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Sur les Chemins de la Tradition
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Qui suis- je ?

Je fus femme de ménage dans les pyramides, devenu rat de bibliothèques...passionné de recherches dans la Connaissance, de rencontres (certaines épicuriennes et mystiques) , partages, échanges. L'âge venant je me suis mis quelque peu en isolation avec pour devise principale des orteils aux oreilles...et dans un passé récent devenu un être rayonnant...Tous ces mots ont souvent des valeurs cachées...comprenne qui pourra...Cherchant devenu Passeur...

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ordre du temple
10 avril 2020

Propos de Bernard de Fontaine, dit de Clairvaux, sur la Connaissance

On me questionne sur Bernard de Clairvaux...alors je réédite !

extrait du sermon 36 sur le Cantique des Cantiques

L'Apôtre le dit : celui qui pense savoir quelque chose ne sait pas encore comme il faut savoir (1 Co,8,2). Tu vois qu'il n'approuve pas celui qui sait beaucoup de choses mais qui ignore la manière de savoir. Et dans cette manière de savoir, tu vois que l'Apôtre situe le fruit et l'utilité de la connaissance. Pourquoi parle-t-il ainsi de la manière de savoir ? Pour que tu saches dans quel ordre, avec quel soin et dans quel but  il s'agit de connaître chaque chose. Dans quel ordre : pour que tu donnes la priorité à ce qui fait mûrir plus vite le salut. Avec quel soin : pour que ton ardeur aille d'abord à ce qui stimule d'avantage l'amour. Dans quel but : pour que tu ne recherches ni la vaine gloire ni la simple curiosité, ni rien de semblable, mais seulement ton édification et celle du prochain.

Il est des hommes, en effet, qui veulent savoir dans le seul but de savoir : indigne curiosité. Il en est d'autres qui veulent connaître pour se faire connaître : indigne vanité. Ils n'échappent pas à la moquerie de ce poète satyrique qui disait d'eux : pour toi savoir n'est rien, si personne ne sait que tu sais. Il en est d'autres encore qui veulent savoir pour vendre leur science, en tirer de l'argent, par exemple, ou des honneurs : indigne profit. Mais il en est aussi qui veulent savoir pour édifier : c'est la charité. Il en est d'autres qui veulent savoir pour être édifiés : c'est la sagesse.

Seules ces deux dernières espèces d'hommes n'abusent pas du savoir, puisqu'ils veulent comprendre afin de faire le bien. Bonne est l'intelligence pour ceux qui la font passer dans leur vie. Mais que tous les autres entendent cette parole de Saint Jacques : celui qui connaît le bien et ne le fait pas commet un  pêché. C'est comme si on disait, par mode de comparaison : celui qui prend de la nourriture mais ne la digère pas se fait du mal. Ainsi, on peut ingurgiter beaucoup de savoir dans l'estomac de l'âme, qui est sa mémoire. Mais ce savoir devra bien être considéré comme pêché s'il n'a pas été chauffé au feu de l'amour, et s'il n'a pas été ensuite réparti et assimilé par ce que nous appellerons les organes de l'âme, c'est-à-dire sa conduite et ses actions. Car il s'agit que notre savoir, à partir du bien qu'il connaît, se transforme lui-même en bien, dans une vie et un comportement qui porteront témoignage de cette transformation.

retranscrit par Pierre-yves Emery, frère de Taizé aus éditions Desclée/1979

Que voilà un bien beau texte où savoir, connaissance, charité, sagesse, sont abordés ! On remarquera que pas une seule fois le thème de la Religion n'y est abordé (hormis les deux citations évangéliques), ce qui souligne bien l'Universalité du message, Universalité hors du conditionnement temporel, hors du conditionnement spatial. Une leçon de sagesse.

Je sais qu'en lisant ces lignes, certains habitués de mon blog vont sourire, si ce n'est rire : car dans les sujets qui nous intéressent en commun, nous avons rencontré, nous rencontrons encore des personnes qui ne vivent que par les défauts ainsi dénoncés, uniquement dans le but de profits égotiques...

Le portrait ci-dessous est celui qui illustre déjà mon article sur Bernard et l'Ordre du Temple  http://verlatradition.canalblog.com/archives/2015/07/11/32343378.html

bernard

et je ne résiste pas à la tentation de présenter la photographie d'une plaque (maintenant disparue) figurant à la porte d'un certain chateau du Beaujolais

IMG_0002 - Copie

et les commentaires d'origine ont été conservés...

12 février 2018

Etre Chevalier dans le monde d'aujourd'hui : réédition pour un HOMMAGE

J'ai déjà par deux fois publié ce texte. Si je le refais aujourd'hui c'est pour une ciconstance très particulière : le départ de son auteure. C'est avec une très grande émotion que je salue ici la mémoire de Marie-Lise T. Car je lui dois tant : nous avons travaillé ensemble plusieurs années, lors de rencontres mensuelles en petit comité à Paris, notamment dans une extraordinaire bibliothèque privée. C'est elle qui m'a appris à travailler comme je le fais ici et qui a pleinement contribué à ma richesse de l'Esprit : sans elle, ce blog n'existerait pas ainsi !

