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Sur les Chemins de la Tradition
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Qui suis- je ?

Je fus femme de ménage dans les pyramides, devenu rat de bibliothèques...passionné de recherches dans la Connaissance, de rencontres (certaines épicuriennes et mystiques) , partages, échanges. L'âge venant je me suis mis quelque peu en isolation avec pour devise principale des orteils aux oreilles...et dans un passé récent devenu un être rayonnant...Tous ces mots ont souvent des valeurs cachées...comprenne qui pourra...Cherchant devenu Passeur...

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D'abord, dans qui suis-je ? , je me présente...un peu.

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24 février 2021

L'Amour-feu

Notre Monde vit actuellement des heures très sombres et cela dans plusieurs domaines...J'ai souvent médité sur ce magnifique texte de Satprem publié dans son livre
" Par le Corps de la Terre ou le Sannyasin " en 1973 aux Editions Auropress à Auroville (Inde)
(édité en France par Robert Laffont en 1974)

J'étais du feu qui brûle. C'était pur comme du feu, sans rien d'autre que du feu. Un Amour-feu. Et ça montait, montait.
C'était comme de la joie qui brûle. C'était intense comme de la joie. Un Amour-joie...plus de vie, plus de mort, plus rien, seulement du feu-orange.
Et puis, c'est descendu : une cataracte de Puissance chaude. Ca prenait tout, immobilisait tout. J'étais là-dedans comme le feu dans le feu , comme le torrent dans le torrent, la joie dans la joie, sans moi, sans toi, sans différence, sans ailleurs, sans ici, sans là, sans loin ni proche, ni dedans, ni dehors.
Il n'y avait que ça. Une immobile cataracte de Puissance chaude dorée. Et au dessus de cette cataracte, ou derrière , quelque chose, comme une lumière blanche, éblouissante, scintillante, pleine d'une joie absolue, triomphante, qui regardait tout cela avec un Amour si joyeux, si translucide, si pétillant, une immensité d'allégresse lumineuse, un étincellement d'allégresse mais tranquille, inébranlable : un roc d'éternité...
Il y avait une joie indicible, une joie qui aime, un Amour-joie radieux qui transperçait tout, qui changeait tout, changeait le regard, un plein total. Une fleur de feu vermillon qui s'enfonçait dans son propre feu comme dans un délire de rencontre absolue...Comme si la mort était seulement une invention de nos sens, la souffrance une invention de nos sens, la dureté fixe du monde une invention de nos sens et hier et avant-hier et tous les passés du monde, les séparations du monde : il n'y avait que ça présent éternellement présent...
Il n'y a que ça, partout, et qui aime pour toujours et qui est tout...Tout est là et j'ai tout pour toujours, brûle mon Amour, brûle un million de fois je t'aime, dans tout ce qui est, dans tout ce qui vit...
28 octobre 2020

le credo philosophique de Eliphas Lévi (publié par Papus)

J'ai beaucoup travaillé et rédigé plusieurs articles quant au livre de Papus la Science des Mages :

voir    http://www.verlatradition.fr/tag/science%20des%20mages

également en tag en colonne de doite

En appendice de ce livre figure la Doctrine d'Eliphas Lévi (Abbé Constant), une étude de cette doctrine., où non seulement Papus analyse mais présente de nombreux extraits, en profitant également pour parler de Wronski.

Ainsi il publie le texte du Credo philosophique :

Je crois en l'Inconnu que Dieu personnifie :

Prouvé par l'être même et par l'immensité,

Idéal surhumain de la philosophie,

Parfaite intelligence et suprême bonté.

 

Je crois en l'infini que le fini proclame ;

Je crois en la raison qui ne s'affaiblit pas ;

Je crois à l'espérance et j'ai deviné l'âme,

En sentant que l'amour méprise le trépas.

 

Je crois que l'Idéal pour nous se réalise

Dans les hommes d'amour, d'esprit et de bonté.

Justes de tous les temps, vous êtes mon Eglise,

Et mon dogme a pour lui l'universalité !

 

Je crois que la douleur est un effort pour naître,

Que le mal est pour nous l'ombre ou l'erreur du bien

Que l'homme en travaillant doit conquérir son être,

Que le bien c'est l'amour et que Satan n'est rien.

 

Je crois qu'un même espoir vit sous tous les symboles,

Que le monde a pour lui la solidarité ;

Je renverse l'autel de toutes les idoles

En prononçant deux mots : justice et vérité.

 

Je crois que par le droit le devoir se mesure,

Que le plus fort doit plus, et le faible moins :

Qu'avoir peur du vrai Dieu, c'est lui faire injure,

Mais qu'il faut réunir nos efforts à ses soins.

 

Je crois que la nature est la force innocente

Dont jamais notre erreur n'abuse impunément ;

Le mal rend la pensée active et vigilante,

Mais il est le remède et non le châtiment.

 

Je crois que du trépas en déchirant les voiles,

Nous retournerons tous au foyer paternel :

L'ignorance et l'erreur sont l'ombre des étoiles

Dont le bien rayonnant est le centre éternel !

