées" sont de Raymond Bernard (1923-2006). Les extraits des ouvrages sont publiés avec l’aimable autorisation de Madame Yvonne Bernard que nous remercions tout particulièrement.

extrait du site : http://www.bldt.net/Om/spip.php?article871

site des Baladins de la Tradition sur lequel vous trouverez bien d'autres choses passionnantes

 

 

3 février 2024

Méditation

Un lecteur m'a demandé un nouveau texte de Raymond Bernard...alors voici...

"La méditation, telle que nous l’avons connue jusqu’ici et pratiquée largement, est une méditation consciente. Elle est basée sur l’être physique, c’est la pensée qui génère une autre pensée pour essayer d’amener un état.

 


 

Ce texte est issu du site les Baladins de la Tradition http://www.bldt.net/Om/spip.php?article1259

J'insiste sur l'importance d'aller le consulter par ce lien car, en effet, la fin de l'article y ajoute un cadeau extra-ordinaire : un enregistrement de son  auteur sur le sujet (le texte ci-dessus plus un complément)

 

Publié par le site des Baladins de la Tradition, lien pour lire l'article complet 

En effet les Baladins de la Tradition m'ont demandé de ne pas publier la totalité de leurs articles, j'obéis donc à leurs désidératas pour ne pas leur porter préjudice.

Gérard-Antoine Demon

 

22 février 2024

Milosz un grand poète...

 

Milosz

On ne présente plus cet immense poète que fut Oscar-Venceslas de Lubicz-Milosz, né le 28 mai 1877, mort le 2 mars 1939. Ces premiers poèmes parurent (en Français) dès 1899. Et son écriture fut très prolifique dans tous les genres  : poésies, romans, théâtres, traductions, essais politiques et métaphysiques.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Oscar_Venceslas_de_Lubicz-Milosz

Il m'est très difficile de choisir l'une de ses oeuvres à présenter ici ; voici donc l'un de ses poèmes (édition Fourcade/la bibliothèque russe et slave/Paris 1929) intitulé Psaume de la Réintégration, à forte apparence mystique, pour ne pas dire ésotérique ou même initiatique. Il m’advient quelquefois, au milieu de la nuit, d’être éveillé par le silence le plus accompli de l’Univers. C’est comme si, tout à coup, les multitudes célestes, apercevant dans ma pensée le terme assigné à leur course, s’arrêtaient au-dessus de ma tête pour me considérer en retenant leur souffle. Ainsi qu’aux lointains jours de mon enfance, toute mon âme se tend alors vers la grande voix qui se prépare à m’appeler du fond des espaces créés.
Mais mon attente est vaine. La paix qui m’environne n’est si parfaite que parce qu’elle n’a plus de nom à me donner. Elle est en moi et je suis en elle, et dans ce Lieu comme nous innomé où s’est accomplie notre union, il n’est pas jusqu’au mot le plus universel, Ici, qui n’ait perdu à jamais son sens ; car rien n’est demeuré hors de nous où nous puissions encore situer un Là-bas, et l’espace total où respire la pensée nous apparaît non pas comme le contenant, mais comme l’intérieur illuminé du
beau cristal Cosmos tombé des mains de Dieu. Jadis, quand l’esprit du silence parfait me saisissait, je levais les yeux vers les soleils ; aujourd’hui, ma vue descend avec leur regard dans mon être. Car leur secret est là, et non pas en eux-mêmes. Le lieu d’où ils me contemplent est celui-là même où je me tiens, et au reproche aimant peint sur le visage de l’univers je reconnais la mélancolie de ma propre conscience.

L’immensité engendrée par l’infinitude des mouvements circonscrits est impuissante à combler le vide de mon âme ; il n’est point de hauteur accessible à l’extension du Nombre dont les instants ne soient comptés par le battement de mon cœur. Que m’importe donc toute cette distance du rien au rien ! Certes, je suis tombé d’un lieu fort élevé ; mais c’est un autre
espace qui a mesuré la chute où j’ai entraîné le monde. Le lieu réel, le lieu seul situé est en moi, et voilà pourquoi l’Univers, ma conscience, veille, veille cette nuit, et me regarde. O mon Père ! mon mal n’a pas nom ignorance, mais oubli. Reconduis ton enfant aux sources de la Mémoire. Ordonne-lui de remonter le cours de son propre sang. Le mouvement de ma chute a créé l’espace temps, cette eau qui dans l’immobile Illimité sur moi s’est refermée et pour laquelle il n’est pas en ma puissance d’imaginer un récipient. Que mon ascension projette donc l’Autre Espace, le vrai, l’originel, le sanctifié, et que l’univers que voici, le Fils de ma Douleur dont le regard nocturne est sur mon âme, avec moi s’élève vers la Patrie, dans le joyeux courant d’influences bruissantes de la béatitude dorée.