Ainsi, justement ce texte remarquable intitulé : Être chevalier aujourd'hui ? et dont je me suis permis de relever quelques extraits.

Le monde change, le cycle change, tout change autour de nous. Et parce que tout change et qu’on comprend que tout doit changer, on prend la décision, chacun à l'heure qui est la sienne, de travailler à ce changement. Ainsi quand on a pris conscience de la nécessité pour le monde de s'élever au plan de spiritualisation qui doit être le sien en cette nouvelle ère, on décide de retrousser ses manches afin d'aider à cette difficile parturition.

Quelle tâche enthousiasmante que de participer à l'avènement d'un âge nouveau ! Quelle œuvre satisfaisante pour l'esprit que d'aider les autres à progresser sur le chemin qu'on juge le meilleur ! L'être s'enflamme vite, et d'autant plus qu'il est persuadé d'œuvrer dans le sens de ce qu'il considère comme le summum bonum. Parce qu'on a découvert, derrière l'arbre des apparences, la forêt du monde neuf qu’on veut contribuer à mettre au jour pour le commun des hommes, on croit, de bonne foi, s'être définitivement dégagé des liens étroits d'une vue limitée et d'un égoïsme desséchant. ...

On n'est pas bâtisseur seulement parce qu'on sait qu'il y a quelque chose à bâtir. On n'est pas chevalier simplement parce qu'on sent que cela peut apporter une dimension nouvelle. La Forêt de toutes les conquêtes est à jamais la Forêt Aventureuse des légendes du Graal, et nul n'y pénètre qui ne sait pas maîtriser sa monture et manier l'épée. Perceval lui-même, le chevalier par excellence, celui qui plus que tout autre avait, avant même que de savoir qu'il existait une chevalerie, l'âme chevaleresque, Perceval lui-même est allé faire son apprentissage chez plus expérimenté que lui : Gornemant de Goort, son parrain, qui lui enseigna l'art de monter, l'art de se servir de ses armes. Et malgré les dons naturels de Perceval, malgré toute sa bonne volonté, malgré tous ses efforts, il lui restait tant à apprendre.

... Car la chevalerie est un pèlerinage avant que de devenir un état. Con-quérir, c'est chercher ensemble. Il n'y faut pas l'orgueil. Il n'y faut pas l'ivresse. Il y faut le désir, la confiance et la joie. Il y faut la sagesse et la persévérance. Il y faut, absolue, la démission de soi. ... ... La conscience de soi est en effet, parmi les vertus chevaleresques, la première de toutes et la plus éminente. Non pas « qui suis-je ? », mais « que suis-je ? ». Le chevalier se définit par rapport à un Ordre, qui est le microcosme dans lequel il évolue et dont il est une cellule. Dans un corps, le bras, la jambe, l'estomac sont d'égale importance pour la vie de l'ensemble. Ce qui seul importe, c'est que le bras assume sa fonction de bras, la jambe sa fonction de jambe, l'estomac sa fonction d'estomac. C'est que chaque membre, chaque organe ait pris conscience de la responsabilité que sa fonction implique dans la vie globale de l'organisme. C'est que chacun ait pris conscience, tout simplement, qu'il a une fonction à remplir.

Être chevalier, c'est se vouer à l'action. Il y a une circonspection, une prudence, qui sont la marque de l'authentique chevalerie. Le chevalier ne se lance pas dans l'action sans prendre la mesure des choses et, en tout premier lieu, de soi. La vraie bravoure n'a de place ni pour la témérité, ni pour l'indifférence. La conscience de soi n'a de place ni pour l'orgueil, ni pour la fausse humilité. Le chevalier parfait est celui qui sait aussi bien retenir ses élans que se lancer dans l'aventure, marcher en tête qu'assurer l'arrière-garde. Dans la Règle du Temple, celui qui manquait, fût-ce une seule fois, à cette éthique fondamentale ne pouvait plus jamais exercer la fonction de commandeur au combat. Il risquait les fers, ne pouvait plus porter le gonfanon et demeurait passible de la perte de l'habit. La Règle était très dure pour ceux qui, pour quelque raison que ce soit, pouvaient mettre en péril la vie d'un Frère, de la Maison ou de l'Ordre dans son ensemble. Non nobis. C'est cette humilité fondamentale, ce don de soi, qui sont exigés de plus en plus expressément du chevalier à mesure de sa progression vers l'état de chevalerie. ...