 

220px_Eliphas_Levi_1874 (wikipédia)

et en ce qui concerne Eliphas Lévi vous pouvez consulter Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89liphas_L%C3%A9vi

dans ce domaine il y a souvent ce que j'appelle des rôdeurs...mes règles d'éthiques m'interdisent de suivre de tels propos, ne me consacrant qu'aux faits positifs...

10 avril 2020

Propos de Bernard de Fontaine, dit de Clairvaux, sur la Connaissance

On me questionne sur Bernard de Clairvaux...alors je réédite !

extrait du sermon 36 sur le Cantique des Cantiques

L'Apôtre le dit : celui qui pense savoir quelque chose ne sait pas encore comme il faut savoir (1 Co,8,2). Tu vois qu'il n'approuve pas celui qui sait beaucoup de choses mais qui ignore la manière de savoir. Et dans cette manière de savoir, tu vois que l'Apôtre situe le fruit et l'utilité de la connaissance. Pourquoi parle-t-il ainsi de la manière de savoir ? Pour que tu saches dans quel ordre, avec quel soin et dans quel but  il s'agit de connaître chaque chose. Dans quel ordre : pour que tu donnes la priorité à ce qui fait mûrir plus vite le salut. Avec quel soin : pour que ton ardeur aille d'abord à ce qui stimule d'avantage l'amour. Dans quel but : pour que tu ne recherches ni la vaine gloire ni la simple curiosité, ni rien de semblable, mais seulement ton édification et celle du prochain.

Il est des hommes, en effet, qui veulent savoir dans le seul but de savoir : indigne curiosité. Il en est d'autres qui veulent connaître pour se faire connaître : indigne vanité. Ils n'échappent pas à la moquerie de ce poète satyrique qui disait d'eux : pour toi savoir n'est rien, si personne ne sait que tu sais. Il en est d'autres encore qui veulent savoir pour vendre leur science, en tirer de l'argent, par exemple, ou des honneurs : indigne profit. Mais il en est aussi qui veulent savoir pour édifier : c'est la charité. Il en est d'autres qui veulent savoir pour être édifiés : c'est la sagesse.

Seules ces deux dernières espèces d'hommes n'abusent pas du savoir, puisqu'ils veulent comprendre afin de faire le bien. Bonne est l'intelligence pour ceux qui la font passer dans leur vie. Mais que tous les autres entendent cette parole de Saint Jacques : celui qui connaît le bien et ne le fait pas commet un  pêché. C'est comme si on disait, par mode de comparaison : celui qui prend de la nourriture mais ne la digère pas se fait du mal. Ainsi, on peut ingurgiter beaucoup de savoir dans l'estomac de l'âme, qui est sa mémoire. Mais ce savoir devra bien être considéré comme pêché s'il n'a pas été chauffé au feu de l'amour, et s'il n'a pas été ensuite réparti et assimilé par ce que nous appellerons les organes de l'âme, c'est-à-dire sa conduite et ses actions. Car il s'agit que notre savoir, à partir du bien qu'il connaît, se transforme lui-même en bien, dans une vie et un comportement qui porteront témoignage de cette transformation.

retranscrit par Pierre-yves Emery, frère de Taizé aus éditions Desclée/1979

Que voilà un bien beau texte où savoir, connaissance, charité, sagesse, sont abordés ! On remarquera que pas une seule fois le thème de la Religion n'y est abordé (hormis les deux citations évangéliques), ce qui souligne bien l'Universalité du message, Universalité hors du conditionnement temporel, hors du conditionnement spatial. Une leçon de sagesse.

Je sais qu'en lisant ces lignes, certains habitués de mon blog vont sourire, si ce n'est rire : car dans les sujets qui nous intéressent en commun, nous avons rencontré, nous rencontrons encore des personnes qui ne vivent que par les défauts ainsi dénoncés, uniquement dans le but de profits égotiques...

Le portrait ci-dessous est celui qui illustre déjà mon article sur Bernard et l'Ordre du Temple  http://verlatradition.canalblog.com/archives/2015/07/11/32343378.html

bernard

et je ne résiste pas à la tentation de présenter la photographie d'une plaque (maintenant disparue) figurant à la porte d'un certain chateau du Beaujolais

IMG_0002 - Copie

et les commentaires d'origine ont été conservés...

23 mars 2020

La puissance vibratoire de la pensée dans une période critique...

 

extrait du site : http://www.bldt.net/Om/spip.php?article871


 

La puissance vibratoire de la pensée

 

La situation présente et celle qui est envisagée pour un avenir plus ou moins proche ne doivent donc pas être craintes ni conduire à une résignation attentiste. Elles doivent être constatées, ne serait-ce que comme éventualité, et susciter la volonté d’agir et d’aider spirituellement. Certes, depuis toujours, un travail constructif et efficace est déjà accompli dans ce sens par de très nombreux organismes traditionnels aussi bien que par des cherchants, individuellement. Certains rituels traditionnels prévoient des périodes de méditation, les unes au cours desquelles des pensées positives sont irradiées par chacun des participants vers toute la surface de la terre, et d’autres pour diriger des vibrations vers les dirigeants du monde entier. D’un autre côté, pendant une étude personnelle, le cherchant agit de même, qu’il en ait pleinement conscience ou non. Enfin, le seul fait d’être engagé avec sincérité sur une voie de lumière, quelle qu’elle puisse être, renforce l’aspect positif de l’environnement humain.