Initiatique ? Et oui...Plusieurs pages du livre de James Chauvet la Queste du Saint Graal (Paris Cariscript) réédité grâce à Robert Amadou, lui sont consacrées par ce dernier dans la partie le Graal en compagnie au XXième siècle. Un chapitre entier est même intitulé : vers une confrérie secrète autour de Milosz. Il explique qu'après une rencontre entre James Chauvet et O.V.de L.Milosz, avait germé l'idée d'une confrérie secrète et initiatique :

-...de fonder une organisation ou un Ordre ésotérique, qui aurait incarné socialement l'oeuvre des Arcanes...

-...Milosz accepte de prendre la direction spirituelle du mouvement qui est capable, à son estime, d'embrasser de très larges sphères, dont le prolétariat compagnonnique...

-...L'heure de l'apostolat a sonné . Tenue des réunions : les robes seront de soie noire, avec un collet blanc. Le Maître sera seul coiffé d'une toque rouge. Ce sont les trois couleurs du Grand Oeuvre (spirituel et physique). La doctrine fondamentale sera celle des Arcanes. Le maximum des membres est fixé à 12...

robamadou

Robert Amadou

Je m'aperçois, en continuant la rédaction de cet article, que je me suis engagé sur un chemin montant, sablonneux, malaisé. Il m'est donc impossible de continuer de telles citations, car Robert Amadou consacre entièrement ces pages (une vingtaine) à Milosz ! Et d'autant plus qu'elles comprennent 7 pages de notes en impression serrée ! Sachez seulement que les noms évoqués à son sujet sont les suivants : Louis Cattiaux, René Guénon, Raymond Lulle, Louis-Claude de Saint Martin, Péladan, Fabre d'Olivet, Martinez de Pasqually, Fulcanelli, Saint Yves d'Alveydre, ...ETC... (j'ai indiqué ci-dessus les références du livre).

Nous constatons donc qu'il est vraiment cité en très bonnes compagnies...Ce qui confirme son implication totale au sein du monde initiatique...(pour moi les points de suspension sont toujours importants...)

Bien entendu, l'oeuvre de Milosz n'est pas constituée que de cela, on peut d'ailleurs le constater en consultant un recueil de ses écrits comme par exemple http://bibliotheque-russe-et-slave.com/Livres/Milosz%20-%20Poemes.pdf avec lequel j'ai travaillé. 

(J'ai rédigé une première fois cet article en juin 2016)

Gérard-Antoine Demon

10 décembre 2014

Au feu !

Encore une fois j'ai l'impression que les bien pensants (médias et écologistes) ont pris les Français pour des imbéciles pendant des années : nous avons entendu, nous avons vu, nous avons lu pendant des années que rien n'était mieux que le chauffage au bois, cela personne ne peut le nier. De nombreux citoyens ont ainsi transformé leur système de chauffage soit par une installation totale, soit par une installation mixte (moyens complémentaires).

Et maintenant on nous annonce que ce mode de chauffage est anti-écologiste, très dangereux avec la pollution qu'il amène ! Bien entendu les mêmes personnes bien pensantes vont nier ce qu'ils ont pourtant proclamé pendant des années ...on n'en est plus à cela près dans le monde des magouillages et reniements intellectuels.

Et finalement on a bien pris les citoyens pour des imbéciles.

Et tous ces tenants de la bienséance écologique feraient bien de réfléchir sur cette vidéo avec commentaires venus de Belgique sur les théories qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez : https://www.youtube.com/watch?v=8H-T0ue0H_k

Et en effet, en hiver il faut arrêter les feux de cheminée pour un simple raison :

 

p_rnoelchemin_e

13 août 2015

Article de la Stampa

Cet article est cité par Philippe Encausse dans son livre consacré au thaumaturge Philippe : il a été publié le 28 novembre 1902 par la Stampa de Milan.

M. Philippe est un personnage extraordinaire, mystérieux, qui soulève dans l’entourage de l’Empereur et de l’Impératrice une grande rumeur. Qui est-il ? D’où vient-il ? Nul ne le sait ! D’aucuns disent qu’il est Français, lyonnais ; mais d’autres croient qu’il est Monténégrin… Rien n’est décidé à la Cour sans son avis ou contre son avis… Il est doué d’une clairvoyance miraculeuse, indéfectible. C’est un Maître qui lit les pensées des autres même les plus cachées et pétrit et moule les âmes même les plus fortes… En quelques mois, en imposant avec grâce, bonté aux plus incrédules, servant les autres et observant leurs
âmes, M. Philippe conquit un règne dans la capitale de l’Empire russe. Instruit, prudent, psychologue, médecin clairvoyant, l’étranger devint presque un oracle. Il est resté un mystère impénétrable… Solitaire, scrutateur, méditatif, Il n’a pas besoin d’interroger pour saisir les choses, il n’a pas besoin d’écouter pour entendre les voix d’autrui. Il lit les pensées, devine les faits non encore advenus… Il a une nature psychique d’une valeur extraordinaire, une mentalité de sagesse et de philosophie, une connaissance profonde des hommes, une capacité de clairvoyance sans égale… C’est un investigateur d’âmes. Il est en tout cas une puissance humaine de la même espèce de puissance qui animait les prophètes antiques.

