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Sur les Chemins de la Tradition
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Qui suis- je ?

Je fus femme de ménage dans les pyramides, devenu rat de bibliothèques...passionné de recherches dans la Connaissance, de rencontres (certaines épicuriennes et mystiques) , partages, échanges. L'âge venant je me suis mis quelque peu en isolation avec pour devise principale des orteils aux oreilles...et dans un passé récent devenu un être rayonnant...Tous ces mots ont souvent des valeurs cachées...comprenne qui pourra...Cherchant devenu Passeur...

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D'abord, dans qui suis-je ? , je me présente...un peu.

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Et pour TOUT avoir sous les yeux : http://www.verlatradition.fr/summary

 

 

l'arbresle
26 mai 2016

L'avenir du Clos Landar (de Nizier-Anthèlme Philippe), la suite des péripéties au 26/5/2016

AJOUT DU 26 MAI : VOIR EN FIN D'ARTICLE les délibérations du Conseil municipal du 15 février 2016 et il semblerait, par un article abonnés du Progrès que de nouvelles péripéties aient eu lieu lors du Conseil du 23 mai !!!

AJOUT DU 31 MARS 2019 : VOIR EN FIN D'ARTICLE les suites du feuilleton actualisées


 

A la suite du Conseil Municipal de l'Arbresle qui s'est tenu en décembre, le Progrès édition ouest rhodanien du  18 décembre a annoncé que la maison de Maître Philippe sera restaurée dans son état d'origine

Un accord a été conclu entre la Commune qui, étant le propriétaire, apportera le foncier et la Semcoda qui réalisera les travaux de restauration. Ces travaux seront inclus dans le cadre de la réhabilitation de la colline des Collonges : destruction de l'ancienne Ehpad pour personnes âgées dépendantes et construction d'un ensemble de logements et d'une résidence pour Seniors, cela à l'emplacement de ce qui fut, au temps du mage Philippe, le couvent des Ursulines puis l'hopital tenu par son successeur Jean Chapas Le domaine des Landar/Philippe sera occupé par un restaurant étoilé, avec hôtel de luxe, spa, balnéothérapie et avec un espace de réceptions. Ce projet est chiffré à environ 7 millions d'euros. En outre, il est tout-à-fait normal que la Mairie, garante de l'utilisation des deniers publiques, cherche à rentabiliser un investissement lourd qui a été imposé par pressions à une Municipalité précédente.

le Progrès du 31 janvier

progrès clos

le rire du jour : Nizier-Anthèlme Philippe parait bien conservé pour avoir vécu à la fin du XI ième siècle...

Le tout a été confirmé lors de la cérémonie des Voeux par la Municipalité le 10 janvier et sera suivi en janvier d'une commission générale, puis d'une présentation publique en février.

de face 2

cour4

cliquer ici pour lire l'article du Progrès

Article_Le_Progres_19_022016

cliquer ici pour lire l'article du Pays

Article_Le_Pays_18_02_2016

Comme je l'ai annoncé en commentaire, d'importants travaux de voirie ont commencé sur l'allée d'accès et en dessous :

001

 

  AJOUT DU 26 MAI 2016

D'après le compte-rendu du Conseil Municipal du 15 févier et les discussions qui ont eu lieu, les promesses faites quant à un espace souvenir sur Maitre Philippe de Lyon ne seront pas tenues !!!

En effet on peut lire les échanges suivants :

clos1

clos2

clos3

clos4

article du Progrès du 19 février 2016

article le progrès 19 février 2016Très grande

 

On reste rêveur devant ces propos tenus officiellement, cela voudrait-il dire que tous, médias inclus, n'avaient rien compris ?  Et le Progrès de ce jour (édition abonnés) annonce qu'un nouvel accident de parcours s'est produit lors du Conseil municipal du 26 mai (portant sur la garantie d'emprunt de la Semcoda) : dès que j'en aurai les détails je complèterai cet article. Les comptes-rendus de Mars, d'Avril et Mai (ce qui est normal) ne sont toujours pas publiés à ce jour.

(remarque très personnelle : le dragon de Papus a encore frappé...)

et, rions un peu,l'avenir du Clos ?

avenir1

avenir2

 et le 31 mars 2019

pour suivre les denières péripéties de ce feuilleton :

http://www.verlatradition.fr/archives/2018/09/08/36688574.html

 

28 avril 2016

Le lieu des Collonges (Champ d'asile, Couvent des Ursulines, Pouponnière, Clos landar)...avec réintégration des commentaires

Quand on parle de l'habitation de Monsieur Philippe de l'Arbresle on a pris l'habitude de parler du Clos Landar ; or ceci n'est qu'une appellation de fantaisie, même si une plaque (volée) l'appelait ainsi. Le sommet de la colline s'appelle officiellement les Collonges, on peut le vérifier facilement tant sur les registres des cadastres que des registres de recensement.