 

ce texte, curieusement prémonitoire car universel, a été écrit en d'autres circonstances dans les années 70/80 du siècle précédent !

 

Publié par le site des Baladins de la Tradition, 

En effet les Baladins de la Tradition m'ont demandé de ne pas publier la totalité de leurs articles, j'obéis donc à leurs désidératas pour ne pas leur porter préjudice.

Gérard-Antoine Demon

 

RB

 

Les textes qui composent ces "Miscellanées" sont de Raymond Bernard (1923-2006). Les extraits des ouvrages sont publiés avec l’aimable autorisation de Madame Yvonne Bernard que nous remercions tout particulièrement.

extrait du site : http://www.bldt.net/Om/spip.php?article871

site des Baladins de la Tradition sur lequel vous trouverez bien d'autres choses passionnantes

 

 

20 septembre 2019

Le chemin de ma quête (réédition de 2012, revue et complétée)

La quête que je mène depuis maintenant plus de trente ans m’a souvent amené à Taizé ; j’y ai en quelques sortes reçu, après et avant des milliers d’autres de tous âges, de tous continents, un second baptême, le baptême de l’universalité du monde chrétien.
Combien de fois j’y ai assisté aux célébrations de prières et de partage du pain et du vin (je ne veux pas parler de messe à ce niveau œcuménique) parmi des foules plus ou moins grandes , de 50 dans la petite église romane en plein hiver à 7000 dans celle de la Réconciliation à l’occasion de Pâques, représentants des centaines de nations (et cela est certifié) et toutes les Religions ou croyances du monde chrétien. Car Taizé est connu et reconnu dans le monde entier, mais le plus difficile, disait Frère Roger le Prieur-Fondateur de la Communauté, est de dire à ceux qui sont là de partir, de retourner chez eux pour témoigner et vivre Taizé dans le monde.

5l'église romane de Taizé

15 Panoramal'église de la Réconciliation de Taizé

Car Taizé n’est pas un fin mais un moyen, et si l’on n’y prend garde , cela peut devenir insidieusement une drogue tel un paradis artificiel où tout le monde il est gentil, tout le monde il est beau, comme nous le voyons trop souvent et de plus en plus pour des foules confondant exotisme et adoration d’un Gurû, n’ayant pas approfondi le mystère de la Spiritualité, croyant être sauvées par le Gurû qui fait le travail à leur place. Taizé ne veut pas être cela : sa réflexion est de permettre à chacun de visiter son intérieur, d’aller jusqu’au plus profond de son être, non pas pour un temps, mais pour toujours.
Dans le même temps, j’ai essayé d’approfondir, de connaître un peu plus le monde chrétien : les temps dits évangéliques, les pères du désert, les écrits apocryphes, les monastères, les abbayes. J’ai été surpris d’apprendre que tout cela recouvrait des croyances encore plus anciennes, des connaissances, des pratiques et des rituels ancestraux.

pilat4

menhir dans le massif du Pilat


Il ne faut pas oublier non plus que géographiquement Taizé est situé à côté de Cluny, qui fut l’un des phares de l’occident chrétien au sein du monde médiéval, Cluny dont l’église était aussi grande que Saint Pierre de Rome, Cluny qui civilisa par ses installations et dépendances les routes d’Europe avant la relève de Cîteaux. Là aussi j’ai eu sujet à étudier, d’autant plus que contrairement à ce que l’on croit les deux Abbayes ayant eu des rapports précis d’échanges et de réflexion avec le Judaïsme et l’Islam.
Justement je ressentais qu’il me manquait quelque chose, je le compris quand je compris que l’œcuménisme de Taizé, même si justement la Communauté entretient de très bons rapports avec les autres Religions ou croyances, ne concerne que le monde chrétien.