Les deux derniers mots "prophètes antiques" retiendront l'attention des lecteurs assidus et attentifs de ce blog...

Et voilà la une du journal en question, il occupe la colonne de droite  -un occultiste à la Cour de Russie- (merci KK) :

Page de titre

Et il est à préciser que l'article, dont je possède la version originale, est fort long.

29 juillet 2019

Séquence nostalgie...

Dans un tout petit carnet bleu écrit au stylo plume il y a plus de 30 ans et retrouvé par hasard...

Un rayon de soleil publié dans l'ouvrage à trois auteurs Plein Soleil et sur mon blog de poésie :

Un rayon de soleil, ça réchauffe le coeur,

Un rayon de soleil, ça arrête les pleurs,

Mais il faut le trouver ce rayon merveilleux

Qui combat ma tristesse et qui me rend heureux.

Ce peut être un regard, un sourire, un visage,

Ce peut être un enfant, un rire, un paysage,

Un moment de tendresse, un geste ou un mot doux.

Un rayon de soleil, c’est simple et c’est beaucoup.

Il peut donner la joie, l’amitié, la tendresse,

Il combat la colère, la peur et la faiblesse.

Un rayon de soleil, ça peut sauver la vie,

Il vient d’un camarade, d’un frère ou d’une amie.

Mais celui qui le donne souvent ne le sait pas,

Il passe son chemin et ne me comprend pas.

Un rayon de soleil, c’est simple et c’est beaucoup,

Son domaine est la vie, son domaine est partout.

Il donne la lumière qui réchauffe et rassure,

Il brise les barrières et fait tomber les murs,

Un rayon de soleil, c’est simple et c’est beaucoup.

et une suite qui ne fut jamais publiée...

Et toi, petite fille avec tes yeux marrons,

Ton rayon de soleil m'a brûlé pour de bon ;

Toi qui passe ton chemin et ne me comprends pas, 

Tu es mon petit prince et tu ne le sais pas.

Tu me redonnes vie et j'en suis malheureux

Car je sais bien qu'un jour je te dirai Adieu.

...

Et ce que je savais un jour est arrivé :

Tu n'as jamais compris combien je t'ai aimée.

Tu vivais dans un monde artificiel et froid :

Vivre toujours masqué, je ne l'accepte pas.

Par ce que tu m'as dit tu m'as bien fait souffrir,

J'ai tellement pleuré que j'ai cru en mourir.

Je suis comme je suis, et serai comme avant :

C'est le propre des Hommes d'être tous différents.

Et tu ne comprends pas combien je t'aime encore

Mais je n'insiste pas car cela vient du coeur.

Et tu as oublié de t'oublier toi-même

Et tu as décidé...malgré cela je t'aime.

Et je t'espère encore heureuse pour toujours,

Je garderai pour toi intact mon Amour,

Car toi, petite fille avec tes yeux marrons,

Ton rayon de soleil m'a brûlé pour de bon...

...et j'ai survécu

j'ai gardé des souvenirs de photos ainsi celui du dernier repas partagé, dans le superbe domaine du Prieuré de Villeneuve-lès-Avignon, repas qui fut le plus extraordinaire de ma vie !

 

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bien sûr au même endroit j'ai des photos de portraits qui resteront cachés...par exemple :

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car, comme disent les poètes...allez les verres

 

 

 

4 octobre 2016

L'annonce d'un article qui n'aura pas de suite...

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Il s'agit d'un sceau rond biface utilisé le 15 octobre 1221 par le G.M.de l'Ordre des Templiers Pierre de Montaigu pour signer un accord entre Templiers et Hospitaliers.Le recto représente les deux cavaliers sur le même cheval et le verso le dôme du Rocher à Jérusalem. (source : Paul de Saint Hilaire in les Sceaux Templiers)

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La cour du Temple à Paris

ajout du 30 mai :

en effet, ces images annoncaient une étude sur l'Ordre du Temple, mais, conformément à l'éthique que j'essaie de toujours suivre, je dois auparavant tout vérifier par plusieurs sources, ce qui fait que j'ai pris du retard dans la rédaction de mon article ; d'autre part j'ai également en réserve une étude que j'ai réalisée en 1990 que je dois actualiser, concernant l'Ordre du Temple et le Beaujolais, à l'aide de documents...autres que ceux publiés habituellement...