Et une particularité apparaît ; il arriva que toutes les propriétés appartinrent ou furent occupées par des amis, parents et alliés de la famille Landar/Philippe ! Une carte, vraisemblablement envoyée avec annotation par un habitué des lieux, nous présente la colline ainsi :

pouponni_re

On apprend ainsi que le bâtiment attenant à ce que nous appellerons par convention le cellier du Clos était appelé la pouponnière ! Ce bâtiment qui surplombe le plan d'eau (qui ne fut jamais un étang mais une retenue d'eau maçonnée) se retrouve ainsi sur une photo de l'époque :

pi_ce_d_eau

Nous constatons à ce sujet une nouvelle anomalie publiée sur un petit ouvrage photographique : sur un plan dit de l'époque on voit une pièce d'eau minuscule par rapport au bâtiment, ce qui ne l'est pas. Et il semblerait que l'exemble constitue deux propriétés séparées. On le constate facilement encore de nos jours par observation de photos aériennes Google maps et de l'IGN.

Plus haut derrière se trouve le domaine du Champ d'Asile où habitait François Golfin de Murcia en 1911 et 1921 :

golfin_1911

golfin_1921

archives départementales du Rhône/recensements de 1911 et 1921

Rappelons à son sujet qu'il fut le seul témoin de la mort de Nizier-Anthèlme Philippe hors de sa famille. Ce Champ d'asile devint par reventes ou successions la propriété de Olga Chestakow-Lalande qui en fit don à une oeuvre pour l'enfance.

carte_du_champ_d_asile

Et en ce qui concerne la propriété achetée par Ines Santamaria puis possédée par les Chapas, la légende a voulu nous faire croire à un petit domaine de rien du tout et de surcroit à l'abandon : en regardant les photographies de l'époque, nous constatons qu'il en est rien :

couvent_chapas

carte_clos_et_couvent

Sur cette dernière photo on distingue très bien la colline des Collonges avec à droite le couvent des Ursulines (l'appeler Santamaria est abusif et prête à confusion) relié à gauche au Clos des Landar par une longue allées arborée qui va d'un bout à l'autre des deux propriétés, surmontant le tunnel de chemin de fer de la ligne du Bourbonnais. On comprend alors pourquoi il fut intéressant pour les Philippe de faire acheter aux enchères le couvent !

Jean Chapas a fait un travail assez extra-ordinaire dans sa propriété dite le Couvent Santa Maria voisine du Clos Landar. Sauf que…cette propriété ne s’appellait pas le couvent Santa Maria mais l’ancien couvent des Ursulines. Voilà encore un petit arrangement avec la réalité qui permet d’embellir les choses à la mode Philippe, et toujours dans le non-dit : vous vous rendez compte de ce hasard ? Un couvent au nom de la Sainte Vierge à côté du Clos Landar et de surcroit propriété de Jean Chapas !
Laissons plutôt la parole à Max Camis, et voilà pourquoi l’ancien couvent fut rebaptisé ainsi :
Monsieur Philippe avait désigné une certaine personne, Mademoiselle Santa Maria, pour faire l’achat d’un couvent désaffecté sur la colline de L’Arbresle, aux côtés de sa demeure.Quoique pauvre, cette femme, obéissante, alla chez le notaire le jour de la mise en vente malgré des douleurs de tête, un capuchonnage la rendant méconnaissable. A la mise à prix, elle augmenta timidement de 50 francs. Jusqu’à l’extinction de la traditionnelle bougie, le silence régna, car tous les gens présents pensaient que la mystérieuse acheteuse était une religieuse venant récupérer l’ancien couvent.
Elle ne resta pas longtemps propriétaire, car elle mourut peu après, léguant les lieux à Monsieur Chapas, qui abandonna les bords de la Saône . et la pêche pour venir habiter cette peu avenante maison.

Et, comme les autres, Mademoiselle Inès Santamaria a été victime des fantaisies délirantes des agents de recensement !
En 1906 elle se trouve au foyer des Lalande (aux Collonges) née en 1844 en République Dominicaine, et en 1911 elle vit dans le foyer Millet (toujours aux Collonges) née en 1846 de nationalité Américaine !!! Et on la trouve auparavant en 1901 habitant...6 rue du Boeuf à Lyon...

Ainsi, il apparait que ce ne fut pas un hasard si toutes les propriétés de la colline des Collonges furent occupées par des proches de Nizier-Anthèlme Philippe, nonobstant maintes erreurs ou imprécisions publiées ici ou là et reprises ensuite faisant ainsi figure de vérité.

Je tiens à rappeler que je ne représente personne d'autre que moi-même. Mais, extrêmement bien placé pour être au courant de certains faits concernant Monsieur Philippe, il n'en n'est malheureusement pas de même pour tout le monde ; des manoeuvres souterraines ont eu lieu ou maintenant encore en coulisses, uniquement dans des buts égotiques ou d'intérets personnels ou de groupes. J'ai toujours refusé ceux qui avancent masqués et si de telles manipulations continuaient, je serais dans l'obligation de publier les tenants et les aboutissants de tels actes, pour établir la vérité.