La chevalerie d'aujourd'hui n'a pas besoin plus que celle d'hier de matamores et de héros empanachés. Bien au contraire, le chevalier fait œuvre de chevalerie chaque fois qu'il agit dans le silence. Il y a, dans le cœur du chevalier authentique, l'obscur et terrible combat de Cyrano de Bergerac, jusqu'au bout de la quête, jusqu'à la démission du soi. « Bienheureux le serviteur qui ne se glorifie pas plus du bien que le Seigneur dit et opère par lui, que du bien que le Seigneur dit et opère par un autre. » La Règle franciscaine est une Règle de chevalerie. Saint François n'aspirait-il pas lui-même à devenir troubadour, ou chevalier ? Le chevalier de tous les temps n'est qu'une voix parmi l'infinité des voix qui chantent depuis toujours le chant sublime des Créatures. Entre la Créature et le Créateur, il y a cette mélodie subtile qui s'exhale de l'être qui s'est reconnu, et qui s'immerge pour atteindre les rivages nouveaux de l'au-delà du soi. ...

Si vous aviez voulu lire le texte complet, qui aurait été trop long pour figurer ici, vous auriez pu consulter http://www.orphica.fr/etre-chevalier-aujourdhui.html mais ce lien est devenu obsolète par suite du décès de son auteure.

 

chevalier

 

Merci Marie-Lise...(lorsque nous étions en expédition dans les ruines d'une Abbaye)

marie lise

 

 

 

4 novembre 2017

Un texte sur les pauvres Chevaliers du Christ (réédition avec annotation)

DIM-CAMP 110

DIM-CAMP 106

 

Et maintenant...

et maintenant

toi

frère en humanité

frère en Christ

si tu désires oeuvrer en compagnie d'hommes

sincères

mais imparfaits

viens avec nous

si tu recherches les peines journalières

la souffrance constante

viens avec nous

si tu ne redoutes point les échecs

viens avec nous

si tu veux entendre l'appel lancinant

des perfides tentations

viens avec nous

si tu veux connaitre le doute

parfois

le désespoir

viens avec nous

si tu veux bien ne pas toujours contempler les étoiles

si tu veux regarder à tes pieds les misères de ce monde

viens avec nous

si tu veux défendre la veuve

protéger l'orphelin

viens avec nous

si tu veux lutter pour et avec les opprimés

viens avec nous

si tu veux abandonner tes métaux au vestiaire

rejeter le vieil homme

oublier ton érudition

ta science

ton initiation

ton ignorance

viens avec nous

si tu veux que soit remise en cause

le lendemain

la révélation de la veille

viens avec nous

si tu veux endosser l'habit de noces

qui te fait pareil aux autres

tes frères

qui que tu sois

d'où que tu arrives

viens avec nous

et si tu veux offrir jusqu'à ton dernier centime

jusqu'à ta dernière heure

jusqu'à ton dernier souffle

ton ultime regard

si tu veux tout donner

tout abandonner

pour le service de l'Homme

ton prochain

en servant l'Homme spirituel

le Christ

alors

n'hésite pas

cherche nous

nous les pauvres chevaliers du Christ

champions des causes perdues.

Peronnik

remarque importante : j'ai retrouvé ce texte dans mes archives personnelles collectées vers 1980 pour une étude historique du Beaujolais, je l'ai choisi pour le sujet abordé concernant l'état d'esprit des Chevaliers et non pas pour l'appartenance de son auteur à une résurgence templière que j'ignorais alors.(voir information en commentaire)

chevalier

arthous

et puis...réintégration de deux de mes commentaires...

  • Ce texte a toute une histoire et correspond à la résurgence templière venue de l'entourage du Maréchal Lyautey au Maroc, la chaine de Anne (que je n'appellerai pas autrement), dont d'importants travaux de réflexion furent menés par l'alchimiste Jacques Breyer dans la tour des Béatitudes du château d'Arginy (voir photos sur ce blog) dans le Rhône. On peut encore voir la tombe, un menhir de granit rouge du dernier GM, Maxime de Roquemaure, dans un petit village beaujolais. Cela a donné lieu à de nombreuses légendes modernes.
  • Précision quant à la chaine d'Anne : Don Carlos Mas y Aranda fut assassiné en Algérie à Oran en 1878 par un Jésuite fanatique. Détenteur d'une filiation templière dite de la Caverne espagnole, il transmit cette filiation sur son lit de mort à Anne, née à Mascara (sa fille ?). Cette dernière par mariage devint Anne Montjo-Héry bien plus tard héroïne de la Résistance, Maxime de Roquemaure était l'un de ses proches et perpétua cette filiation templière. (Daniel Réju)

 

7 août 2017

Désordres entre Ordres

Le titre aborde les dissensions qui eurent lieu en Palestine entre l'Ordre des Templiers et l'Ordre des Hospitaliers. Ceci pour faire court car le titre officiel du second n'a jamais été défini avec exactitude : l' Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem en est le plus complet, mais il existe différentes variantes. Les Hospitaliers furent en contact direct avec la Palestine, Chypre, Rhodes et Malte.