Reprise du 4 octobre 2016

Je dois, par soucis d'honnêteté par rapport à mes visiteurs, m'excuser : en effet cet article promis n'a jamais vu le jour. J'avais l'intention de présenter des notes de lecture du livre Les Mystères des Templiers publié en 1947 par J.H.Probst-Biraben aux éditions des Cahiers astrologiques, livre (devenu très rare) qui était la reprise d'études antérieures.

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Or, ce livre, d'une érudition assez extraordinaire, présente des connaissances sur l'Ordre des Templiers jamais abordées par ailleurs. Mon intention était donc d'en ressortir quelques extraits : mais cela est impossible ! Il faudrait ressortir tout le livre ! Pour cette raison j'ai du abandonner mon projet ; ci-dessous à titre d'information les documents qui ont servi de base à sa rédaction ainsi que le sommaire de l'ouvrage.

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On constate la grande précision des sujets abordés !

Qui est l'auteur ? Sa biographie serait trop longue à présenter ici ; on se contentera donc de http://rflexionssurtroispoints.blogspot.fr/2010/03/serie-grandes-figures-du-passe-jean.html

On comprend alors aisément la difficulté à parler de son ouvrage en détail ; et pour faire sourire les visiteurs habituels de mon blog, voici dans la même collection les auteurs en compagnie desquels il se trouve...

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Par contre, je ne renonce pas à mon projet de réviser mon étude de 1990 sur le Beaujolais et l'Ordre du Temple...

 

1 janvier 2023

Mon seul Vœu pour 2023

LA PAIX DANS 

LE MONDE 

coeurquibat

 

bien entendu cela n'empêche pas que je souhaite à chacun la réalisation de ses espoirs, s'ils sont bons et justes ...


ceci est la seule expression de mes Voeux, ne pouvant les exprimer oralement pour raisons de santé

(surdité et marche difficile : ma devise est des oreilles aux orteils)

 

27 novembre 2023

Handicaps (revu et corrigé en fonction de mon actualité)

A l'origine, j'ai écrit cela pour des Amis de Paris en...mai 2009 (!)


Que l’on soit handicapé ou parent d’enfant handicapé physique ou psychique, on vit sous le regard des autres. Mais quand on échange leurs regards, c'est tout autre chose ! Ils donnent plein de bons conseils mais on se rend compte qu'ils n'ont aucune idée du côté pratique, et si on veut les responsabiliser, plus personne. Bien souvent ils restent dans des théories issues de ce que l'on appelle le nouvel-âge mais souvent très superficielles. En ce qui me concerne, tout cela ne compte plus, mais j'ai eu à être témoin, même également partie prenante de tels problèmes avec des enfants ou des plus grands.(en plus avec les témoignages d'une amie infirmière en psychiatrie dans un service de jour).

La médecine officielle, malgré de très grands progrès, reste impuissante et ne voit que des solutions de facilité (médicaments plus ou moins forts) pour calmer...et que le sujet reste tranquille (j'ai eu le triste privilège de visiter de tels Services), on considère alors sans nuance de telles personnes comme des malades de psychiatrie ordinaire. C'est bien quand on a affaire par exemple à un centre, certes médical, mais également qui fait un gros travail psychologique en groupe et aussi en collaboration avec les parents ou l'entourage, bien souvent ces groupes fonctionnent en hôpital de jour, l'enfant rentrant en famille le soir. Et dans ce cas on demande à tout l'entourage de collaborer et petit à petit une intégration se fait par rapport aux autres, et la famille apprend à ne plus faire face à des regards ou des incompréhensions.

J'ai fait une longue recherche sur Google au sujet d'un psychiatre dont je ne retrouvais ni le nom ni les œuvres. C'est François Lelord

(lien wikipédia : François Lelord — Wikipédia (wikipedia.org)

dont l'ouvrage le plus important est le voyage d'Hector. Mais ce n'est pas le plus significatif de ses méthodes de travail pour faciliter la réinsertion, c'est l'un de ses livres précédents (comment gérer les personnalités difficiles ou la gestion du stress, je ne sais plus) qui avait été pour moi un véritable instrument de travail dans mes études et réflexions du moment. Et d'ailleurs cet ouvrage avait été conseillé publiquement par le directeur d'une école de profs de yoga. 

On ne fait pas en France de différence vis-à-vis des malades. Un enfant atteint de déficience plus ou moins grande est soigné comme un grand malade psychiatrique, alors qu'il suffirait souvent d'un suivi simplement psychologique, certes avec des exercices, des tests, des entretiens. (c'est cela que préconise le docteur Lelord cité précédemment).

