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Sur les Chemins de la Tradition
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Qui suis- je ?

Je fus femme de ménage dans les pyramides, devenu rat de bibliothèques...passionné de recherches dans la Connaissance, de rencontres (certaines épicuriennes et mystiques) , partages, échanges. L'âge venant je me suis mis quelque peu en isolation avec pour devise principale des orteils aux oreilles...et dans un passé récent devenu un être rayonnant...Tous ces mots ont souvent des valeurs cachées...comprenne qui pourra...Cherchant devenu Passeur...

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D'abord, dans qui suis-je ? , je me présente...un peu.

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L'écriture et la lecture des commentaires se fait au bas de chaque article. Pour mémoire : les commentaires sont modérés avant publication,tout commentaire spam est immédiatement signalé au support hébergeant et détruit.
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Ces explications seront complétées au fur et à mesure des migrations vers la nouvelle formule...

Et pour TOUT avoir sous les yeux : http://www.verlatradition.fr/summary

 

 

maitre philippe de lyon
30 juin 2015

Nizier-Anthèlme Philippe et...l'Ordre des Templiers ?

Manfred Torroge, historien spécialisé dans l'Ordre des Templiers écrit début 1987 dans un numéro spécial de l'Autre Monde consacré à l'Ordre du Temple au sujet des résurgences ponctuelles de l'Ordre :

...L'ultime résurgence ponctuelle se manifesta plus complexement à la faveur de l'incarnation de Nizier-Anthèlme Philippe, plus connu sous le nom de Maître Philippe.

Celui-ci, né en 1849 dans un petit village savoyard, vint travailler à Lyon à l'âge de 14 ans, chez un oncle boucher de son état. Mais sa vocation médicale, même si la Faculté de Médecine de Lyon lui refusa son inscription au cinquième officiat de santé ; dès l'âge de  13 ans, et cela se sut, il opérait des guérisons ne devant rien à la science officielle.

Jusqu'à sa mort survenue le 2 août 1905, Maître Philippe demeura un incomparable et exemplaire guérisseur, entrecoupant ses extraordinaires miracles médicaux de diverses prédictions, dont celle de la date de sa propre mort, et autres prodiges qui lui valurent un immense prestige jusqu'en Russie.

Chrétien convaincu, Maître Philippe jouissait de l'estime, de l'amitié et du respect des plus grands adeptes de l'occultisme de son temps, entre autres Sédir et Papus, mais refusa toujours, semble-t-il, d'adhérer à une quelconque des organisations initiatiques, alors florissantes, auxquelles appartenaient ses amis.

La résurgence ponctuelle (note : de l'Ordre du Temple)  qui l'entoura se caractérisa essentiellement par une extrême discrétion.

La Grande Maîtrise devait en être confiée à René Guénon, lequel, curieusement, refusa cette charge, et non à Maître Philippe qui, aux yeux de beaucoup, n'était autre qu'une réincarnation de Cagliostro, la ressemblance physique entre les deux personnages et la similitude de leurs pouvoirs s'avérant pour le moins troublantes. L'appareil exotérique mis en place ne résista pas à la mort de Papus, Gérard Encausse, par ailleurs Grand Maître de l'Ordre Martiniste, survenue en 1916...

De nombreux articles déjà publiés ici concernent la vie du mage Philippe ainsi que ses amis, on peut en faire la recherche à partir de ce lien de tag : http://verlatradition.canalblog.com/tag/Maitre%20Philippe%20de%20Lyon car, compte-tenu de leur nombre, il est impossible de tout lister ici-même.

Mais cet article de l'Autre Monde apporte un nouvel éclairage au personnage, et amène à de très nombreuses réflexions complémentaires à toutes celle déjà posées ici. Et cela prouve, encore une fois, formellement qu'il est nécessaire de s'informer tous azimuts, au-delà des ouvrages 10, 100, 1000 fois cités et ressassés, dont certains passages sont inexacts voire carrément faux (cela a été démontré ici-même). Donc place est maintenant à de nouvelles réflexions des visiteurs à partir de cet extrait. Et la publication de telles informations nouvelles n'est peut-être pas terminée...

Philippe-bis

Réintégration d'un commentaire :

Pour les visiteurs qui seraient de passage et qui ne connaissent pas mes petites habitudes : quand une chose est vraie, je l'approuve ou le prouve, quand une chose est fausse,  je le démontre, et quand je ne sais pas, je ne dis rien...

13 juin 2015

Clos Landar

Edition abonnés du Progrès du 12 juin

clos

Rappelons l'article publié le 30 mai par le groupe majoritaire gestionnaire de la ville :

 

Notre projet pour le  Clos Landar et le site des Collonges

Dans notre engagement de campagne et dans le programme que nous avons soumis au vote des Arbreslois, nous avions inscrit un projet hôtelier pour le Clos Landar.

Depuis notre élection, nous avons travaillé sur tout l’espace urbain constitué du Clos Landar et du tènement de l’ancienne maison de retraite des Collonges, dont le bâtiment va être détruit. Nous avons élaboré un projet global, présenté et validé par la Commission urbanisme, composée d’élus du groupe majoritaire et d’élus de l’opposition.