DSCF0202vestiges de Cluny

011le choeur de la nouvelle église de Citeaux


Il faut se rappeler que selon les chiffres publiés en 2009, le monde chrétien dans son ensemble ne représente que 2,25 milliards d’individus sur 6,79 milliards soit 33,20 %. Il faut se rappeler que trois grandes Religions sont issues du même Père : Judaïsme, Chrétienté et Islam sont les Enfants d’Abraham et se sont séparés, disputés, combattus, déchirés, chacun en revendiquant l’héritage.
Souvenons-nous de la célèbre photographie à Assise où tous les grands chefs et responsables religieux du Monde entier sont regroupés autour de Jean-Paul II et à son initiative devant un immense panneau disant Paix dans toutes les langues.
S’Intéresser au livre des morts égyptien ou tibétain, au Confucianisme, à l’Hindouisme, au Taoïsme, à la Bible, au Coran, au Bouddhisme, ce n’est pas, comme une analyse succincte pourrait le prétendre, du syncrétisme, mais un désir de parfaire sa connaissance dans ce qui est proposé, pas forcément par une connaissance approfondie…et je suis revenu au Christianisme…(j’ai entendu parler d’animisme et de chamanisme que plus tard..avec les modes…)
Il faut gommer toute idée de concours, de suprématie, ou de guerre sainte (mon Dieu lave plus blanc), car comment peut-on combattre un Homme ou le tuer au nom de Dieu ? Les Religions sont faites pour relier, si elles procèdent à des exclusions, elle se coupent des autres et deviennent sectaires. Et pourtant les livres dits sacrés regorgent de combats, de massacres, de souffrances imposées à leurs opposants…
Il faut se rencontrer pour se connaître, se connaître pour se comprendre.
Dans un premier l’étude des textes est utile, sans se contenter des exégèses, des commentaires, des ajouts, du prédigéré qui déforment toujours la vérité par l’opinion et les certitudes personnelles de leurs auteurs.
On peut ensuite consulter ces commentateurs qui apportent parfois de lumières sur les bases. On a maintenant le moyen de regarder un peu ce qui nous a précédé sans faire appel à l’imagination d’auteurs en délire plus commerciaux que sérieux. Ainsi, les découvertes des documents esséniens de Qumran et gnostiques de Nag-Hammadi ont été unanimement reconnus comme des évènements extraordinaires, nous permettant ainsi d’avoir accès à la source des débuts de l’ère chrétienne sans falsification possible malgré les censures d’origine diverses. Et là encore des romanciers contemporains en ont tiré des délires pris comme réalité par le grand public. Jusqu’à parfois confondre des groupes distincts par exemple les Esséniens avec les Thérapeutes d’Alexandrie !
Dans l’étude des textes de l’Ancien Testament on retrouve des emprunts faits directement à des Civilisations plus anciennes, des textes égyptiens, ou perses, ou la reprise de mythes dits païens car non-chrétiens. Ainsi le Notre Père est issu de textes beaucoup plus anciens (voir mon étude sur ce blog).
De même le Nouveau Testament reprend des mythes d’Orphée ou d’Asclépios. Et cela va même plus loin ! Prenons le culte de Mithra répandu par les armées romaines lors de leurs occupations territoriales:
Ce culte venant d’Orient connu plus de 800 ans avant J.C. célèbre un dieu né d’une vierge, dans une grotte, lors du solstice d’hiver (autour du 25 décembre), un comble ! Et ses disciples se réunissait dans une crypte pour partager le pain et le vin consacrés, et le sanctuaire principal de Mithra à Rome se situait…à l’emplacement de Saint Pierre de Rome …qui dit mieux ? (ce culte fut violemment persécuté par les Empereurs chrétiens sous prétexte d’imitation !).
Plus récemment, de nombreux Saints populaires de nos campagnes sont d’origine celtique christianisée:
Saint Brieuc, Blaise, Fiacre, Corentin, Guénolé l’ont été ainsi. Et de nombreux sanctuaires chrétiens sont installés à la place ou sur des sanctuaires celtiques.
Les rituels, les habits, les ornements utilisés sont l’adaptation des anciens cultes, même la position de prière des moines est une savante étude par rapport à la circulation d’énergie dans ce que certains appellent les chakras. Des lamas tibétains reconnaissent officiellement (livre sur commande signé Sogyal Rinpotché au nom du véritable auteur) que le sacrement de l’extrême-onction est le rituel de fermeture des chakras, comme celui du baptême en est l’ouverture.

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le Temple de la Boulaye à Toulon-sur-Arroux


Il y a donc eu et il y a toujours une continuation de la Tradition et des Connaissances avec une adaptation à l’évolution et aux circonstances. Cela de grands passeurs de vérité me l’ont appris René Guénon, Saint Yves d’Alveydre, ceux là et d’autres que j’ai oubliés ou que je ne cite pas .... Et pour ceux qui savent lire, ce blog est parsemé d'indices quant à ma quête, quant à mon chemin depuis 30 ans.
C’est ainsi qu’il existe une immense Sagesse, bien réelle, non générée par seulement l’esprit d’écrivains ou de conférenciers, mais inspirée par l’Esprit et retransmise par des textes précis, et à cela il faut ajouter le travail personnel sur soi, la méditation, la prière, qui permettent de s’ouvrir à une véritable communion, un véritable partage avec la Vie, et ainsi de toujours SERVIR.

Et après tout cela ne pas oublier que LE SAVOIR FUT UNE AIDE, MAIS QUE...LE SAVOIR PEUT ÊTRE L'ENTRAVE...

Personnellement j'essaie toujours de privilégier l' ÊTRE au PARAÎTRE...

lumière et sagesse

et pour le plaisir personnel, souvenir de Montségur ...il y a ...40 ans

entrée de la caverne

 

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(je précise que toutes les photos illustrant cet article sont des photos personnelles)

16 mars 2019

Georges Prat

portrait georges prat

Depuis bien des années je suis un fidèle lecteur et étudiant des ouvrages de Georges Prat que je me suis procurés au fil de ces années. Georges Prat, qui nous a quittés en Septembre 2015, fut un très grand passeur de la Géobiologie, ces ouvrages sont magnifiques et...on se sent tous petits...