AJOUTS

En raison de leur richesse d'information, il est apparu utile de réintégrer ici quelques commentaires publiés à la suite de cet article :

1/

C'est impressionnant quand meme de remarquer :
Golfin de Murcia est donc bien plus proche de la famille que ce que peut nous laisser penser le seul livre qui fait allusion à ce monsieur
La seule allusion figure en effet dans le livre "Maitre Philippe, Thaumaturge et Homme de Dieu" de Philippe Encausse
Si ce livre ne le mentionnait pas du tout, nous n'en aurions aucune connaissance!
Cet homme, a donc vécu sur les lieux pendant au moins ces dix ans comme dit sur cet article.....On peut peut etre dire qu'il est aussi proche par exemple qu'Ines Santamaria....
Le clos dit en effet Landar, dont on peut potentiellement penser que ce n'est qu'un surnom donné par les habitués......
Apparemment toute la colline est habitée par des proches de la famille.....Pourquoi nous a ton cachés ces faits??
Pourquoi autant de manipulations???? Posté par LN, lundi 11 août 2014

  • 2/

    Il faut ajouter que André Lalande, qui n'est pas n'importe qui a écrit que, lors du mariage Landar/Philippe, a précisé les biens apportés en dot par la mariée :
    -plusieurs maisons en ville
    -sur les hauteurs de l’Arbresle , le domaine de Collonges, le Clos Landar, dont le château, la vaste terrasse et les beaux platanes qui dominent l’entrée du tunnel où passe l’ancienne ligne du Bourbonnais.
    Il est à remarquer qu’une nette différenciation est faite entre les Collonges, le Clos Landar, le Château, ce qui confirme que la propriété ne se réduisait pas au Clos lui-même, remarque que nous avions faite à l’examen des cadastres et recensements de l’époque. Le tout confirmé par la carte postale visiblement envoyée par un habitué des lieux et détaillant les différentes parties de la colline.
    De plus nous avons ici confirmation que la ligne de chemin de fer existait depuis longtemps, ce qui réduit à néant la prédiction du train qui arrivera en gare. Posté par G.RARE (du blog), lundi 11 août 2014 

 
    • 3/

      Précisions sur Mademoiselle Santa-Maria : sur son acte de décès rédigé par la Mairie de l'Arbresle le 15 aout 1913, on y lit que Julie-Ines Santa-Maria est née le 15 avril 1846 à Buenos Ayres en Argentine.
      On la retrouve sur le recensement du 6 rue du Boeuf (et oui !) de 1901 ; et à la même date (dédoublement de personnalité ?) elle est recensée aux Collonges, chez les Landar, née en 1844. Elle y vit toujours lors du recensement de 1906, toujours née en 1844 puis en 1911 de nationalité américaine...
      Des polémiques existent quant à sa vente ou donation du couvent des Ursulines aux Chapas mais l'inscription de sa succession à l'enregistrement est en cours d'étude. De même sa tombe à l'Arbresle qui n'est pas sans poser d'autres questions, elle y est née en 1846, conformément à l'état-civil..Posté par G.RARE (du blog), mercredi 10 septembre 2014

      IMG_5439photo M.G.

    • 4/
    • Il est dit que décidément les présentations concernant le domaine Chapas relèvent de la plus haute fantaisie et cela de manière officielle !
      Un ouvrage fort intéressant par ses illustrations (le plus souvent le fonds Delorme) est paru en 2000, publié par les éditions Sutton et intitulé L’Arbresle et ses environs. Cet ouvrage remercie pour leur collaboration de nombreuses personnes de l’Arbresle et de ses environs, connues ou moins connues, qui ont donc participé aux informations de cet ouvrage et servent ainsi de caution morale...
      Il est d’abord à remarquer que pas une seule fois le nom des Philippe n’est cité et encore moins ceux de leurs amis comme Chapas.Et nous pouvons y lire une version totalement inédite (pour l’année 2000) sur le Couvent des Ursulines, tellement inédite qu’on ne le retrouvera nulle part…et qui ne peut que faire beaucoup rire …:
      "Entre 1840 et 1905, des religieuses Ursulines venues de Saint Symphorien-le-Château occupent un ancien pensionnat situé sur le coteau des Collonges, à l’emplacement de l’actuelle maison de retraite. En 1907, madame Santa-Maria met à disposition sa propriété pour soigner les victimes de l’épidémie de typhoïde, puis un hopital militaire s’y installe entre 1914 et 1918."Posté par G.RARE (du blog),
  • Et il est à préciser que par une lettre datée de 1915 dans la bibliographie de Pierre Bucher (beau-frère de Alfred Haehl) il est dit que sa femme, née Haehl prit la direction de l'hopital du Couvent des Ursulines de l'Arbresle.
  • ET LE 28 AVRIL 2016 :
  • Des nouvelles étranges continuent d'être publiées, sans signature et sans preuves (contrairement à mon éthique de travail) : ainsi un journal local vient de publier un court article illustré par deux photographies. Et le titre en est :1826-2016 : aux Collonges , l'école est devenue maison de retraite. Ceci est un raccourci très rapide de la réalité, les lecteurs de ce blog peuvent en juger. Car dans ce titre ne figurent ni le couvent antérieur des Ursulines, ni l'hôpital géré par Jean Chapas qui y habitait avec sa famille. La première photo, déjà souvent publiée, présente le couvent en son état à l'époque. Avec la mention droit réservé ce qui est contraire à la Convention de Berne (abordée ici-même, voir fin d'article http://verlatradition.canalblog.com/archives/2015/10/12/32765217.html ). Le domaine est qualifié de Clos Santa-Maria, ce qui est erroné, il ne s'est jamais appelé ainsi (voir article ci-dessus). On attend aussi les preuves que Mademoiselle (et non Madame) Santa-Maria ait mis le lieu à la disposition des autorités pour créer un hôpital temporaire en...1907. Etc... l'article ci-dessus donne beaucoup de détails, preuves à l'appui, quant à cet ancien couvent des Ursulines qui fut acheté par Melle Santa-Maria sur ordre du voisin Monsieur Philippe. Une fois encore, des informations sont publiées quant à la colline des Collonges, approximatives de la réalité. Il semblerait que cela soit une habitude dans les relations sur l'histoire de l'Arbresle, car cela s'est déjà produit sur ce sujet et d'autres, donnant des résultats de la plus haute fantaisie (encore une fois preuves à l'appui).
  • et la très discrète Mme Chapas fut enterrée à l'Arbresle dans la même tombe que Inès Santamaria ; suite aux propos de l'un des laudateurs auto-proclamés de Maitre Philippe, on veut nous faire croire que ce jour-là les Pompes funèbres étaient en grève et cela empêcha de l'emmener à Loyasse rejoindre son mari. Oh la bonne blague ! Décidément les mystificateurs ne reculent devant rien (il faut dire que l'on a voulu également faire passer leur fille pour folle...)