Ce projet comprend :

  • La restructuration de la propriété du Clos Landar . Nous sommes actuellement en liaison avec un porteur de projet privé dans le cadre d’un partenariat public-privé,la commune apportant le foncier et un investisseur privé réalisant tous les travaux de restauration du bâti. Ce projet vise à installer sur ce site privilégié un restaurant étoilé, un hotel de luxe de 20 chambres avec spa et balnéothérapie, un espace de réceptions.  La maison de Maitre Philippe sera restaurée dans son état d’origine et accueillera des chambres d’hôtes et un espace restauration propre.  Ce complexe hôtelier sera donc un outil essentiel à la promotion touristique de notre commune et du Pays de L’Arbresle.  Nous vous tiendrons régulièrement  informés de l’évolution de ce dossier.
  • La création d’un ensemble immobilier sur le site de l’ancienne maison de retraite Les Collonges comprenant  80 logements répartis en logements locatifs, logement en accession sociale à la propriété et logements en vente immobilière classique. Une résidence sénior de 40 logements sécurisés et adaptés au vieillissement est également prévue sur le site.

Il est d'ailleurs curieux de constater que ceux qui ont réfléchi sur ce lieu n'en parlent pas, après la quantité incroyable d'énergie qui a été dépensée à ce sujet, tant en actions, qu'en paroles ou en polémiques : peut-être qu'ainsi ils ont perdu leur raison d'être...

ajout du 1er juillet : le Progrès titre que le projet pourrait être officialisé à la rentrée

en effet il a été validé par la Commission urbanisme, il faut maintenant que le Conseil municipal l'approuve.

(à moins que le dragon, gardien des lieux, ne frappe une fois encore...)

1 juin 2015

Olga mère et fille (suite)

Nous avons déjà réfléchi sur les Olgas qui entouraient le duo Philippe/Papus, en abordant dans un premier temps Olga Pouchkine :

http://verlatradition.canalblog.com/archives/2015/05/03/31995490.html

Le temps est venu de s'intéresser à Olga mère et fille, c'est-à-dire à la Princesse Olga Gagarine et sa fille de même prénom. Nous partirons pour cela de la tombe de Lyon/Loyasse :

023

Nous savons que Olga princesse Gagarine issue de cette importante famille de l'aristocratie russe, proche de la Cour du Tsar, selon les indications de la tombe, elle est née en 1853 pour mourir à l'âge de 84 ans le 31 mai 1937. Il semblerait que, dans cette famille, on ait souvent porté le prénom Olga , car nous possédons la trace d'un portrait daté de 1827 (qui ne peut donc pas être celui de celle née en 1853 !)

olga_gagarine

Mme Olga Gagarine mère épousa un Léonide Chestakow ; à ce sujet il convient déjà de faire deux mises au point. Contrairement à ce qui a été affirmé, sans contredit ni rectification, d'une part la mère et la fille sont toutes deux nées à Odessa et non à Moscou : les différents documents officiels en font foi : documents d'état-civil (mariages et décès), registre des enterrements, recensements. D'autre part le nom exact n'est pas Chestakoff mais Chestakow ; la confusion semble avoir lieu du fait de la prononciation russe des noms se terminant par ow ou ov, ainsi on prononce le nom de la famille impériale Romanof alors qu'il s'écrit Romanov. Les Chestakoff existent bien, d'ailleurs encore de nos jours, il existe un site généalogique fort documenté, et n'ont aucun rapport avec la famille de Olga Gagarine. 

Dans son ouvrage Lumière blanche sur lequel nous avons déjà réfléchi, avec force détails  ( http://verlatradition.canalblog.com/archives/2015/01/29/31427448.html ) Olga fille  (c'est d'ailleurs, contrairement à des indications erronées, son seul prénom) indique être arrivée près de Lyon en 1898, ses parents habitant alors sur Sathonay le domaine des Grand Vignes (dont le lieu existe toujours) et qu'elle occupa par la suite. Il est d'ailleurs dit que Philippe y fit revenir les tourterelles...Dans un premier temps, elle épousa Herbert Augustus Marshall, citoyen anglais, né à Londres en Aout 1860 qui resta son époux jusqu'à sa mort en Avril 1912.

Olga Marshall participa pleinement à la période de vie de Philippe le maitre du Clos Landar et de tout son entourage, elle en témoigne dans ses écrits (on la voit également sur différentes photographies inédites mais présentées par divers personnes bien intentionnées), mais elle prend soin de préciser que n'ayant pas vécu les moments antérieurs à 1898,certains passages ne sont pas d'elle.