Au sujet de ces deux Ordres, je conseille la lecture et l'étude des deux articles de Wikipédia, forts complets :

Ordre du Temple - Wikipédia

Cet ordre fut créé à l'occasion du concile de Troyes, ouvert le , à partir d'une milice appelée les Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon. Il œuvra pendant les et à l'accompagnement et à la protection des pèlerins pour Jérusalem dans le contexte de la guerre sainte et des croisades.

https://fr.wikipedia.org

  

Ordre de Saint-Jean de Jérusalem - Wikipédia

L' ordre de Saint-Jean de Jérusalem, appelé aussi ordre des Hospitaliers, est un ordre religieux catholique hospitalier et militaire qui a existé de l'époque des croisades jusqu'au début du siècle. Il est généralement connu, dès le siècle, sous le nom de Ordo Hospitalis Sancti Johannis Hierosolymitani .

https://fr.wikipedia.org

On pourrait penser que ces deux Ordres, oeuvrant en Palestine avec des buts voisins, collaboraient ensemble ; or il n'en n'est rien ! Il existait entre eux une rivalité reconnue par les historiens.

J'ai en mains un important ouvrage relié à l'ancienne (336 pages) et dans un état impeccable : Histoire des Chevaliers de Rhodes par Eugène Flandin publié en 1873 chez Mame à Tours.

titre rhodes

Eugène Flandin fut envoyé en mission archéologique en Janvier 1844 pour étudier les ruines de Ninive (de 1839 à 1842 les monuments de la Perse et de 1843 à 1845 ceux de Mossoul) ; sur son chemin il s'arrêta à Rhodes. A la suite de ce voyage il publia chez Gide à Paris un atlas des monuments de Rhodes illustré de 50 planches. Et pour la rédaction de cet ouvrage il consulta de nombreux historiographes de l'Ordre de l'Hopital depuis le XVII ième siècle.

Pour en venir au sujet de cet article, Eugène Flandin écrit :

l'esprit de rivalité est un sentiment trop humain pour qu'il ne se soit pas fait jour, même au fond du coeur des chevaliers croisés, et les deux confréries ne tardèrent pas à s'y laisser entraîner avec un aveuglement auquel on n'aurait pas dû s'attendre de la part d'hommes qui semblaient ne devoir obéir qu'à une seule pensée, celle du soutien de l'Eglise et de sa gloire. Cet antagonisme fi fermenter au sein de ces deux corps le levain de l'envie, qui dégénéra bientôt en une animosité que l'intervention des Princes et Évêques de Palestine ne fut pas toujours assez puissante pour apaiser. Si cette rivalité, changée en une haine implacable, fut quelquefois le motif de rencontres sanglantes, qui souillèrent la robe et l'écu des Chevaliers, il faut se dire aussi qu'elle tourna souvent au profit de la cause chrétienne en Orient...

...en dépit des périls menaçants et contre lesquels toutes les forces de la religion eussent dû se concentrer en se soutenant mutuellement,la haine qui existait entre l'Hopital et le Temple fermentait sourdement. Le premier souffle pouvait en ranimer la flamme, que couvrait mal la cendre de la discipline, et le feu en jaillit avec une telle violence, dans l'année 1251, que les Hospitaliers et les Templiers se livrèrent une bataille générale...Le carnage fut proportionné à l'acharnement des combattants. On ne fit point de prisonniers. On frappait et l'on tuait sans merci, sans miséricorde. Les Hospitaliers furent les tristes vainqueurs de cette lutte fratricide ; et, comme la pensée de fuir ne pouvait venir à un Templier, à peine, si l'on prend à la lettre les récits du temps "resta-t-il un soldat du Temple pour porter à ses frères d'Europe la nouvelle de cette défaite"...

Comme quoi il faut toujours se méfier de la logique de l'évidence : nous en avons eu maintes preuves ici-même dans les aventures du duo Papus/Philippe et de leurs entourages...

 

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Un commentaire apporte d'importantes précisions à ce sujet avec références bibliographiques, voir ci-dessous...

 

 

 

 

 

4 octobre 2016

L'annonce d'un article qui n'aura pas de suite...

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Il s'agit d'un sceau rond biface utilisé le 15 octobre 1221 par le G.M.de l'Ordre des Templiers Pierre de Montaigu pour signer un accord entre Templiers et Hospitaliers.Le recto représente les deux cavaliers sur le même cheval et le verso le dôme du Rocher à Jérusalem. (source : Paul de Saint Hilaire in les Sceaux Templiers)

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La cour du Temple à Paris

ajout du 30 mai :

en effet, ces images annoncaient une étude sur l'Ordre du Temple, mais, conformément à l'éthique que j'essaie de toujours suivre, je dois auparavant tout vérifier par plusieurs sources, ce qui fait que j'ai pris du retard dans la rédaction de mon article ; d'autre part j'ai également en réserve une étude que j'ai réalisée en 1990 que je dois actualiser, concernant l'Ordre du Temple et le Beaujolais, à l'aide de documents...autres que ceux publiés habituellement...