 

20 avril 2016

Chessy-les-mines et autres lieux du Beaujolais en rapport avec Jacques Coeur

Le village de Chessy se situe en bordure de l'Azergues affluent de la rive droite de la Saône, et fut fondé par Cassius. Elle porte l'appelation de Chessy-les-mines en raison du fort gisement (rare en France) de cuivre exploité depuis la période gauloise, ensuite par les Romains et les Abbés de Savigny, avec la mine jaune, la noire, la rouge et la bleue. Cette dernière est connue par les collectionneurs du monde entier sous le nom de Chessylite : cristallisation sous forme d’azurite, alliée à la malachite verte, la cuprite, la smithsonite.

Charles VII de Valois missionne son Grand Argentier Jacques Cuer (Jacques Coeur) pour l'exploitation des ressources minières du Royaume. Ce dernier entre en relation avec les Baronnat qui possédaient depuis le début du XVème  siècle les mines de Chessy et  s’associe avec elle. Dans le même temps il entreprend la reprise de l'exploitation d'autres mines de la région (Beaujolais et Lyonnais).

Ainsi dans l'église de Chessy restaurée au XVième siècle (voir http://www.chessy69.fr/eglise-chessy ), on peut voir un double vitrail de l'époque avec deux têtes se faisant face : avec un homme au profil d'empereur romain et une femme casquée. Il est dit qu'il s'agirait des portraits de Jacques Cuer et de son épouse Macée de Léodepart.

023 Panorama

023

 

Une maison  du quartier Renaissance de la ville de l'Arbresle, toute proche, est dite également Maison Jacques Coeur, on remarquera la ressemblance des médaillons sculptés de la façade avec les vitraux de Chessy.

capturées 2006-9-9 00024

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Un érudit du Beaujolais, Marius Audin (dont j'ai beaucoup étudié les travaux depuis...1990) a publié une somme de connaissances consacrée au Chapitre de Beaujeu publiée par Jean Guillermet ce libraire-éditeur (et plus encore) extraordinaire sans qui le Beaujolais ne serait pas ce qu'il est. Je fais ici un aparté à son sujet : je me souviens étant enfant de son immense silhouette avec un grand chapeau et une cape noire que l'on croisait dans les rues ou lors des manifestations culturelles ; ami de personnalités comme Colette (qui séjourna chez lui), Gabriel Chevallier, Maurice Utrillo, Suzanne Valadon, Maurice Baquet (tiens ! un cousin germain éloigné), Ninon Vallin, Edouard Herriot, etc... ; parenthèse fermée.

Donc, j'ai sous les yeux le tome III (1938, tiré à 260 exemplaires) du Chapitre de Beaujeu titré les Doyens, il y aborde la question des mines de la région. Au début du chapitre consacré au Doyen Claude Paradin qui fut admis au Chapitre le 30 août 1549, Marius Audin écrit :

...au milieu du XVI ième siècle, la question des mines préoccupait fort le pouvoir ; au mois de novembre 1565, Charles IX avait donné des lettres patentes confirmatives de celles de ces prédécesseurs...qui avaient jouit de tous temps des droits des mines, tant d'or que d'argent, azur,plomb, vitriol, alun de glas et autres métaux, en toutes leurs terres et seigneuries...Un rapport fut établi fin 1568 et contient, entre autres :

...en la paroisse de Joux et au lieu appelé la Vieille Montagne, il y a des mines tenant argent, cuivre et un peu d'or, au chemin de Ressins elle tiennent trois marcs et demi d'argent pour cent et une autre, à un quart de lieue du chateau de Joux et demi-lieu de Layssons un marc pour cent... que l'une des mines de Sain-Bel tirant à Chevinay  tient or, argent et azur... que la mine de Brullioles à traict d'arquebuse de l'église et laquelle faisoit faire Jacques Coeur de Bourges, dont furent faictes les pièces appelées Jacques Coeur, est de plomb et d'argent, tient pour cent de plomb, cinq marcs d'argent... que la mine de Cheyssieux, où les Baronnat ont faict travailler, et aussi ledit Jacques Coeur est d'or et de soufre...

et caetera...