Nous savons qu'en 1905 ils habitaient toujours Sathonay puisque leur fille Victoire y est née :

victoire_fille_d_olga

Nous trouvons l'ensemble de la famille habitant les Collonges à l'Arbresle en 1911 : (archives du Rhône/recensement 1911)

collonges_1911_suite_suite

collonges_1911_suite_suite_suite

La famille se compose alors ainsi :

les parents, la grand-mère Olga Gagarine, le fils Philippe né en 1900, la fille Victoire née en 1905, et le second fils Albert né en 1908 (la fille Marie n'apparait pas)

Monsieur Marshall meurt (voir tombe de Loyasse) le 30 avril 1912 à un endroit saugrenu : au 105 de la Grande Rue de la Guillotière à Lyon, où se trouvait l'Hotel de l'Aigle en hommage à Napoléon Ier qui y séjourna. La célébration religieuse suivit le rite anglican puisqu'il appartenait à cette religion.

Depuis le 1er septembre 1897, la fille des Philippe, Victoire (comme nous l'avons déjà vu ici) épousa Emmanuel Lalande (alias Marc Haven)

faire_part_mariage_lalande_philippe

Et le couple se retrouve à l'Arbresle, Victoire décède fin août  1904 ; les Marshall et les Lalande se connaissaient donc forcément. Olga Marshall et Emmanel Lalande se trouvant veufs tous les deux, ils marièrent à Sainte Maxime en mars 1913.

faire_part_mariage_ste_maxime

publication_mariage_lalande

ste_maxime_1

Nous revenons sur un détail de ces différents documents : il ne fait aucun doute que Olga s'appelle bien Chestakow, qu'elle n'a qu'un seul prénom et qu'elle est née à Odessa ! (un document encore inédit concernant leur propriété à Sainte Maxime est en réserve de publication).

La place n'est pas ici d'évoquer la vie de Emmanuel Lalande ; il mourut fin août 1926 et Olga sa seconde épouse se retrouva veuve une seconde fois. Elle défendit avec âpreté la mémoire de Philippe : ainsi en 1935 elle publia sous le nom de Marie Emmanuel Lalande dans la revue l'Astrosophie (éditée par Francis Rolt-Wheeler) un article qui remet de nombreuses choses au point.

article_olga_titre

article_olga_titre2

article_olga

 

Ce n'est d'ailleurs pas sa seule participation à la revue puisque elle y collabora également sous le nom de Zhora et dans d'autres revues sous d'autres noms (il est amusant de constater que les deux Olga, Pouchkine et Chestakow, ont procédé de la même façon avec des nomen différents dans des revues identiques de l'époque, ce qui signifierait que l'épouse de Marc Haven ait, elle aussi, été Initiée ?)

En 1936, au Clos Landar, on la trouve alors avec sa mère Olga Chestakow née Princesse Gagarine, avec sa fille Victoire, sa fille Marie née en 1907 et le mari de cette dernière Charles Dosne (la famille Dosne perpétuera la succession de la propriété du Clos Landar mais sans parenté directe avec les Philippe, et justement à propos de ses successions, nous n'entrerons pas cela en ligne de compte, du fait de la complexité des possesseurs successifs du Clos).

archives du Rhône/recensement 1936

clos_1936

Quant à la famille Dosne, une tombe du cimetière est fort intéressante et permet plusieurs réflexions...et questions :

002

Elle récidive sa défense de Philipe en 1948 à la suite de la parution du livre du docteur Weber-Lauber, déjà évoqué ici notamment dans l'article un hôtel à l'Arbresle. Par la publication d'un ouvrage intitulé Lumière blanche où elle reprend plusieurs extraits de l'article de l'Astrosophie. Ce livre contient d'ailleurs quelques passages visiblement erronés pour ne pas dire plus, on peut se demander s'il ont été écrits d'origine, ajoutés( pagination modifiée d'une édition à l'autre...?)  ou modifiés  (idem pour les problèmes d'état-civil cités) : on pourrait considérer qu'il s'agit de notes d'humour à destination du lecteur crédule (par exemple l'annonce par Philippe de l'installation du train... qui existe déjà...), ce qui semble une habitude dans bien d'autres écrits concernant la vie ou les paroles du Mage Philippe...

Et donc elle décède le 28 décembre 1952. Elle repose dans la tombe des Regny-Philippe-Lalande  (dont la concession perpétuelle fut achetée par les Regny vers 1815) à Loyasse auprès de son mari Emmanuel sous le nom de Marie Lalande ; il est à remarquer qu'à la suite de son décès une plaque de marbre blanc (encore actuelle)  fut apposée sur la stèle sur les anciens noms gravés (certains figurent, comme Albert Philippe, sur les côtés), s'agit-il d'une volonté financée par la défunte ? En tous les cas cette plaque comporte une importante anomalie : la date de décès de Victoire, décédée le 29 août 1904 (tous les documents officiels concordent) et non le 25 septembre 1904 comme gravé !

29_aout_1904

st_le_loyasse

Plusieurs point évoqués dans cet article ont déjà été abordés sur ce blog, en plus des liens donnés directement, il est bon de cliquer sur les tags cités en bas d'article pour de plus amples informations...