Une petite expérience personnelle déjà ancienne : nous avions rendu visite avec ma femme à une petite cousine de cette dernière chez ses parents, à la campagne. Cette petite souffrait d'un retard mental et physique, elle devait avoir 6/7 ans. Et bien on la considérait comme un bébé. Pendant que les adultes buvaient le café entre eux, je me suis occupé d'elle, je lui fait un bateau en papier, et des ombres chinoises avec les mains sur un mur, rien de compliqué des poules, un chien. Quand nous sommes partis elle m'a sauté dans les bras. Nous sommes retournés les voir quelques mois après : dès qu'elle m'a vu elle m'a pris par la main pour aller faire des ombres chinoises ! J'en ai encore de l'émotion. Cela n'est qu'un tout petit exemple pour donner une existence, une raison à un être.

Je me rappelle encore avoir eu un contact avec un centre lyonnais de la Communauté de l’Arche fondée par Jean Vanier : partout ils font un travail extraordinaire pour venir en aide, pour la réinsertion des personnes handicapées mentales, de préférence adolescents et jeunes adultes. Jean Vanier est un personnage hors du commun reconnu dans le Monde entier pour cette action (rappel : texte écrit en 2009 bien avant des révélations sur les excès du personnage). Et bien une première fois j’y ai rendu visite à un jeune qui était éducateur dans ce foyer, j’ai discuté avec les uns et les autres, participé modestement aux activités, et bien la fois suivante tout le monde m’attendait pour boire le thé !!!

Il suffit de leur faire comprendre qu’ils sont des êtres humains comme tout le monde, d’échanger d’égal à égal avec eux, et là déjà un grand pas est fait.

J'ai entre-aperçu sur la chaine Sénat (en 2009) le débat sur le vote de la nouvelle loi présentée pour réorganiser la psychiatrie : quelques minutes m'ont suffi car, une nouvelle fois on va privilégier le sécuritaire aux soins, le tout médical aux autres possibilités...tout en ayant une gestion comptable du personnel et des centres de soins...

Et j'ai rencontré dans mon cheminement d'autres exemples très graves dont je fus témoin actif, mais cela est une autre histoire... 

Et lorsque on fréquente des personnes atteintes de tels symptômes psychiques, on se rend vite compte d'un besoin de reconnaissance, de tendresse et d'AMOUR, j'en ai encore fait l'expérience récemment...

Et, depuis quelques temps j'essaie de militer un peu au sein d'une Association de défense des Handicapés de mon pays, l'Arbresle : l'APHRA. Et j'en ai été mille fois récompensé par la chaleureuse ambiance qui y règne dans une grande fraternité ! 

Voici la présentation de l'Association par sa Présidente :

Le mot de la présidence 

Nous sommes tous différents.

Blond, châtain…grand, petit, tous différents.

Mais lorsqu’un enfant arrive en situation de handicap, cela est une différence, un choc terrible lors de l’annonce pour les parents, la fratrie, la famille, les amis. Parfois le handicap est diagnostiqué au bout de quelques années.

Nous sommes dans un monde où nous voulons tout contrôler, tout prévoir : il fera du sport avec son père, nous partirons en vacances, nous ferons du ski … il fera des études …

Il en est de même lorsque nous avons toute notre autonomie et que brusquement, lors d’un accident de la route, de la vie, une maladie rendent dépendant.

Et tout bascule chaque membre de la famille reçoit cette nouvelle différemment et la vie de tous est bouleversée. L’abattement, la colère, la tristesse, la détresse, parfois le déni….

Puis c’est une démarche administrative très lourde pour la reconnaissance du handicap et ses conséquences, très longue aussi, pour obtenir une place dans un foyer, ou autre établissement, la séparation difficile à vivre, accompagnement vie scolaire., autre aide ;

 

Dans le département du Rhône les dossiers administratifs sont faits et suivis  dans les maisons du département situées  dans chaque canton ce qui permet d’être dans la proximité. Notre association peut servir parfois de relais pour toutes ces procédures.

Toutes les personnes, parents d’enfants en situation de handicap qui se sont retrouvés et ont créé l’association APHRA ont eu la volonté de se retrouver, de communiquer, de s’entraider et de rompre leur isolement.

Aujourd’hui 30 ans après, beaucoup de choses ont été faites. Le droit des personnes handicapées se traduit par un ensemble de droits (loi du 11 février 2005) pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté a modifié le cadre juridique et l’approche du handicap et ses conséquences. (Organisation, structures en place, création d’un droit à compensation). Il reste encore beaucoup de choses à faire par exemple l’accessibilité, les personnes handicapées vieillissantes…..

Mais si la loi peut aider financièrement les familles, les personnes souffrant d’un handicap, elle ne peut pas remplacer le soutien moral, les inquiétudes, la peur du devenir d’eux-mêmes, et de leur enfant et aussi le regard des autres.

La création du site internet de notre association va permettre d’apporter aux personnes porteuses de handicap de s’informer, de s’entraider, de participer à nos activités,

Le rôle de présidente n’est pas de tout faire, je suis entourée de vice-présidents, de membres du bureau et du conseil d’administration que je remercie pour leur implication et leur soutien.