Marius Audin consacre, à la fin du livre, une annexe entière aux mines de la région qui apparaissent immensément riches et qui étaient toutes exploitées aux XV et XVI ièmes siècles : pyrite de cuivre, manganèse, plomb et galène, pyrite de fer, flurorine, barytine, sulfure, silicate d'antimoine, sulfate de fer, vitriol. On peut se douter que du fait de son aptitude à travailler les ressources minières, Jacques Coeur était complètement impliqué dans de telles exploitations, en son nom ou sous la forme de prêtes-noms, ce qui était sa grande habitude. Et cela peut aussi à amener à quelques réflexions sur, oui ou non, sa passion de ...chimiste.

Et les commentaires ci-dessous apportent également quelques précisions...

au sujet des mines de Chessy voir le site spécifique :

http://www.chessylite.com/


 

2 janvier 2016

Les vieilles nouvelles sur le mage Philippe de Lyon (première partie : les délires)

Cet article forme un tout avec un autre à publier prochainement (première partie : les délires/seconde partie : les vérités) qui constituent ainsi un collector qui permet de rassembler (partiellement) ce qui fut épars dans les publications de ce blog ; ce n'est pas une conclusion définitive car tout est mouvement...

 

Je reviens sur l'article du 25 décembre à propos de Philippe dit de Lyon : il s'agit en effet d'un conte de Noël, écrit, comme tous les contes, pour faire rêver...mais le compte n'est pas bon...

Il est issu d'un patient travail à partir d'éléments exacts (la chemise de nuit, le directeur-fondateur du Grand Hotel de Genève, les femmes exclues des Universités russes) : à partir de ce patchwork, une histoire a été montée autour du maître du Clos Landar de l'Arbresle. Ceci à l'image de ce qui a souvent été fait à son sujet : en faisant l'amalgame d'éléments précis on peut monter toute une légende pour séduire le peuple...

Car les visiteurs de ce blog ont pu en constater des amalgames, des anomalies, des inventions ! La liste est trop longue pour la reprendre ici mais il sera facile au lecteur curieux de les retrouver grâce à la table des tags située sur le côté droit de cette page. Et il n'y a jamais eu de possibilité de contre-dit, car que peut-on faire lorsque l'on a acheté un livre dans une librairie ? Surtout que les possibilités de dialogues par internet ne sont que d'une existence relativement récente ; et encore ! Car bien souvent le lecteur de ces livres de pseudos-témoignages sur la vie et les paroles du-dit Maître accepte tout ce qui est affirmé sans poser de questions, considérant que tout est vérité.

Des exemples ? Tout ce qui va suivre est extrait de livres, de témoignages, de sites ou de blog internet.

Cela commence avant sa naissance : on voit Marie Vachod accompagnée certainement de son mari Joseph Philippe prendre le chemin d'Ars (ce qui n'est pas évident à l'époque, les cartes confirmant qu'il n'y avait pas de route directe entre les Rubutiers, Yenne, la frontière franco-italienne, et Ars de l'autre côté de la rivière d'Ain) pour y rencontrer Jean-Marie Vianney qui pronostique un grand avenir pour leur enfant. On ne sait pas si les parents firent le voyage en carriole tirée par un âne ou si Marie était, enceinte, assise sur l'âne, accompagnée à côté par Joseph...(qui sont les témoins ?)

loisieux 1865

La nuit de la naissance fut merveilleuse, pendant l'orage les habitants du coin sortirent des maisons et virent une étoile au dessus de celle des Philippe, et pendant l'accouchement Marie pleine d'allégresse chantait doucement (elle connaissait bien ses classiques religieux) (qui sont les témoins ?)

Bien entendu, pendant son enfance, Nizier-Anthèlme gardait les moutons et les soignait en traçant des cercles autour des animaux malades (qui sont les témoins ?) Un livre présente même, sans précisions, la photo d'un petit berger et beaucoup de lecteurs (comme d'habitude sans se poser de question) ont cru que c'était lui que le fameux photographe du coin avait pris pour la postérité...Déjà à l'époque on apprend que les miracles et les guérisons se succédaient autour de lui (dès l'âge de 7 ans) (qui sont les témoins ?)

A l'âge de 14 ans, le petit garçon savoyard prit, pieds nus (!!!) la route de Loisieux à la rue d'Austerlitz (quartier de la Croix-Rousse à Lyon) où sont oncle Hugues Vachod (Vachot ?) tenait une boucherie avec son épouse Marie. L'histoire ne dit pas si en chemin le petit savoyard pieds nus rencontra Jean Valjean... (qui sont les témoins ?)

Heureusement qu'il alla en cours chez les Frères lorsqu'il avait fini son travail de livraison de boucherie, car il y a de fortes chances qu'il ne parlât pas, ou mal le Français ; il est en effet connu et reconnu que dans les années 1870 les paysans savoyards parlaient une langue, d'ailleurs officielle, le franco-provençal ou arpitan, une langue romane que les Sociétés savantes étudient encore de nos jours.