Réintégration d'un commentaire : 

En effet, trop de choses sont écrites ou dites, souvent n'importe comment, et sont imposées par affirmation, ( "c'est comme ça et pas autrement") par des gens qui savent ou qui le sous-entendent : mais jamais sans démonstration. Ici, par soucis d'honnêteté et de précision, ce qui est présenté est, dans la mesure du possible, démontré. Et aussi par respect du lecteur, il n'y a pas de complément, de rectification en cachette : tout est là, à disposition, clairement. Parfois, de nouveaux éléments apparaissent, ce qui nécessite une rédaction complémentaire de l'article.

Je tiens à préciser que pour rédiger cet article, je n'ai consulté aucune publication récente, que ce soit livre ou parution internet : mon enquête n'a utilisé que des documents à la portée du public et que tout le monde peut consulter car facilement identifiable. Il n'y a donc pas de miracles ni de grands secrets en ma possession (d'ailleurs un secret est fait pour que l'on n'en parle pas), car mon éthique m'interdit ce genre de commerce. Et pour rester dans le mode positif, je n'aborderais pas le genre de méthodes que pratiquent certains auto-proclamés gardiens du dogme contrairement aux qualités préconisées par celui qu'ils osent appeler leur Maitre.

 

 

 

 

 

3 mai 2015

Et un, et deux, et trois Olgas (article complété par un voyage de Papus en Russie)

Lorsque l'on consulte les différents ouvrages ou documents ayant trait à Philippe de Lyon et à son entourage, on découvre pas moins de trois femmes d'origine russe portant le prénom de Olga ; il est vrai que ce prénom était fort courant à l'époque en Russie et notamment à la cour impériale ou dans son environnement immédiat.

Olga Pouchkine : plusieurs témoins ou biographes en parlent ou l'évoquent

-Philippe Encausse écrit :

Le second voyage en Russie se fit en été 1902 avec le Dr Lalande. Là ils allèrent en Crimée (à Dubler), propriété du Grand-Duc Pierre. On venait toujours les chercher pour accomplir ces voyages ; ils étaient escortés d’aides de camp des Grands-Ducs et entourés detous les égards et de toutes les prévenances possibles. J’ai revu, précise Mme Lalande, Mademoiselle Olga Pouchkine plusieurs fois après et ce fut elle qui me raconta qu’en voiture avec les Souverains.M. Philippe promit un fils à l’Impératrice et ce fut la Souveraine qui, cette fois, baisa la main du Maître. Olga M. P. en avait les larmes aux yeux. Cette promesse se réalisa plus tard, en 1904.

- il cite là un extrait de Lumière Blanche signé Marie-Emmanuel Lalande

-Henri Rollin, en ce qui concerne la rencontre de Philippe avec le couple impérial, explique dans l'apocalypse de notre temps :

...Philippe fut introduit auprès de l'empereur Nicolas II et de l'impératrice Alexandra à la suite d'une indiscrétion d'un Martiniste...les documents russes concordent tous avec les souvenirs de M.Paléologue pour en faire tomber la responsabilité sur les deux Monténégrines, la grande-duchesse Militza, épouse du grand-duc Pierre Nicolaîevitch, et sa soeur la princesse Anastasia Romanovski, duchesse de Leuchtenberg, épouse du grand-duc Nicolas Nicolaïevitch.

-Serge Caillet dans son Monsieur Philippe l'ami de Dieu reprend ces éléments et donne des précisions quant à Olga Moussine-Pouchkine (Olga M.P. dont parlent Marie Lalande et Philippe Encausse) :

Au demeurant, Papus a tôt rencontré à Paris des aristocrates russes notamment dans l'entourage d'Alexandre Saint-Yves d'Alveydre, son maître intellectuel...et il fréquenta Olga Moussine-Pouchkine, violoniste des théâtres impériaux, qui venait parfois en tournée à Paris. Cette dernière ayant reçu de lui l'initiation de Supérieur Inconnu, avec le nomen Hathor, le 30 juillet 1897, trois loges martinistes avaient vu le jour, à Moscou, Wladimir et Saint Petersbourg, qui recrutèrent dans l'aristocratie russe. En juillet 1899, Olga Moussine-Pouchkine fut d'ailleurs nommée officiellement grand-maître de l'Ordre Martiniste pour la Russie.

Ces faits sont d'ailleurs confirmés par un article de Serge Caillet publié sur le site de l'Institut Eléazar et ses propos ne laissent aucun doute :

Initiée en 1897, la violoniste Olga de Moussine-Pouchkine a représenté en Russie, dès janvier 1899, le Suprême Conseil de l’Ordre Martiniste, et elle favorisera peu après la rencontre de Monsieur Philippe avec les grandes-duchesses Anastasia et Militza, qui le présenteront ensuite au couple impérial. En décembre-janvier 1900, Papus se rendra lui-même à Saint-Pétersbourg, et en février 1900, L’Initiation rend compte d’une visite d’une délégation martiniste en Russie, qui y précédera de peu Monsieur Philippe lui-même.

http://institut-eleazar.blogspot.fr/2011/02/serge-marcotoune-et-la-science-secrete.html

-le Mercure dauphinois publie dans un album photos consacré à Monsieur Philippe les même éléments dans une note en bas de la page XII.