Reprise du 4 octobre 2016

Je dois, par soucis d'honnêteté par rapport à mes visiteurs, m'excuser : en effet cet article promis n'a jamais vu le jour. J'avais l'intention de présenter des notes de lecture du livre Les Mystères des Templiers publié en 1947 par J.H.Probst-Biraben aux éditions des Cahiers astrologiques, livre (devenu très rare) qui était la reprise d'études antérieures.

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Or, ce livre, d'une érudition assez extraordinaire, présente des connaissances sur l'Ordre des Templiers jamais abordées par ailleurs. Mon intention était donc d'en ressortir quelques extraits : mais cela est impossible ! Il faudrait ressortir tout le livre ! Pour cette raison j'ai du abandonner mon projet ; ci-dessous à titre d'information les documents qui ont servi de base à sa rédaction ainsi que le sommaire de l'ouvrage.

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On constate la grande précision des sujets abordés !

Qui est l'auteur ? Sa biographie serait trop longue à présenter ici ; on se contentera donc de http://rflexionssurtroispoints.blogspot.fr/2010/03/serie-grandes-figures-du-passe-jean.html

On comprend alors aisément la difficulté à parler de son ouvrage en détail ; et pour faire sourire les visiteurs habituels de mon blog, voici dans la même collection les auteurs en compagnie desquels il se trouve...

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Par contre, je ne renonce pas à mon projet de réviser mon étude de 1990 sur le Beaujolais et l'Ordre du Temple...

 

3 septembre 2015

Documents de 1828 et 1670 (le Comte de Gabalis) sur Melchisédech

Voici, sorti de ma bibliothèque, extrait d'un ouvrage édité en 1828 ; je l'ai agrandi au mieux pour en permettre la lecture.

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Et remontons encore de quelques centaines d'années... En 1670 parut l'ouvrage de l'Abbé Nicolas-Pierre-Heni de Montfaucon né à Villars (diocèse d'Aleth), ouvrage aussi étrange que son auteur (et dont Papus parlera beaucoup dans ses livres au sujet des Elémentaires / Wikipédia : Un élémentaire (esprit élémentaire, être élémentaire ou esprit des éléments) est à l'origine une créature imaginaire composée de l'un des 4 éléments issus de la tradition grecque, c'est-à-dire l'air, l'eau, le feu et la terre. Par extension, certaines créatures sont considérées comme des élémentaires grâce au lien symbolique fort qu'elles entretiennent avec un élément en particulier, comme le feu pour le phénix.)

Cet ouvrage était intitulé Le Comte de Gabalis ou Entretiens sur les Sciences secrètes. On dit que c'est à cause de sa parution que l'Abbé fut assassiné en mars 1675 sur la route de Mâcon à Lyon.

titre

p 77

pour une meilleure compréhension une édition plus moderne

pages 80 81

On doit rappeler que ce livre est un grand classique du domaine de la Tradition et du monde initiatique (puisque nombreux de ses enseignements figurent dans les oeuvres de Papus, de ses prédecesseurs, amis et successeurs) ; une fois encore nous retrouvons des références à Melchisédech dans des écrits autres que religieux classiques, cela en confirme donc la grande importance, réelle mais discrète. 

Et réintégration de deux commentaires :

1/En 1908 existait à Paris la Loge Martiniste Melchissédec dont faisaient partie Victor Blanchard et René Guénon et dont, d'ailleurs, ils furent exclus (ou démissionnèrent) par suite de dissensions internes (article de Juin 1909 de l'Initiation). Selon Robert Ambelain, cela fut la conséquence d'un jugement émis par le Suprême Conseil de l'Ordre Martiniste et par le Souverain Sanctuaire du Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm. En 1911 la loge Melchissédec n°208 devint la Grande Loge n°322.

2/Michel Psellos fonda au début de la seconde moitié du XIième siècle l'Ordre des Frères d'Orient, empreint de doctrines hermétiques, néo-pythagoriciennes et néo-platoniciennes. A sa mort en 1078, un initié lui aurait succédé dont le pseudonyme était Melchissédek, le nom même du Roi de Salem dont fait état la Bible. C'est donc cet initié au pseudonyme évocateur que durent rencontrer Hugues de Payns et Hugues de Champagne en 1104, lors de leur séjour à Byzance. (les Templiers et leurs mystères/Patrick Rivière édité par De Vecchi)

30 août 2015

La suite des aventures de Melchisédech...(avec résumé de tous les liens)

En plus des références déjà citées, nous avons vu que de nombreux écrits ont abordé le sujet. Mais conformément à ce que j'ai écrit, je n'aborderait pas les exégèses contemporaines : certaines, dans le cadre de la Tradition, sont fort savantes et intéressantes par la richesse de leur réflexion, d'autres dans le cadre du pseudo nouvel-âge, sont carrément farfelues (autant que certaines concernant Philippe de Lyon, alors c'est peu dire...).