Pour revenir aux merveilleuses aventures de Nizier-Anthèlme, il avait des dons très particuliers de résurrection : ainsi selon un auteur, sa soeur Josepht (ou Josepha) née en 1850 décéda en 1855, et selon le même auteur elle mourut une seconde fois à Lyon et dans ses bras à l'âge de 25 ans...D'ailleurs n'alla-t-il pas lui-même assister à son propre enterrement !

 Nous passerons sur les très nombreux témoignages des soins et guérisons réels et sérieux : heureusement il y en a ! Charge à chacun de se rendre compte de la réalité et du sérieux...par opposition aux délires, inventions, fanatismes et superstitions.

Il avait beaucoup d'humour : par exemple il était chargé de l'animation du marché du quai Saint Antoine (en bord de Saône) par des tours de prestidigitation, n'hésitant pas à se salir en cassant des oeufs !

Ainsi, il réussissait à faire tenir 40, 60, 80, 100 personnes dans une pièce de la maison qu'il louait au 35 rue Tête d'or de Lyon. Plusieurs plans de cadastre nous en ont laissé les dimensions exactes de cette maison, elle couvrait une surface d'environ 13 mètres sur 9 en hors-tout, c'est-à-dire les murs extérieurs, sans les aménagements de murs intérieurs, couloirs, portes, et sans les meubles ; visiblement un couloir la séparait en deux. Plusieurs témoins ont affirmé qu'elle avait deux étages, ce qui est faux ! On voit très bien sur les photographies de l'époque qu'elle avait un sorte de cave entresol, un plein-pied auquel on accédait par le perron qui surmontait la grotte artificielle du jardin, un étage et des combles sous le toit, cela est d'ailleurs confirmé par l'état cadastral au nom de Tapissier qui la vendit ensuite à Jean Chapas.

tete d'or porte

archives cadastrales de Lyon 1889

cadastre 1889 - Copie

registre cadastral de Lyon de 1890 mises à jour en 1926

tapissier

D'un esprit inventif, il fabriqua la première voiture sans chauffeur : pris dans un coup de vent où son passager maintenait son chapeau, il allumait tranquillement sa pipe ! De même il inventa le premier et en un seul exemplaire un combiné téléphonique...quant au four à micro-ondes, on ne sait pas, ou du moins, aucun témoin n'en parla...

On pourrait penser qu'il était un polyglotte averti avec ses multiples contacts hors de France : il étudia par correspondance avec l'Université américaine de Cincinnati, passant sa thèse avec succès, il fit de longs périples dans la Russie du Tsar (avec ou sans son alter-égo Papus), il se rendit auprès du Bey de Tunis, possédait dans son portefeuille une lettre du Kaiser allemand, etc...Je veux bien que certains dans le monde aient pu parler français, mais cela n'est qu'une simple supposition non définitive, ni prouvée. Car il ne faut pas oublier qu'à l'époque la France subissait une rude concurrence de l'Empire allemand et de l'Empire britannique !

C'est d'ailleurs lors de ses contacts avec le Tsar et ses voyages en Russie qu'il fit preuve de ses talents en matière de bilocation. Ce phénomène est reconnu par l'Eglise catholique par exemple pour le Padre Pio ou Marthe Robin, mais il est curieux de constater qu'à la différence d'eux, elle n'a jamais reconnu Philippe de Lyon ni comme Bienheureux, ni comme Saint...

Dans les carnets soi-disant rédigés par sa fille Victoire et que l'ouvrage publié par les Editions Arqa a sérieusement mis en doute (elle aurait tenu certains de ses écrits dès l'âge de 14 ans), et dans d'autres ouvrages, on nous fait part de son art de la pronostication ou de révélation.

Ainsi, en 1881 il annonça l'arrivée du Chemin de Fer à l'Arbesle pour bientôt ...alors que la ligne existait depuis le 10 novembre 1873 complété le 17 janvier 1876 ! Et qu'il empruntait régulièrement cette ligne par la gare Saint Paul de Lyon. Ainsi la région sera inondée jusqu'à la Tour du Pin, seul le Clos Landar de l'Arbresle restant émergé. Il a certes annoncé la destruction du Pont Morand par les troupes allemandes, mais il a été absolument impossible de savoir si cette assertion a été rajoutée...après coup ou non. D'ailleurs lorsque l'on compare attentivement des témoignages de différentes origines (par exemple par les dates) on découvre que les témoins présentent les mêmes choses...différemment. On retrouve également le phénomène de bilocation car il lui est arrivé d'être en même temps rue Tête d'or et à l'Arbresle.

clos marina pied dans l'eau

prédiction que j'ai essayée de réaliser...

Dans ces carnets de Victoire, on peut lire entre autres choses beaucoup plus sensées :

- le soleil est également habité, il n'est pas éclatant et brûlant comme nous le pensons

- la race la plus nouvelle sur terre et qui partira la première est la race blanche, viendra ensuite une race d'êtres ailés

- la lune est la mère de la terre

- il y a une planète voisine de nous où on ne soigne les malades que par la sudation

- de 12 à 30 ans Jésus a passé ses jours et ses nuits dans les entrailles de la terre où habite un monde plus arriéré que nous

- dans 10 ans la lune subira une perturbation et ce sera l'annonce d'un cataclysme effroyable que vous pourrez tous voir

- il y a des planètes où l'on sert comme thérapeutique de l'eau salée, de la morphine et de l'huile essentielle de foin

- je me souviens d'avoir été il y a 650 siècles sur la lune

- la lune a été habitée : elle a ses hommes avec un seul oeil au milieu du front, un crane tenant du singe et un museau de chien

- il y a 350000 ans que l'homme est à l'état d'homme sur la terre

etc...Et tout ce fatras est mélangé à des paroles de sagesse, à des connaissances chimiques ou des moyens de guérison et de magnétisme : alors franchement, a-t-on ainsi voulu le ridiculiser ? Car par tout cela le mage Philippe n'est plus crédible !