En ce qui concerne cette Olga si méconnue mais si importante dans les relations Philippe/Papus/Russie, on peut lire encore sur le site Omrunis http://omrunis.canalblog.com/archives/2011/01/07/19661317.html

olga_pouchkine

enfin la voilà en photo en tant que violoniste :

olga agrandi

Nous avons vu que Papus parlait de ses trois Maitres http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/11/23/31010903.html, et bien Jean Saunier dans sa monumentale biographie de Saint Yves d'Alveydre, propose : ...on peut se demander si la démarche (le contact avec la Russie) ne lui a pas été indiquée par son vieil ami ou quelqu'un de l'entourage russo-polonais de Saint Yves...il rêva probablement à exercer une influence par l'intermédaire de Philippe et de Papus...Rappelons-nous que sa femme, la Comtesse Keller, Marie-Victoire, comtesse de Riznitch-Rzewuska, décédée le 7 juin 1895, était née à Odessa le 24 décembre 1827.

Le titre de cet article présentait trois Olgas, mais la richesse d'informations concernant Olga Pouchkine fait que nous aborderons la princesse Olga Gagarine et sa fille lors d'un prochain article où nous verrons qu'elles ont subi quelques manipulations.

Et vous vous souvenez de la rue du Parfait Silence (Cagliostro)  voisine de la rue Tête d'or ? http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/11/20/30993524.html

Et bien :

olga pouchkine en russie

 

 

 

 

 

 

 

1 mai 2015

Le poids des mots...

Quand nous jouions à la marelle,

Cerisiers roses et pommiers blancs

J'ai cru mourir d'amour pour elle

En l'embrassant...

Sauf que chez moi les fleurs des cerisiers sont blancs et celles des pommiers sont roses...A moins qu'il y ait eu une évolution génétique en quelques dizaines d'années...Et personne n'a jamais rien dit !

Voilà une preuve que l'écrit même faux peut être pris pour vérité ! Je reviens sur l'un de mes sujets favoris, celui de Nizier-Anthèlme Philippe, dit Maitre Philippe de Lyon. Avec l'évolution du temps, l'évolution des connaissances, l'évolution des techniques, il est apparu que beaucoup de choses écrites à son sujet, que ce soit pour sa vie, que ce soit pour ses paroles, que ce soit pour son message, ont été soit manipulées soit inventées.

On peut dénombrer quelques chercheurs sérieux, mais qui ont toujours respecté le personnage ainsi que sa vie personnelle, qui ont abordé le sujet : Serge Caillet dans son livre Monsieur Philippe l'ami de Dieu (réédité), les Editions Arqa dans leur livre Enseignements oraux de M.Philippe de Lyon ainsi que sur leur site internet   http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/ , le site spécifique http://www.philippedelyon.fr/ , et le présent blog. On peut citer également les travaux de l'association Maitre Philippe. Toutes ces personnes se sont efforcées de démontrer en suivant une certaine éthique, que parfois la vérité a été modifiée ou manipulée, une éthique qui s'efforce de comprendre et de respecter son message.

Et pourtant, on constate que la majorité des suiveurs de Maitre Philippe ignore complètement toutes ces mises au point et en reste aux anciennes parutions, sans aucun évolution de  leur vision des choses. Alors qu'il apparaît comme certain que des compte-rendus de séances ont été arrangés pour ne pas dire plus, qu'un doute sérieux plane sur les Carnets dits de Victoire Philippe (qui sont modifiés sans avis d'une édition à l'autre), que des faits rapportés sont impossibles pour des questions de date, que parfois à l'intérieur du même ouvrage se retrouvent des contradictions, etc... Et nous ne reviendrons pas ici sur le message du mage Philippe souvent présenté avec les mots d'un catéchisme dont les auteurs méconnaissent de nombreux faits qui semblent leur échapper ; ce blog s'est efforcé depuis longtemps de présenter, d'expliquer ces faits, ces contradictions, ces oublis.

Il ne faut pas oublier aussi que tout ensemble possède un corps, une âme, un esprit, shéma présenté par un triangle équilatéral dont les côtés et les angles sont égaux ; et que, par exemple, si nous appliquons ce shéma a un être humain, une inégalité amène alors un dysfonctionnement, un problème de santé. Il en est ainsi pour M.Philippe (que je préfère appeler mage, déjà et encore à démontrer) et il convient d'en célébrer le souvenir selon ce shéma. Et ne pas oublier, par exemple, en ce qui concerne ce blog, qu'il n'est en concours avec personne, avec un seul but : servir au partage de la vérité.

Et il est très important de reprendre connaissance de l'article intitulé avertissement du 31 aout 2014, concernant les règles d'éthique appliquées par ce blog : http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/08/31/30501644.html et qui font sa force et sa richesse.

Et comme toujours, la lecture des commentaires ci-dessous est fort instructive...