« ENSEMBLE MIEUX VIVRE LE HANDICAP »

L’espérance de rendre possible des petites ou grandes choses, s’entraider, s’informer, participer, ne pas être isolé

Accueil APHRA - Aphra (lien du site)

 

(les commentaires de la précédente édition n'ont pas pu être tous repris suite à un problème technique de support)

et quelques photos...

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26 juillet 2023

Etre ou ne pas être ?

J'ai repris quelques-uns de mes anciens propos,et les ai complétés...

Beaucoup de personnes n'ont pas encore compris qu'il y a une différence entre le "soi" (l'ego) et le "SOI", ces personne ne pensent que par le corps et la densité... plus c'est lourd, densifié et perceptible, plus c'est viable pour eux, alors que ça ne représente que l'expression du "soi" et toutes les illusions qui vont avec. Le jour où ils comprendront que ce n'est pas le véhicule, mais le cocher du véhicule (le grand SOI) qu'il faut écouter par les messages qu'il délivre au corps, ça sera bon... sauf que ce cocher s'exprime avec des MAUX lourds quand on ne veut pas l'écouter, et non pas des mots... Si nous parvenons à l'écouter, il ne s'exprimera plus avec des maux, ni des mots, mais avec des émotions...Beaucoup de personnes, soutenues par leur ego, ont la certitude d'être au-dessus des autres...Sans se soucier du niveau de conscience où peuvent être ces autres, ce qui leur permet de les juger, quite à les blesser, alors qu'un niveau de conscience n'est pas inné : il doit se mériter par le travail...comme les Bénédictins et leur devise ORA ET LABORA (cela me rappelle la fable de La Fontaine sur le Laboureur et ses enfants !). Et il est bien difficile de se juger soi-même par rapport aux autres, mais beaucoup le font et en sont satisfaits...

Nous sommes dans un monde ou le paraître prime l'être...

Et moi, innocemment, j'ai souvent cru les belles paroles des autres, espérant qu'elles seraient changées en actes ; et bien non, on en reste là, car pour beaucoup il est difficile de passer de la parole à l'acte, en plus la parole ne coûte rien alors que l'acte coûte un effort, même physique...Il ne faut surtout pas déranger l'ego, le laisser reposer en paix et s'en satisfaire jusqu'à en être repu ! Et alors peu importe les autres : on a fait le boulot avec de belles paroles...

Pour beaucoup, il est difficile de ne plus dire -je veux- et de le remplacer par -j'aimerai bien-

Gérard-Antoine Demon, et je persiste et signe 

 

dixi

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14 mai 2023

Réflexion : volonté et action

Un échange avec une amie d'Avignon m'a donné l'idée de lancer une telle réflexion : l'opposition qui existe souvent entre la volonté et l'action. Cela peut concerner de petits faits de tous les jours quand par exemple un objet tombe lors de son utilisation, moi j'appelle cela l'inertie de la matière alors qu'il y a de fortes chances que cela soit de ma faute...

Mais cela peut arriver pour des choses plus graves tant dans notre vie personnelle que sociale, dans nos rapports aux autres. On veut quelque chose mais la réalisation effective en est stoppée, voire contrariée. Et donc la volonté, le désir n'a pas de suivi dans l'action. Est ce dû à la force du destin ou s'agit-il d'un dysfonctionnement de notre ego par rapport à une réalité ?

Soit alors on s'entête, ce qui peut envenimer les choses, soit on lâche prise, quite à réessayer plus tard ou à changer de technique pour contourner l'obstacle, car la vérité est souvent changeante et éphémère...

Il suffit parfois de ne plus dire je veux mais j'aimerais bien, ce qui laisse une porte ouverte au devenir de notre volonté.

Ce sujet est donc ouvert aux commentaires et réflexions, l'échange et le partage permettent souvent d'apporter une lumière dans les idées. Et on revient ainsi aux problèmes de l'ego si souvent dénoncés sur ce blog...

Gérard-Antoine Demon

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11 août 2015

Précisions sur Fourvière

Je suis questionné, hors de mon blog, sur certaines données concernant le Maitre Philippe et Fourvière et qui sont considérées comme vérités par de nombreux lecteurs.

Je précise donc les éléments suivants :

La Basilique de Fourvière construite par l'architecte Bossan et englobant les deux anciennes chapelles consacrées à la Vierge et à Thomas de Canterbory fut consacrée le 16 juin 1896 et érigée en Basilique le 16 mars 1897.

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Elle était desservie par un clergé nombreux qui participait à toutes les célébrations (jamais célébrées par un seul prêtre)

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La colline de Fourvière était protégée des orages par deux paratonnerres : le premier installé au sommet de la tour métallique, située à côté de la Basilique, haute de 85 mètres et inaugurée le 2 mai 1894

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Et le second installé directement sur la Basilique, dès 1884, au sommet de la tour nord-ouest, dans un observatoire magnétique, météorologique et astronomique qui a fonctionné de 1887 à 1937. Sur ma photographie la tour nord-ouest est celle de gauche.