On a même un effet contraire : il présente une analyse très pointue de la lettre (Épître) aux Thessaloniciens ! On est alors pris d'un doute : et si tout cela avait été fabriqué ? Car nous nous trouvons devant deux situations contraires : il décrit les hommes-singes habitant la lune et commente savamment les écrits de l'apôtre Paul !

Et il y a bien d'autres curiosités dans ce qui nous est rapporté sur notre héros. Par exemple on nous dit que le soir secrètement et sans que personne ne le voie il allait passer un moment au bord de la pièce d'eau (appelée à tort étang) du domaine de l'Arbresle (qui sont les témoins de cette promenade secrète ?)

A ce sujet un recueil de photos a publié un plan du Clos visiblement dessiné par quelqu'un qui n'y a jamais mis les pieds : la pièce d'eau est minuscule par rapport au reste, alors que, dès l'époque, elle couvrait une grande superficie (photographie d'avant 1905)

pièce d'eau

étang d'avion

Autre : il est écrit qu'un soir seuls étaient présents Mme Philippe, son mari et la bonne. La bonne leur annonce que les 11 sont de nouveau venus (on peut supposer l'équipe de football, quoique...) (qui sont les témoins de cette conversation à trois ?)

On nous dit que Philippe était opposé et condamnait les sociétés secrètes : on verra que cette information peut être également qualifiée de fantaisiste du fait de ses contacts, du fait de ses visiteurs.

Nous avons vu ici-même que Jean Chapas a bénéficié, lui aussi, de son lot de bêtises : http://verlatradition.canalblog.com/archives/2015/09/19/32648461.html n un véritable massacre !

Et avec les moyens modernes de communication (internet) on découvre que Maitre Philippe intervient régulièrement pour délivrer des messages à la mode nouvelageuse (testés par plusieurs personnes qui, comme moi, n'ont rien compris), on peut même prendre un rendez-vous avec lui moyennant finances, et en Suisse il a déposé sa marque pour vendre des produits miracles.

On peut dire que des générations de lecteurs ou d'adeptes ont ainsi lu les mêmes ouvrages avec de telles précisions, et les ont acceptées ; le problème est que, sans contre-dit possible, on ne peut pas connaître leurs réactions. On ne peut se baser que sur les réactions actuelles : lors de discussions avec de nombreuses personnes, on s'aperçoit qu'elles n'ont pas découvert l'ineptie de tels détails et acceptent sans broncher tout ce qui a été écrit, ne jurant que par les auteurs portant le label Philippe...

Il était prévu que cet article se présente en deux parties : celle abordée ci-dessus et une seconde où nous essayerions de présenter des faits avérés, preuves à l'appui d'un mage Philippe de très grande importance et souvent méconnu, avec en plus références à des ouvrages de Arqa ou de Serge Caillet. Mais, en raison de l'importance prise par cette démonstration des faussetés, il est nécessaire de séparer le tout en deux articles afin de ne pas alourdir la lecture. Donc ...à suivre...

à propos...moi aussi je sais faire...

tphilippe - Copie

 Un article de commentaire a été publié sur le site d'un des Ordres martinistes, considérant que mon étude ci-dessus dévalue le Maitre Philippe de Lyon. Voici ma réponse (certains passages sont rendus anonymes)

Je suis flatté que Monsieur J-P B., membre, entre autres de la Société des Gens de lettres et participant à de nombreuses expressions médiatiques  la sphère des groupements initiatiques, ait pris la peine de s'attarder sur mon étude consacrée aux inepties publiées sur Nizier-Anthèlme Philippe dit Maitre Philippe de Lyon.
Visiblement, il n'a pas lu tous les détails de ce que j'ai publié, notamment qu'il s'agissait d'une première partie où je rapportai le côté négatif de ce dossier. Ce qui lui permet de tenir des propos tout-à-fait contraires aux préceptes préconisés par Papus ou Philippe lui-même, pour ne pas remonter à Martinez de Pasqually ou Saint Martin.J'ai déjà connu cela dans un monde où l'on manie plus souvent la hache que le rameau de la Paix.Donc j'engage J-P B, en toute fraternité, à relire cette étude attentivement et d'attendre la seconde partie consacrée à la réalité du personnage, qui représentait une Science, une Connaissance, peut-être encore plus importante que ce qui nous en est présenté, même en milieu martiniste.
Avec mes salutations les plus fraternelles...
à propos :  je suis en possession d'ouvrages passionnants dont des éditions originales des Missions, de Philippe Encausse et de Marc Haven, l'évangile de Cagliostro, ce qui explique ma défense de N-A.Philippe)

Et j'ai des doutes quant à la parution de la réponse : car je viens de découvrir que, contrairement à tous les principes de liberté d'expression,  ce site n'autorise que  les commentaires de ses membres. Et là il est trop facile d'asséner ses propres jugements et vérités sans laisser la place à aucune réponse ni contredit.