Et n'oublions pas que, lorsque l'on montre la lune, ce n'est pas le doigt qu'il faut regarder...

 

 

24 avril 2015

Portes ouvertes du clos clos (Clos Landar de Philippe de Lyon)

visite clos

Attention ! Travaux dans l'Arbresle :

Pour éviter les déviations éventuelles, au grand rond-point d'entrée en provenance de l'ex RN 7/A89 (depuis Lyon) et de la Vallée d'Azergues (depuis  Lozanne) prendre RN7 direction Tarare/Roanne puis Centre-ville à gauche, continuer jusqu'à carrefour central et là à droite direction Mairie.

mais il semblerait ce matin que toutes les rues soient réouvertes

(fléchage de couleur)

 

 

Né le 25 avril 1849 : l'association Maitre Philippe proposera donc un gateau avec 166 bougies...

018

 

21 avril 2015

Même Papus victime d'erreurs officielles !

Nous avons vu, au fil des articles, combien d'erreurs ont parsemé, volontairement ou pas, aussi bien la vie du Mage Philippe de Lyon, que celles de sa famille ou de son entourage, tant dans les recensements, les actes d'état-civil, les cadastres et témoignages de l'époque. Et bien le docteur Gérard Encausse, dit Papus, né, rappelons-le, le 13 juillet 1865 à la Corogne, a lui aussi été victime de telles anomalies, ainsi on peut consulter ci-dessous un certificat délivré le 3 juillet 1888 par la faculté de Médecine de Paris :

médecine paris

Il y est donc né le 13 juillet 1885 ! Nous savions qu'il pouvait être un génie, mais à ce point...à l'âge de 3 ans !

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31 mars 2015

Le couvent des Ursulines et Inès Santa Maria, Marc Haven, Cagliostro et ...Max Théon ?

Une personne fort discrète fut très souvent présente dans l'entourage du mage Philippe : Inès Santa Maria née à Buenos Aeres en Argentine le 15 avril 1846 et décédée à l'Arbresle le 15 aout 1913 (document officiel d'état-civil).

On nous dit que Nizier-Anthèlme l'avait missionnée à la vente aux enchères à la bougie de l'ancien couvent desUrsulines situé à l'entrée de l'allée menant au Clos Landar, elle augmenta ainsi la vente de 50 francs et remporta les enchères comprenant l'ancien couvent et la propriété l'entourant. Cette propriété fut ensuite dévolue aux époux Chapas et devint officiellement hopital militaire pendant le conflit 1914/1918.

couvent_chapas

On la retrouve en 1901, 6 rue du Boeuf à Lyon, servant de boite aux lettres dans les affaires de Russie, et à la même date aux Collonges avec Emmanuel et Victoire Lalande née Philippe ; en 1906 elle y vit encore ainsi qu'en 1911.

Elle décède donc à l'Arbresle, vraisemblablement aux Collonges le 15 aout 1913 et elle repose dans le cimetière municipal ; sa tombe a la particularité d'accueillir également Mme Louise Chapas née Grandjean (son mari Jean reposant seul au cimetière de Loyasse, nous ne nous arrêterons pas sur les péripéties avancées soi-disant sur cette séparation). Et comme toujours dans ces affaires Philippe nous découvrons une nouvelle anomalie : Mme Chapas est déclarée être née Graudjean !

Voici donc cette tombe :

003

approchons nous pour mieux distinguer les plaques :

006

n'avez vous rien remarqué ? par exemple le monogramme figurant sur le chapiteau : SM pour Santa Maria

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regardons le de plus près

005___Copie

cela ne vous rappelle rien ? quelque chose déjà présenté sur ce blog

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édition originale par Marc Haven (Emmanuel Lalande) présentant le sceau de Cagliostro

et on pourrait aussi, avec un peu de malice, ajouter le symbole utilisé par Max Théon :

symbole théon

3 mars 2015

L'AA cléricale de Toulouse avec un petit tour à Loyasse

En 1989 est paru aux éditions du Rocher un livre signé Gérard Galtier intitulé : Maçonnerie Egyptienne, Rose-Croix et Néo-Chevalerie, les Fils de Cagliostro. Il s'agit d'un ouvrage monumental d'environ 500 pages consacré à l'histoire de certains courants initiatiques sur une période s'étendant de la fin du XVIII ième siècle à nos jours (présentation de la quatrième de couverture)

g_galtier

Le contenu peut en paraître parfois quelque peu complexe, mais il est d'une richesse infinie pour ceux qui s'intéressent à ce sujet. L'auteur aborde non seulement les groupements initiatiques maçonniques mais également martinistes et rosicruciens. Il serait bon d'ajouter ...et autres. On y retrouve des noms souvent cités dans les articles de ce blog : Cagliostro, Papus, Haven, Péladan, Stanislas de Guaita, Bricaud, Saint Yves d'Alveydre, etc..., ces noms venant bien souvent en relation avec Nizier-Anthèlme Philippe dit Maître Philippe de Lyon.