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Ainsi le sommet de la colline et en particulier les esplanades nord et sud ainsi que le devant du parvis étaient complétement protégés et il était impossible que la foudre y tombât.

 

 

26 janvier 2017

La Charité (première Epitre de Paul aux Corinthiens)

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J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.

J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.

J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.

L’amour prend patience, l’amour rend service, l’amour ne jalouse pas, il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil, il ne fait rien d’inconvenant, il ne cherche pas son intérêt, il ne s’emporte pas, il n’entretient pas de rancune, il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai, il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.

 L’amour ne passera jamais. Les prophéties seront dépassées, le don des langues cessera, la connaissance actuelle sera dépassée. En effet, notre connaissance est partielle, nos prophéties sont partielles. Quand viendra l’achèvement, ce qui est partiel sera dépassé.

Quand j’étais petit enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant.

Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir, ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle, ce jour-là, je connaîtrai parfaitement, comme j’ai été connu.

Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité.

Lire cette lettre ne suffit pas,

L'apprécier ne suffit pas,

La proclamer ne suffit pas,

Il faut la vivre et l'appliquer...

2 novembre 2022

J'étais heureux et je ne le savais toujours pas

 (réédition...pour le plaisir !)

Lors d'une discussion avec une amie, il m'était venue une idée, une sorte de jeu que chacun peut mener personnellement. Essayer de retrouver, rien que pour vous, le ou les moments où vous avez été vraiment heureux, peut-être justement sans le savoir.

Ce peut être un moment fugace, une infime parcelle du temps, quelques minutes, un passage court, moyen ou long : soit vous en avez eu conscience sur l'instant, soit rétrospectivment vous avez compris ensuite ou vous comprenez maintenant que ces instants ont été magnifiques, un petit ou un grand bonheur. Vous n'avez pas su en profiter ? Ne le regrettez pas, car le passé n'existe plus, le futur n'est qu'une hypothèse, seul compte le moment présent. Mais on peut toujours nourrir un petit instant de bonheur du présent en se remémorant le passé...

Voilà ce petit jeu de mémoire que j'ai eu envie de partager avec vous ; certains pourront critiquer mon idée, mais peu m'importe, car il est toujours facile de critiquer quand on est plus intelligent que les autres...Tout est relatif.

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les commentaires datent de la première édition, car ce message peut être relu à l'infini... 

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15 octobre 2017

Ars, un après-midi

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J'ai déjà présenté un album photo complet sur Ars : http://www.verlatradition.fr/albums/ars__le_village_du_petit_cure/index.html

J'y suis retourné ce jour pour des raisons personnelles, puis je me suis assis plus d'une heure sur la murette devant l'église. Et j'ai constaté un phénomène extraordinaire sur l'esplanade devant l'église où se trouve la statue très réaliste et grandeur nature du petit Curé.

(cliquez sur chaque photo pour agrandir)

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Et bien, la plupart, je dis bien la plupart des personnes qui passent devant, enfants, adultes le prennent par la main (sa main droite en est usée !),lui parlent, sont en admiration devant, se font prendre en photo avec lui, lui posent des fleurs dans les mains.

On pourrait commenter rapidement "oh oui ce sont des pèlerins, circulez" : et bien non ! Car, en observant bien, tout le monde est touché, pèlerins comme touristes, une véritable attirance, comme un aimant...un aimant, voilà le mot.

et...comme il y a toujours un bon restaurant non loin d'une bonne église, complétez votre pélerinage avec l'hotel-restaurant Le Régina dont même le premier menu à 20 € bat tous les records de rapport qualité/prix  !

 

 

 

 

7 septembre 2023

En Beaujolais : le début de la légende de la Pisse-vieille (réédition de vendanges)

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COMME NOUS SOMMES EN PLEINE PERIODE DE VENDANGES... 

Raconté par Charles Desthieux et rapporté par François Lapraz dans Beaujolaiseries, Editions du Merle...

La Toinette se rendit un jour à la confesse auprès du nouveau Curé de la Paroisse ; et voici ce qu'elle raconta à son mari le Toine en rentrant à la maison. 

Toine ! Te s oudzerais teute na dzeurno que te ne devenerais pos ce que neutron quero m'a baillé pe me pénitence ?

Ma fon ! Ne sais pos ! Qua donc qu'à ta det ? 

Ben ! Quind dz'ai ayu  feni ma confeschon, a m'a det quemint cin : Modo ! Et ne peschez pleus ! Ne pleus peschez ! t'intinds ! In vétia n'affère ! Le vioux quero me baillove tourdze cinq pater et cinq z'ave : y étove la meseure ! Pos io de més. A ne parlove pos de ne pleus pescher.