Il existe un site officiel, fort riche et complet, qui lui est consacré et qui présente ses oeuvres, ses enseignements, ses recherches, ses découvertes :

https://www.georgesprat.com/

Je me suis permis de recopier (ainsi que son portrait) un passage de présentation de ce site qui le résume parfaitement :

Né à Lyon, Georges Prat, après l'Ecole des Beaux Arts de Lyon a obtenu son diplôme de la section d'Architecture de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Ses expériences professionnelles l'ont progressivement poussé à chercher à comprendre ce qu'il y a "derrière" les choses visibles par tous, face à une construction récente ou ancienne, ou sacrée.

Et le grand pas qui devait le lier à la Géobiologie a été franchi.

Sa découverte déterminante a été, en 1993, de constater que les vibrations venues du sol, formant des réseaux à la surface de la Terre, étaient tous issus des métaux ou métalloïdes. Et le positionnement des hauts lieux de la planète (Chartres, Lhassa, Kyoto, ...), tous liés à ces réseaux , notamment ceux de l'Or, de l'Argent, s'expliquaient très limpidement.

Certains réseaux, notamment ceux du Fer et du Nickel, lorsqu'ils se croisent au dessus d'une faille ou courant d'eau sous-terrain, peuvent être dangereux pour la santé de la personne qui séjourne relativement longtemps à cet emplacement.

De l'habitat au Sacré, en passant par les sites industriels, les hôpitaux ou cliniques, les vignobles prestigieux, ses travaux de ré-équilibrage ou mise en énergie et suppression des points géo-pathogènes ont apporté une nette amélioration de la Santé et de productivité, ainsi que de meilleures relations de travail entre les personnes.

Je vous conseille vivement de consulter ce site car il est impossible de résumer ici  ce savant et érudit...C'est à la suite de ces lectures que j'ai visité et réfléchi sur quelques lieux sacrés. Ses ouvrages se trouvent encore dans les librairies spécialisées (par exemple Cadence, à Lyon), sauf un...mais si vous lisez avec attention le site...

 

18 février 2019

Les Tusci (autrement dit : les Etrusques)

 

 

art étrusque wikipédia

vase étrusque illustration Wikipédia

J'ai déjà publié un extrait du livre de Alain Daniélou publié en 1990 les Contes du labyrinthe et je vous conseille fortement de le relire !

http://www.verlatradition.fr/archives/2014/12/19/31170473.html

En voici un nouvel extrait consacré aux Etrusques :

Les Tusci ont été un grand peuple par leur savoir, par leur sagesse, par leurs arts. Ils avaient peu à peu conquis toute la péninsule qu'on appelle aujourd'hui l'Italie. Leurs navires circulaient de la Phénicie jusqu'aux ports du grand Océan. Ils étaient frères des Crétois qui parlaient une langue proche de la leur. Ils savaient vénérer les esprits et les dieux qui les protégeaient. Végoia la vestale et un certain Tagès leur avaient révélé la science des astres qui déterminent les moments favorables, et ils surent contenir les hordes maléfiques, qui, de Carthage, cherchent toujours à s'infiltrer dans les terres du nord de la mer et à en détruire la culture et les dieux.

La vie était douce, les femmes étaient belles et libres. Beaucoup de femmes occupaient des postes importants. La grande déesse les protégeait. Le temple de Préneste était le plus vaste et le plus beau du monde avec ses toits recouverts d'or et sa statue de la Fortune qui dominait la colline, et, de loin, surveillait la mer.

représentation du temple de Préneste par Pedro de Cortone (1596/1669)

art préneste

 

Quand les premiers groupes de barbares venus de l'est sont arrivés dans le Latium, ils furent bien accueillis. L'hospitalité est un devoir. Déjà, les réfugiés d'Ilion avaient sucité des problèmes par leur brutalité et leurs moeurs étranges. Les nouveaux émigrants arrivaient par petits groupes et furent bientôt assez nombreux. Ils étaient des guerriers sans honneur ni scrupules.Ils faisaient des expéditions,surtout vers le pays sabin,  au sud, et ils enlevaient les femmes, tuaient les enfants, emmenaient les hommes en esclavage.

Pour protéger les Tusci, les dieux firent apparaitre dans le palais du roi un phallus de pierre duquel devait naître un héros. La fille du roi refusa de s'accoupler à cet objet magique et força une servante latin à se substituer à elle. C'est de cet accouplement que naquirent deux jumeaux. Prévenu par les augures, le roi les fit saisir et livrer aux bêtes de la forêt. C'est Lupa, la déesse de la mort qui les protégea et les nourrit. Mais, en latin, lupus veut dire loup. C'est de là que vient la légende d'une louve qui aurait nourri les enfants de son lait.