Pour rester dans les écrits anciens et même antiques, le livre des secrets d'Hénoch que nous qualifierons de version slave par opposition au livre d'Hénoch qui fait partie des rouleaux esséniens trouvés à Qumran (écrits entre 300 et 30 av.j.c.). On le surnomme également II Hénoch ; il a été établi à l'origine à partir d'un texte hébreu et a été confirmé par des manuscrits des XV-XVI et XVII ièmes siècles. Il se termine par l'histoire de Melchisédech, connue en traduction depuis le XV ième siècle (repris en publication en 1910/université de Moscou). L'histoire de notre personnage figure à la fin, divisée en 3 chapitres.

A la référence LXX on assiste à la naissance miraculeuse de l'enfant : Sophonim, femme de Ner, frère de Noé était stérile. Elle mourut mais ses entrailles étaient en cours d'enfantement, annoncé par l'archange Gabriel ! Ils partirent creuser une tombe en secret et à leur retour, l'enfant sortit des entrailles, Noe et Ner prirent peur car l'enfant était achevé de corps, il parlait de sa bouche, assis sur le lit et bénissait le Seigneur Dieu. Et le sceau du sacerdoce était sur sa poitrine et glorieux d'aspect.Ils vêtirent l'enfant des vêtements du sacerdoce ; et lui donnèrent le nom de Melchisédech. Dieu apparut à Ner pendant la nuit et lui annonça que l'enfant sera sont prêtre des prêtres à jamais, qu'il le sanctifiera et le changera en un grand peuple qui le sanctifiera ; il deviendra la tête des prêtres dans un peuple que sert le pouvoir monarchique du Très Haut. Puis on lit que Melchisédech est sauvé du déluge par l'archange Michel sur l'ordre de Dieu...

J'ai résumé un très long passage du texte dont chacun pourra prendre connaissance avec les références du livre, car mon propos n'est jamais ici de présenter un document in extenso, privilégiant toujours la réflexion. De même les cahiers de l'Evangile en ont proposé la traduction dans leur supplément 32 (Vies d'Adam et d'Eve, des patriarches et des prophètes pages 36/39).

Nous avons là encore la preuve des références très anciennes quant à notre héros, qui, de plus, se recoupent. Il se retrouve également dans un traité gnostique tardif du IV ième siécle, les livres d'Iéou qui ont été l'objet au Québec d'une étude universitaire fort érudite. Il est rapporté qu'il y est arrivé sous le nom de Zorocotora accolé à Melkitsédec, nom très proche de celui de Zoroastre (Zarathoustra...)

 Je le redis : les informations de cet article et des deux précédents doivent forcément apparaitre ailleurs, dans des livres (par exemple celui de Jean Tourniac), des sites ou des blogs. Mais comme je l'ai écrit, je ne me base ici que sur mes recherches personnelles, essentiellement dans les textes anciens, et en écartant systématiquement toutes exégèses (toutes ? certaines sont forcément valables, d'autres moins, et comme je ne juge pas, je préfère les écarter toutes). Mes propos ne sont pas un concours mais un partage alimenté par mes réflexions personnelles.

Pour faire un grand saut de plusieurs siècles, comme je l'ai dit précédemment, Melchisédech sert de référence à de nombreux travaux de la Tradition, dans le domaine de l'Initiation ; fidèle à mes principes, je me garderai bien de citer des éléments actuels. Mais on doit savoir que de nombreuses structures de groupements initiatiques, nationales, régionales ou locales, ont pris son nom : par exemple, pour faire court, Loge Melchisédech. Et cela se perpétue encore, ce qui confirme, s'il en était besoin, son importance.

Extraits du livre de Gérard Galtier "Maçonnerie égyptienne, Rose-Croix et Néo-Chevalerie, les Fils de Cagliostro" (éditions du Rocher), déjà cité dans ce blog :

...l'Ordre des Frères Initiés de l'Asie...accueillait sur un pied d'égalité Chrétiens et Juifs...cependant l'Ordre des Frères Asiatiques se voulant un Régime de Hauts Grades Maçonniques, il était nécessaire aux postulants de posséder les trois Grades symboliques (Apprenti, Compagnon, Maître). Aussi pour permettre aux Juifs d'être initiés, il fut créé par les Frères de l'Asie eux-mêmes des loges spéciales dites de Melchisédech...il est connu que les loges de Saint Jean ne sont que pour les Chrétiens ; celles de Melchisédech ...existent en grande quantité en Italie, en Hollande, en Angleterre, au Portugal, en Espagne et reçoivent des Juifs, des Turcs , des Perses et des Arméniens (passage d'un texte écrit en 1789) ....le dernier degré s'intitulait Lévite ou Prêtre selon l'Ordre de Melchisédech...le siège de l'Ordre qui était à Vienne jusqu'en 1786 se déplaça en 1787 à la cour de Charles de Hesse. Les Frères Initiés recevaient des surnoms hébraïques : Charles de Hesse était Melchisédech, Ecker und Eckkiffen, Abraham...