Bah ! A t'a det de ne pleus pescher ! Y est pet être la mode neuvelle pé la pénitence. Lous pater et lous z'ave ne sarvotzon pet être pleus de ren. Te sos ben qu'y a tsuses neuvelles dins dans le monde.

Cin se put. Mais ne pleus pescher quind on in a invia ! M'attinds ben qu'y est na pénitence pas quemode. Dze cras ben que dze ne purré la fère.

Ben ! si n'étove pos déficile. i ne seret pos na pénitence. Quind t'érès invia de lotier la bonde, te te retindrès, vériat teut.

T'in parle à te n'èse, ta. I ne te pos défindu de voidier le caquelion ! Ne sais pas parqua a m'a baillé cela, bougre de pénitence. N'anove partint pos fat de grous péchés. A me n'adze, on n'in fat pleus que de teut pététs, pos vra, Toine ?

Il faut bien se rappeler que le patois beaujolais est rattaché au francoprovencal, c'est un langage oral qu'il est donc bien difficile de reprendre par écrit : en faisant un petit effort on peut comprendre (la Toinette a confondu pêcher et pisser). Ma famille maternelle est issue du petit village de Savigny, près de l'Arbresle, et mon arrière-grand-mère qui y a toujours vécu était en quelque sorte la mère Denis du village. Et cette arrière-grand mère, ma grand-mère et ma grande tante, ont toujours pratiqué ce patois (et le français). Je me souviens, étant en vacances dans la maison familiale, les avoir trouvées en grande discussion, et d'avoir couru vers ma mère : "maman, maman, elles parlent arabe".

 

 

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photo de famille avec la mère André et son mari éleveur de chèvres et vigneron (après avoir été aide de camp d'un Général) mes arrières-grands-parents, mes grands-parents et ma mère 

9 août 2017

Quelques nouvelles de Nizier-Anthèlme Philippe...

Et oui, cela faisait longtemps ...

Pourquoi , tout simplement parce que l'on vient de me faire part de la publication d'une vidéo sur le sujet. Présentée par une célèbre conférencière qui a rencontré le gardien des archives de l'humanité (source : référencement Google)

Et donc on m'a passé le lien de cette vidéo sur Maitre Philippe...quelle honte ! Une compilation faite n'importe comment par quelqu'un qui ne connaît visiblement rien au sujet, qui en est resté aux témoignages sur des données avérées inexactes depuis longtemps, osant même présenter des dates fausses (la date des obsèques de M.Philippe) ! Et qui, lorsque que quelqu'un lui fait remarquer, le prend de haut et veut donner des leçons du haut de la véracité de ses certitudes !

Nous ne polémiquerons pas, de tels procédés n'en valent pas la peine, mais il est dommage que déjà 6000 personnes aient déjà visionné cette vidéo...

Je me fais la triste joie de republier ici-même le faire-part de décès de Nizier-Anthèlme Philippe (pour beaucoup plus de précisions cliquer en colonne de droite sur le tag Maitre Philippe de Lyon, mais les habitués de ce blog le savent déjà depuis longtemps)

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Nous avons beaucoup parlé de ces obsèques ici-même, elles ont bien eu lieu le 5 Aout et non le 12 : ce simple détail se suffit à lui-même : NO COMMENT. 

24 mars 2023

Changement d'heure

N'en déplaise aux assertions des médias et réseaux des cas sociaux, le système heure d'hiver/heure d'été continue !

Ainsi dans la nuit du samedi 25 mars au dimanche 26 mars à 2 h du matin il sera 3 h : n'oubliez pas de faire sonner votre réveil à cette heure-là pour avancer vos pendules et montres ! Vous devrez attendre le jour pour vérifier votre cadran solaire et reprogrammer votre coq du matin...

pendule

 

un truc mnémotechnique : en octobre on recule et en avril on avance

officiel : Le passage à l’heure d’été aura donc bien lieu dimanche 26 mars. La suppression du changement d’heure n’interviendra probablement pas en 2023. Il faudra donc ajouter une heure à celle affichée sur vos réveils dimanche 26 mars. Concrètement, à 2h du matin, il sera en réalité 3h du matin.

(je réutilise toujours mes messages précédents quant au changements d'heure)

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Prendre le temps


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Prise de chez moi la maison d'un voisin, un certain Nizier-Anthèlme Philippe appelé Maître Philippe de Lyon...auquel je dis bonjour tous les matins en ouvrant mes volets...
 
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Sur les Chemins de la Tradition
  • J'aurai pu classer ce blog en Religions ou Esotérisme mais ils ne me conviennent pas, alors je l'ai posé en inclassable. Car mon propos est de parler de la Tradition, voie de Sagesse, c'est-à-dire des recherches et des réflexions sur toutes les croyances.
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