Une ville également attire très souvent l'attention au cours de la lecture des pages : Toulouse, que de nombreux de ces personnages fréquentèrent. Il est absolument impossible de faire un tableau complet de tout cela, avec ses tenants et ses aboutissants.

En ce qui concerne cette ville, nous nous contenterons d'évoquer l'une des sociétés qui y "fleurirent" (ce mot doit évoquer quelque chose pour les amateurs d'Occitanie) : l'AA que Gérard Galtier classe parmi les société secrètes religieuses.

Il nous la présente comme une société secrète religieuse aussi discrète que puissante. AA ? Associatio Amicorumcongrégation chrétienne de charité qui subsista du milieu du XVII ième au milieu du XIX ième siècle. Elle ne fut connue que par la divulgation de ses archives au XIX ième (qui firent l'objet d'une étude parue en 1913 par le Comte Henri Bégouën). L'AA fut fondée vers 1630 par un Jésuite et se consacrait au perfectionnement moral de ses membres ( religieux et laïcs), l'entraide, la prière et l'évangélisation des malades et prisonniers , l'une des raisons de son secret était la modestie et l'humilité. Elles (car il y en avait d'autres d'importance moindre) s'engagèrent politiquement à la Révolution et pendant l'Empire pour défendre les prêtres réfractaires. Celle que nous abordons ici existait à Toulouse en concomitance avec de nombreuses sociétés plus ou moins secrètes religieuses ou initiatiques (il est à remarquer que bon nombre se présentaient comme des sociétés savantes de l'Art, poésie, musique).; le livre les étudient sur de nombreuses pages... 

Mais, lorsque l'on approfondit les recherches, on découvre d'autres sources quant à l'AA : de très nombreuses pages lui sont consacrées dans Action pastorale et problèmes sociaux sous la Monarchie de Juillet (livre numérisé en Google books). Enfin, une étude fort documentée est parue sur le site de Bibliophilie Occultiste et Maçonnique : il n'est pas possible ici de reprendre cette étude fort longue et documentée, mais en voici le lien : http://pierrepainblanc.blogspot.fr/2008/07/une-socit-secrte-decclsiastiques-aux.html

Nous retiendrons le passage final (copie) :

En même temps, derrière cette congrégation ou Société visible, il y en avait une autre, occulte. C’était une véritable Aa, dont l’existence était un mystère, et le nom des membres un mystère plus grand encore. On comptait parmi eux plusieurs personnages politiques. Les réunions étaient secrètes et certains membres, notamment le prince de Polignac, ne s’y rendaient que déguisés. Avant d’être admis dans cette association, il fallait jurer le secret le plus absolu, promettre une obéissance aveugle à des chefs et à des mots d’ordre qu’on ne connaissait pas.

AAecclesiastiques (tirage à 100 exemplaires dont aucun ne sera vendu)

 

Il faut remarquer que cette AA (et d'autres) semble fort hermétique... peut être que, pour ne pas rester dans le brouillard et comprendre, il convient d'avoir un esprit angélique. Cet article peut être complété par une étude publiée par la Société Perillos  où dans une étude consacrée à l'Abbé Saunière on découvre des élément sur AA ainsi qu'une photographie de Philippe Encausse devant le tableau représentant son père..D'autant plus que nous connaissons l'attachement de Philippe de Lyon pour Toulouse : son titre de protecteur d'une société savante, son double prix remis par le docteur Surville (je dis bien : Surville), l'imprimeur de sa thèse médicale. Et qu'une plaque figurant sur sa tombe de Loyasse a disparu (je dis bien disparu) lorsque les héritiers auto-proclamés de la tombe ont donné ordre d'en faire le ménage ! Il est à remarquer que maintenant un poussin en plastique jaune y voisine une vierge sans mains, le tout du plus mauvais gout !

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29 janvier 2015

Quelques nouvelles de Philippe ...

D'abord pourquoi Philippe ? Parce qu'il l'a dit lui-même à Olga Lalande, seconde femme de son gendre, Emmanuel Lalande connu sour le nomen de Marc Haven, et qui fut longtemps sa confidente : tu m'appelleras Philippe. Gérard Encausse (Papus) lui-même disait et écrivait avoir du mal à l'appeler Maitre et se contentait de Monsieur Philippe, et pourtant ils ont beaucoup travaillé ensemble notamment lors de leur ...mission en Russie.