Quand ils eurent grandi, l'un des frères tua l'autre et se fit proclamer roi du Latium.

Instruits par les présages, les Tosci auraient dû livrer aux envahisseurs une guerre sans merci. Ils étaient plus savants, mieux armés, mais ils répugnaient à une guerre sauvage. Ils cherchèrent des compromis, permirent aux jeunes Romains de venir étudier dans leurs écoles, pensant ainsi adoucir leurs moeurs, en faire des amis. Ce sont ces Romains éduqués dans leurs université qui devinrent leurs ennemis les plus dangereux et, finalement furent la cause de leur déclin et de leur destruction...

ce livre a été découvert et m'a été offert par une amie, dans une autre vie ; merci Carole

voir une très belle étude fort bien illustrée

https://www.histoire-pour-tous.fr/civilisations/4905-la-civilisation-etrusque-origines-et-histoire.html

 

10 juin 2018

La qualité fondamentale du mystique est donc d’être lui-même par Raymond Bernard

"Le mystique moderne se souvient à chaque instant qu’il y a en tout être une double polarité - l’une positive, l’autre négative - et que lui-même en est marqué, puisque sans cette double polarité, aucune existence ne serait possible, le troisième point - la manifestation sur le plan matériel - ne pouvant être que si les deux autres sont. La polarité positive, ce sont les qualités, les talents, les possibilités constructives. La polarité négative, ce sont les défauts, les limites physiques ou intellectuelles, les tendances destructrices. Chacun, en fait, a les défauts correspondant à ses qualités et cela est inéluctable. Le mystique comprend ainsi qu’il ne doit pas juger.

publié par http://www.bldt.net/Om/spip.php?article1007

Publié par le site des Baladins de la Tradition, lien pour lire l'article complet 

En effet les Baladins de la Tradition m'ont demandé de ne pas publier la totalité de leurs articles, j'obéis donc à leurs désidératas pour ne pas leur porter préjudice.

Gérard-Antoine Demon

11 avril 2018

Fragments de fragments

Il s'agit d'un extrait du livre de Piotr Demianovitch Ouspensky Fragments d'un enseignement inconnu, consacré à Georges Gurdjieff (réédité en J'ai lu collection poche n°10111) et sous-titré la Voie de la Connaissance.

OuspenskyOuspensky

Comme tous les Passeurs de la Tradition, Gurdjieff a été beaucoup décrié, peut-être même plus que d'autres, mais nous ne sommes pas ici pour le juger, simplement pour découvrir un passage de ses Enseignements. Rappelons aussi que le livre Rencontres avec des hommes remarquables a été l'objet d'un film extra-ordinaire réalisé par Peter Brook.

...L’humanité à laquelle nous appartenons, toute l’humanité historique et préhistorique généralement connue, ne constitue en réalité que le cercle extérieur de l’humanité, à l’intérieur duquel se trouvent plusieurs autres cercles.  Nous pouvons alors nous représenter l’humanité entière, connue et inconnue, comme formée de plusieurs cercles concentriques.

Le cercle intérieur est appelé le cercle ésotérique ; il comprend les gens qui ont atteint le plus haut développement possible à l’homme : c’est le cercle des hommes qui possèdent l'individualité au sens le plus plein de ce mot, c’est-à-dire un Moi indivisible, tous les états de conscience qui leur sont accessibles, le contrôle entier de ces états de conscience, tout le savoir possible à l’homme, et une volonté libre et indépendante. De tels individus ne peuvent pas agir contrairement à leur compréhension, ou avoir une compréhension que leurs actions n’expriment pas. De plus, il ne peut pas y avoir de discordes entre eux, pas de différence de compréhension. Par conséquent, leur activité est entièrement coordonnée, et les conduit vers un but commun sans aucune sorte de contrainte, parce qu’il y a, à la base, une compréhension commune et identique.

Le cercle suivant est appelé mésotérique, ce qui veut dire intermédiaire. Les hommes qui appartiennent à ce cercle possèdent toutes les qualités des membres du cercle ésotérique, avec cette seule restriction que leur savoir est d’un caractère plus théorique. Cela se rapporte, naturellement, à un savoir de caractère cosmique. Ils savent et comprennent quantité de choses qui n’ont pas encore trouvé d’expression dans leurs actions. Ils savent plus qu’ils ne font. Mais leur compréhension n’est pas moins exacte que celle des membres du cercle ésotérique, par conséquent, elle lui est identique. Entre eux, il ne peut pas y avoir de discordes, il ne peut se produire aucun malentendu. Ce que chacun comprend, tous le comprennent, et ce que tous comprennent, chacun le comprend. Mais comme nous l’avons dit, comparée à celle du cercle ésotérique, cette compréhension est plus théorique.