Bien entendu, ceci n'est qu'un exemple parmi d'autres...Il va me falloir relire la biographie de Papus par son fils Philippe Encausse  (*voir commentaire en annexe) et le Cagliostro de Marc Haven (Emmanuel Lalande gendre de Philippe de Lyon) car il me semble y avoir lu la référence à une loge Melchisédech.

Nous allons terminer ces quelques références initiatiques en consultant les propos d'une résurgence templière (en rapport avec le Maroc et un certain château) :

...L'originalité fondamentale de notre Ordre réside , essentiellement, en son Sacerdoce laïque nourri au Pain et au Vin spirituels de l'Office templier. Immuable en ses structures sacramentelles directement héritées de l'Ordre essenien, gardien lui-même du Sacerdoce de Melchisédek...

Nous ne pouvons conclure, cependant nous allons faire appel à un texte contemporain (extraits) :

...d'où est ce que vous êtes ? -de bien des endroits...alors disons que je suis né à Salem... -comment est ce Salem ?...-comme toujours, depuis toujours...et qu'est ce que vous faites, à Salem ?...-mais je suis le Roi de Salem...je m'appelle Melchisédec, dit le vieil homme. Combien as tu de moutons ?...

Et bien, ce dialogue est extrait du livre ...l'Alchimiste (!!!) de Paulo Coelho !!! Gageons qu'après cette précision, de nombreux lecteurs vont reprendre la lecture de ce livre initiatique et le considérer d'un jour nouveau et sous un angle très différent !

Pour en terminer là, pour aujourd'hui..., tout cela me fait repenser à un passage, court extrait, du Mémoire contre le Procureur général de Caglisotro (voir le livre de Marc Haven)

...je ne suis d'aucune époque, ni d'aucun lieu ; en dehors du temps et de l'espace, mon être spirituel vit son éternelle existence...participant consciemment à l'être absolu, je règle mon action selon le milieu qui m'entoure. Mon nom est celui de ma fonction...tous les hommes sont mes frères, tous les pays me sont chers...

Terminé le 31 aout, au pied du Clos Landar du mage Philippe de Lyon

Je suis étonné en consultant les Saints du jour : -Saint Gildard (Bernadette vécut la moitié de sa vie et mourut au couvent St Gildard de Nevers) -Saint Joseph d'Arimathie (qui aurait recueilli le corps de JC),

(extrait de mon album photos -colonne de droite- consacré à la tapisserie géante de la Cathédrale de Chalon sur Saône)

017 - Copie

cet article est la dernière partie d'un chainage dont voici les liens précédents :

http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/01/24/29031500.html

http://verlatradition.canalblog.com/archives/2015/08/27/32543815.html

ajout du 3/9 : et voir article ci-après :

http://verlatradition.canalblog.com/archives/2015/09/01/32565152.html

et l'album photos

http://verlatradition.canalblog.com/albums/cathedrale_de_chalon_sur_saone_et_tapisserie_de_melchisedech/index.html

Il en est ainsi.

 

 

 

...

 

10 août 2015

Humbert III de Beaujeu devenu Chevalier du Temple, et l'église abbatiale de Belleville

J'ai déjà évoqué Belleville dans mon article sur l'Histoire de mon Pays http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/04/29/29761991.html. je reviens ici sur le récit des aventures templières de Humbert III et de l'église abbatiale de Belleville . Je réédite cet article en le complétant par des photographies que je viens de réaliser.

J'ai recherché dans mes anciennes archives le résumé d'une étude que j'avais rédigée en 1995 environ ; je le reproduis ici par scanner...

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à remarquer le plafond de la nef représentant le ciel bleu

dossier_2_beaujeu_0002

 

sources : ouvrages de Mathieu Meras, Jean Ballofet, M.F.Cucherat, M.C.Guigues, Paul Leutrat (archives de la Médiathèque de Villefranche)

 

Quand on lit la description de l'époque, quand on regarde les photographies actuelles de l'église abbatiale (complètement méconnue), on imagine l'importance et la splendeur du lieu !

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extrait de l'illustration d'une affiche de son et lumière en Beaujolais de 2002

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et non loin de là on peut voir, quand on le trouve, un certain chateau du nom d'Arginy...mais cela est une autre histoire...