Pour en revenir à ce quelques nouvelles dont certaines mériteront un plus ample développement ici-même, les voici :

 -la soeur Josephte de Nizier-Anthèlme :

Un historiographe a publié un arbre généalogique de la famille Philippe avec cette soeur Josephte née en 1850 et morte en 1855.(on remarquera que les dates sont fort précises et ne laissent place à aucune ambiguité).  Or ce même historiographe fait paraître des extraits d’un futur ouvrage sur au moins deux sites différents, et il nous apprend que cette soeur est morte dans les bras de Philippe à l’âge de 25 ans !!! Il serait au minimum nécessaire d’expliquer un tel changement, au moins par soucis d'éthique et de respect du lecteur, car il est évident que l'une de ces informations est fausse et l'Histoire est une science exacte. Nous avons déjà constaté trop d'anomalies dans ce dossier

-Nizier-Anthèlme garçon-boucher :

Dans Lumière blanche que Olga Lalande signa sous le nom de Marie Emmanuel Lalande, nous dit qu'il habita quelques temps chez son oncle Vachod qui était établi comme boucher à Lyon (à la Croix Rousse) faisant des courses pour son oncle, mais sans faire partie du commerce de boucherie. Personnellement j’ai toujours eu de sérieux doutes quant à son implication directe dans le métier de boucherie, d’autant plus qu’un recensement de cette époque ne le fait pas apparaître avec les deux autres apprentis bouchers logés par son oncle. J’ai lu quelque part ailleurs qu’il était chargé des livraisons aux clients et qu'il consacrait son temps libre à ses études. Si cela était, une fois encore on nous a raconté un leurre en poussant le vice en le présentant avec un tablier de boucher blanc comme neige.

-la médaille de Campo dei Fiori : 

Cette médaille est souvent évoquée dans la succession de Yvon Leloup l'un des disciples de Philippe, qui continua toute sa vie a utiliser le nomen devenu pseudo de Sédir. Il est intéressant, et même comique (mais nous n’en sommes plus à cela près) de voir que trois versions circulent quant à son origine : un développement complet en aura lieu prochainement ici-même. S’il y a trois versions, forcément deux parmi elles sont fausses : il restera à chacun de déterminer lesquelles…D'autant plus qu'il y a de sérieux doutes sur l'un des personnages qui l'aurait découverte.
 
-l'école de magnétisme :

Aucun doute ne subsiste quant à la création de l’Ecole de magnétisme de Lyon, rattachée à celle de Paris fondée par Hector Durville ; sa création a été réfléchie en octobre 1895 par Papus lui-même (qui dirigeait celle de Paris). Son fils en publia même le projet écrit de la main de son père où il est bien précisé que les statuts de Lyon sont les mêmes que ceux de Paris. Mais, à ce sujet,  Marie Emmanuel Lalande (autrement dit Olga Marshall née Chestakoff) dans son ouvrage Lumière blanche. Elle préface ainsi l’un de ses chapitres : les notes qui suivent sont celles indiquées aux séances dites » Cours de Magnétisme « . Je les transcris avec les dates. et elle détaille quelques paroles notées de Monsieur Philippe… jeudi 13 décembre 1894…le détail suit …dimanche 9 juin 1895…idem …Jeudi 27 décembre 1894…idem mais le comble est le Lundi 17 juin 1895 : le gouvernement ayant admis le magnétisme, il faut que l’école de Lyon domine les écoles de Paris et de Nancy… Nous ne pouvons que féliciter l'auteur des propos rapportés par Olga Lalande pour ses dons de clairvoyance : parler ainsi d'une école qui n'existe pas aux dates indiquées !

-Olga née Chestakow, veuve Marshall puis veuve Lalande :

Une réédition de son livre la présente en quatrième de couverture comme née Marie Olga Chestakoff à Moscou. Or, elle n’est pas née à Moscou mais à Odessa, les actes d’état-civil en font foi (mariage 1913 avec Emmanuel Lalande à Sainte Maxime+ différents recensements). D’autre part, toujours pour l’état-civil, son seul prénom était Olga (mariage 1913/différents recensements/naissance de sa fille/ convoi funéraire 1952 pour Loyasse). Enfin le père Léonide ne s’appelait pas Chestakoff mais Chestakow (ou ov). La confusion vient de la prononciation du ov russe ; ainsi on ne dit pas Romanov mais Romanoff. Là encore nous retrouvons l’orthographe Chestakow (ou ov) dans les différents documents tels acte de mariage, acte de naissance de sa fille Victoire, recensements, convoi funéraire. Enfin la généalogie de l’importante famille Chestakoff est publiée sur un site spécifique tenu à jour avec force détails par les descendants actuels : Léonide le père n’y figure nulle part. Un article complet lui sera consacré, d'autant plus que je peux présenter maintenant d'autres documents officiels !

Voilà donc en un chapitre quelques anomalies que nous constatons, preuves à l'appui, et cela en complément de maints faits et méfaits déjà décrit ici-mêmes ! Mais attention ! Comme cela a été indiqué, toutes ces démonstrations ne remettent en aucun cas en question la personnalité du mage Philippe, et la qualité de son travail dans les soins, son aide aux pauvres et déshérités : ce blog n'est pas une entreprise de démolition mais entend que tous les propos tenus sur sa vie et ses paroles soient les plus exacts possible, et ne s'en tiendra jamais aux "on dit que", "untel a écrit que", "tels documents secrets existent", expressions qui remplissent de nombreux écrits sur le sujet et que certains prennent pour vérité.
A suivre...
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Prise de chez moi la maison d'un voisin, un certain Nizier-Anthèlme Philippe appelé Maître Philippe de Lyon...auquel je dis bonjour tous les matins en ouvrant mes volets...
 
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