Le troisième cercle est appelé exotérique, c’est-à-dire extérieur parce que c’est le cercle extérieur de la partie intérieure de l’humanité. Les hommes qui font partie de ce cercle ont, avec les membres des cercles ésotérique et mésotérique, beaucoup de connaissances communes, mais leur savoir cosmique est d’un caractère plus philosophique, c’est-à-dire plus abstrait que le savoir du cercle mésotérique. Un membre du cercle mésotérique calcule, un membre du cercle exotérique contemple. La compréhension des membres du cercle exotérique peut ne pas s’exprimer par des actes. Mais il ne peut pas y avoir de différence de compréhension entre eux. Ce que l’un d’eux comprend, les autres le comprennent tous.

Dans la littérature qui admet l’existence de l’ésotérisme, l’humanité est en général divisée en deux cercles seulement, et le cercle exotérique, en tant qu’il s’oppose au cercle ésotérique, est appelé  la vie ordinaire. C’est une grave erreur. En réalité, le cercle exotérique est très loin de nous et il se situe à un niveau très élevé. Pour un homme ordinaire, c’est déjà de l’ ésotérisme.

Le cercle extérieur proprement dit est le cercle de l’humanité mécanique à laquelle nous appartenons, la seule que nous connaissions. Ce cercle se reconnaît d’abord à ce signe que, pour les personnes qui en font partie, il n’y a pas et il ne peut y avoir de compréhension commune. Chacun comprend à sa manière, et il y a autant de manières de comprendre que de personnes. Ce cercle est appelé parfois le cercle de la confusion des langues, parce que dans ce cercle chacun parle sa langue, propre à lui seul, et que personne ne comprend personne, ni ne se soucie d’être compris. C’est donc le cercle où la compréhension mutuelle est impossible, sauf à de très rares instants tout-à-fait exceptionnels, et encore sur des sujets à peu près dénués de signification, dans les seules limites de l'être donné. Si les gens appartenant à ce cercle deviennent conscients de ce manque général de compréhension et acquièrent le désir de comprendre et d’être compris, cela signifie qu’ils tendent inconsciemment vers le cercle intérieur, parce qu’une compréhension mutuelle ne commence que dans le cercle exotérique et ne saurait se développer que là. Mais la conscience du manque de compréhension vient à chacun par les voies les plus différentes.

Ainsi la possibilité qu’ont les gens de se comprendre dépend de leur possibilité d’entrer dans le cercle exotérique, où la compréhension commence...

Gurdjieff

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1 mars 2018

Apollonius de Tyane, l'un de mes premiers articles en 2012

 

Au premier siècle de notre ère, à la frontière de Babylone, un garde questionna un voyageur grec de belle apparence

- « Quels présents apportes-tu à notre souverain? demanda-t-il.

- Toutes les vertus, répliqua le Grec.

- Penses-tu que notre roi ne les a pas? s'enquit l'officier.

- Il peut les avoir, mais il ne sait pas s'en servir », répondit hardiment le voyageur qui s'appelait Apollonius de Tyane.

Malgré l'insolence de ses propos, le voyageur fut autorisé à passer la frontière babylonienne, le garde estimant que le roi pourrait trouver quelque intérêt à rencontrer l'excentrique visiteur.

Apollonius était né en Cappadoce vers l’an 4 av. J.-C. Ses maîtres cessèrent de l'instruire lorsqu'il eut quatorze ans, à cause de son intelligence innée. Le jeune garçon, à seize ans, prononça les vœux qui le liaient à 1'école de Pythagore et s'attacha au temple d'Aegae. Sa sagesse et ses réussites médicales étendirent si vite sa réputation que l’on disait en Cappadoce aux gens pressés: « Pourquoi tant de hâte? Courez-vous voir le jeune Apollonius? »

Un prêtre d'Apollon lui apporta un jour une carte gravée sur cuivre, lui disant qu'elle indiquait le chemin de la Cité des Dieux. Apollonius fut bientôt en route vers l’est. A Mespila (Ninive), un certain Damis lui offrit ses services comme guide. La biographie du philosophe grec fut écrite, plus tard, par Philostrate à la demande de l'impératrice byzantine Domna.

Après de dures étapes qui les menèrent en Inde, les deux voyageurs, partant des bords du Gange, tournèrent au nord en direction de l'Himalaya. Il est à présumer qu'ils allèrent au Tibet, car le voyage prit dix-huit jours. Comme le sage grec et son dévoué compagnon approchaient de l'Olympe asiatique, d'étranges phénomènes commencèrent à se produire. Le chemin qu'ils empruntaient s'effaçait derrière eux. Le paysage était mouvant et il semblait aux voyageurs qu'ils avançaient dans un site enchanté. Aux limites de cette région merveilleuse, un jeune garçon vint à leur rencontre et s'adressa, en grec, au philosophe, comme si la venue de celui-ci était attendue. Apollonius de Tyane fut alors présenté au maître du pays que Philostrate appelle Iarchas.

La fabuleuse contrée regorgeait de merveilles scientifiques. Il y avait des puits d'où sortaient des colonnes de lumière qui s'élevaient dans l’air comme celles des projecteurs. Des pierres phosphorescentes illuminaient la ville d'une clarté comparable à celle du jour.