Et comme d'habitude, la lecture des commentaires ci-dessous est fort enrichissante...

les acquisitions de Guichard III le père de Humbert III (extrait du Beaujolais au Moyen-Age de Mathieu Meras, reprints de 1979)

guichard_III

et la région Beaujolais/Forez/Lyonnais (extrait du site histoire du Forez)

beaujolais_forez

au sujet de Belleville voir ci-joint album-photos de l'Hotel-Dieu qui date (seulement !) du XVIIIième siècle

http://verlatradition.canalblog.com/albums/l_hotel_dieu_de_belleville/index.html

(d'autres membres de la puisante famille des Beaujeu sont partie prenante de l'histoire de l'Ordre du Temple : Guillaume, de la branche Montpensier, 21 ième Grand Maitre de l'Ordre qui mourut lors du siège de Saint Jean d'Acre, et peut être un comte de Beaujeu qui aurait pris part à la succession de Jacques de Molay et du trésor, mais la légende est passée par là...)

Et, comme bien souvent dans ce domaine, je découvre que le site remarquable Lieux sacrés lui a consacré plusieurs articles (voir les articles avant et après ce lien)

http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/2010/12/24/19959755.html

Gérard-Antoine Demon

 

 

13 juillet 2015

Deux photos en passant (= une seconde a été ajoutée)

Quelque part dans une Chapelle du Beaujolais...

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 et à quelques kilomètres

IMG_0002 - Copie

30 juin 2015

Nizier-Anthèlme Philippe et...l'Ordre des Templiers ?

Manfred Torroge, historien spécialisé dans l'Ordre des Templiers écrit début 1987 dans un numéro spécial de l'Autre Monde consacré à l'Ordre du Temple au sujet des résurgences ponctuelles de l'Ordre :

...L'ultime résurgence ponctuelle se manifesta plus complexement à la faveur de l'incarnation de Nizier-Anthèlme Philippe, plus connu sous le nom de Maître Philippe.

Celui-ci, né en 1849 dans un petit village savoyard, vint travailler à Lyon à l'âge de 14 ans, chez un oncle boucher de son état. Mais sa vocation médicale, même si la Faculté de Médecine de Lyon lui refusa son inscription au cinquième officiat de santé ; dès l'âge de  13 ans, et cela se sut, il opérait des guérisons ne devant rien à la science officielle.

Jusqu'à sa mort survenue le 2 août 1905, Maître Philippe demeura un incomparable et exemplaire guérisseur, entrecoupant ses extraordinaires miracles médicaux de diverses prédictions, dont celle de la date de sa propre mort, et autres prodiges qui lui valurent un immense prestige jusqu'en Russie.

Chrétien convaincu, Maître Philippe jouissait de l'estime, de l'amitié et du respect des plus grands adeptes de l'occultisme de son temps, entre autres Sédir et Papus, mais refusa toujours, semble-t-il, d'adhérer à une quelconque des organisations initiatiques, alors florissantes, auxquelles appartenaient ses amis.

La résurgence ponctuelle (note : de l'Ordre du Temple)  qui l'entoura se caractérisa essentiellement par une extrême discrétion.

La Grande Maîtrise devait en être confiée à René Guénon, lequel, curieusement, refusa cette charge, et non à Maître Philippe qui, aux yeux de beaucoup, n'était autre qu'une réincarnation de Cagliostro, la ressemblance physique entre les deux personnages et la similitude de leurs pouvoirs s'avérant pour le moins troublantes. L'appareil exotérique mis en place ne résista pas à la mort de Papus, Gérard Encausse, par ailleurs Grand Maître de l'Ordre Martiniste, survenue en 1916...

De nombreux articles déjà publiés ici concernent la vie du mage Philippe ainsi que ses amis, on peut en faire la recherche à partir de ce lien de tag : http://verlatradition.canalblog.com/tag/Maitre%20Philippe%20de%20Lyon car, compte-tenu de leur nombre, il est impossible de tout lister ici-même.

Mais cet article de l'Autre Monde apporte un nouvel éclairage au personnage, et amène à de très nombreuses réflexions complémentaires à toutes celle déjà posées ici. Et cela prouve, encore une fois, formellement qu'il est nécessaire de s'informer tous azimuts, au-delà des ouvrages 10, 100, 1000 fois cités et ressassés, dont certains passages sont inexacts voire carrément faux (cela a été démontré ici-même). Donc place est maintenant à de nouvelles réflexions des visiteurs à partir de cet extrait. Et la publication de telles informations nouvelles n'est peut-être pas terminée...

Philippe-bis

Réintégration d'un commentaire :

Pour les visiteurs qui seraient de passage et qui ne connaissent pas mes petites habitudes : quand une chose est vraie, je l'approuve ou le prouve, quand une chose est fausse,  je le démontre, et quand je ne sais pas, je ne dis rien...

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de face 1

Prise de chez moi la maison d'un voisin, un certain Nizier-Anthèlme Philippe appelé Maître Philippe de Lyon...auquel je dis bonjour tous les matins en ouvrant mes volets...
 
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