Apollonius et Damis assistèrent à des démonstrations de lévitation où les hommes, sans poids, flottaient en Pair. Quatre automates, tripodes, circulaient dans la salle à manger, distribuant nourritures et boissons tandis que les visiteurs étaient assis à la table de leur hôte. Le biographe d'Apollonius emprunte à Homère la description de ces robots qui « mus par l'esprit, roulaient de place en place autour du lieu béni, se déplaçant d'eux-mêmes, obéissant au moindre signe des dieux. »

Les réussites techniques et la supériorité intellectuelle de cette communauté impressionnèrent si fort Apollonius qu'il se contenta d'un signe muet d'assentiment quand le roi Iarchas lui fit remarquer ce fait évident: « Tu es venu vers les hommes qui savent tout. »

Selon le philosophe de Tyane, ces savants « vivaient à la fois sur la terre et en dehors d'elle. » La remarque a-t-elle un sens littéral ou allégorique? Si nous l'acceptons à la lettre il faudrait comprendre que ces peuples étaient en communication avec d'autres mondes d'autant plus aisément qu'ils avaient maîtrisé la force de gravité. Cette interprétation permettrait de comprendre une autre affirmation de Iarchas: «que l'univers est chose vivante. »

Apollonius reçut des adeptes d'Asie une double mission. Il fut chargé, tout d'abord, d'enterrer certains talismans ou aimants dans des lieux qui, à une époque future, prendraient une signification historique. Il devait, de surcroît, rentrer en Occident pour secouer la tyrannie romaine.

Le sage grec parvenu à Rome sous le règne de Néron, au temps ou les écoles philosophiques étaient en butte aux persécutions, fut promptement traduit devant un tribunal. Lorsque le procureur déroula le manuscrit où étaient consignées les charges contre Apollonius, le juge, stupéfait, constata que le document était vierge! Aucune preuve écrite ne pouvait être retenue contre lui: l'accusation tombait d'elle-même. Apollonius fut relâché, mais, de ce jour, les autorités romaines furent envahies, à son égard, d'une crainte superstitieuse.

Sous l'empereur Vespasien les choses aillèrent mieux et le philosophe fut choisi comme conseiller impérial. Son influence augmenta encore avec Titus qui lui dit: "En vérité, si j'ai pris Jérusalem, toi, Apollonius, tu m'as conquis! " Sous le règne de Domitien, le sage fut accusé d'activités anti-romaines. Au procès, Apollonius regarda dédaigneusement l'empereur qu'il avait connu tout enfant. Les patriciens, anxieux, se souvenaient des faits étranges survenus au tribunal de Néron. Domitien et les juges, pour éviter un échec public, tentèrent de se blanchir en retirant quelques-unes des charges imputées à l'accusé à condition qu'il fût cependant condamné.

Face à l'empereur romain, Apollonius, se drapant dans son manteau, l'interpella: "Tu peux détenir mon corps, mais non mon âme, dit-il, et j'ajoute que mon corps même tu ne le tiens pas! " Sur ces mots, il disparut dans un éclair que purent voir des centaines de témoins rassemblés au tribunal.

L'histoire ne mentionne pas la date à laquelle mourut le philosophe. La présence d'Apollonius, alors centenaire, est attestée à Éphèse, puis les chroniqueurs perdent la trace de ce personnage hors série.

Le séjour du sage de Tyane en Asie où il s'instruisit aux pieds de ceux « qui savaient tout» est d'un grand intérêt historique. Apparemment, nos robots ne sont pas nouveaux si des automates servirent Apollonius et Damis dans le palais de Iarchas. L'antigravitation était utilisée par ceux qui pouvaient à leur gré s'élever et planer dans les airs. D'après le récit, le paysage était mouvant quand les voyageurs arrivèrent dans les parages de la secrète demeure tibétaine. Les vagues lumineuses ondulatoires relèvent plus de la science-fiction que de la science proprement dite, mais le phénomène pourrait expliquer les scènes qui se passèrent aux abords du Tibet et la disparition du philosophe grec au tribunal de Domitien. La brillante clarté qui provenait des puits et des pierres était peut-être produite par l'électricité ou quelque autre source d'énergie. Personne n'a le droit de rejeter sans examen le témoignage de Philostrate qui recourut, à Byzance, à de nombreux documents pour rédiger la biographie d'Apollonius. Pas plus que ne sont contestables les écrits des auteurs de l'Antiquité comme Hérodote, Virgile, Plutarque et tant d'autres. Apollonius de Tyane fut si vénéré que Septime Sévère, maître de l'empire romain de 193 à 211 de notre ère, conservait une statue du philosophe grec dans une chasse qui abritait également Jésus et Orphée.

"Nous ne sommes pas les Premiers" Andrew THOMAS (disciple de Nicholas Roerich)- Les chemins de l'impossible ALBIN MICHEL - 1972 cité par

http://www.apollonius-de-tyane.ch/apollonius.htm#APOLLONIUS

Ceux que la vie d'Apollonius intéressent peuvent également consulter http://fr.wikipedia.org/wiki/Apollonios_de_Tyane

(impression rectifiée)

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