 

 

 

 

20 octobre 2015

Aventures au Clos Landar, on a des précisions

avec la complicité involontaire d'un très ancien Pif Gadget, scénario de J.Kamb, dessins de Arapu (d'après J.Cezard, éditions Vaillant 1933)

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et nous avons retrouvé le portrait de trois joyeux drilles qui voudraient bien s'approprier du Clos !

imagesCALIR50S

(d'après Pellos)

 

5 octobre 2015

Nizier-Anthèlme Philippe et les grottes

De tous temps la grotte, ou la caverne, a eu une grande importance dans le symbolisme et notamment dans le monde de la Tradition et de l'Initiation ; de nombreux sites leur sont consacrés, je donnerai pour exemple http://vaugeladed.perso.neuf.fr/symbolisme_grottes.htm qui résume de nombreuses données à leur sujet.

Il est fort curieux de constater que dans les deux endroits les plus importants où le mage Philippe et sa famille ont vécu, se trouvent deux grottes artificielles : l'une au 35 rue Tête d'or à Lyon, l'autre dans le domaine de la famille Landar (son épouse) sur la colline des Collonges à l'Arbresle.

On trouve indication de la grotte de Lyon dès le plan cadastral de 1889 qui est fort bien détaillé avec côtes métrées de la maison, appartenant, rappelons-le, à la famille Tapissier jusqu'à sa vente, bien plus tard, à Jean Chapas.

tapissier

On voit très bien que les rocailles de la grotte au dessous du perron y sont très bien dessinées (archives de Lyon/plan parcellaire secteur 122 de1889)

cadastre 1889 - Copie

 

En 1926 (archives de Lyon/plan parcellaire secteur 122), en propriété Chapas le plan est toujours aussi précis :

cadastre 1926

D'ailleurs il existe deux photographies de l'époque représentant la grotte : l'un représente Monsieur Yvon Le Loup et sa femme Alice Perret-Gentil. L'autre représente l'un des amis du mage Philippe, un autre mage Gérard Encausse plus connu sous le nomen de Papus :

papus rue tete d'or - Copie (2)

Les détails de la grotte y sont spectaculaire avec les fausses rocailles installées sous le perron d'entrée.

Et donc, comme le hasard, surtout dans la vie des Philippe fait toujours bien les choses, une telle grotte existait et existe toujours au Clos Landar. Tout le monde connaît les photographies prises par le service de presse des Philippe sur le perron qui donne sur le parc : et bien cette grotte est située en contrebas du dit-perron et est d'ailleurs invisible de l'entrée de ce perron

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017 Panorama

Il est d'ailleurs singulier que personne n'ait jamais porté une quelconque importance à une construction aussi conséquente, surtout en ce lieu, fréquenté à l'époque par tant de personnages de la Tradition.

D'autant plus que, face à cette grotte, encore en contrebas, se situait la table ronde (déjà évoquée ici) avec un banc circulaire de pierre. Il me fut donné, pour mettre un peu d'animation dans les esprits, d'expliquer que Mme Landar en avait assez de voir la table tourner à chaque passage de Papus et que pour cette raison elle la fit fixer pour protéger son magnifique service à café...

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Voilà, pour qui le veut, de quoi réfléchir encore...(ci-dessus et ci-dessous)

 

 

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voir dans les commentaires

25 septembre 2015

Souvenir de l'Arbresle (nouvelle édition), la Compagnie des Sapeurs-Pompiers et d'autres cartes postales souvenirs

IMG - Copie

Dans l'ouvrage l'Arbresle et ses environs (Alan Sutton/2000) Pierre Forissier, André et Bernard Rostaing, publient en page 58 un autre exemplaire de cette photographie avec le commentaire suivant : la compagnie de sapeurs-pompiers de l'Arbresle (ici vers 1880) est constituée en 1858. Les officiers sont nommés par décret de l'Empereur, les sous-officiers et les sapeurs relèvent de l'autorité du maire. Choisis de préférence parmi les anciens militaires ou des professionnels du bâtiment, ils ont pour mission l'extinction des feux mais aussi éventuellement le maintien de l'ordre public.

Et, comme d'habitude, il est vivement conseillé et il est même nécesaire de lire les commentaires ci-dessous qui donnent des précisions fort intéressantes...

Pour revenir à Monsieur Philippe, comme il avait un photographe attitré qui le suivait partout, on peut  le retrouver en différents endroits :

devant la pharmacie (qui existe toujours) située place Président Carnot au croisement de la rue Centrale et la rue Jean-Jacques Sainclair qui monte au Clos des Collonges

carte de la montée 4

non loin  de chez lui à Lyon au parc de la Tête d'or avec sa femme et sa fille

IMG_0010

Mais, bien entendu, vous n'êtes pas obligés de me croire...

22 septembre 2015

Les dernières nouvelles du Clos dit Landar

Il y a une remarque "plaisante" (si on veut) à faire : des Lyonnais venus spécialement dimanche 20 septembre, journée du Patrimoine, pour voir le Clos ont trouvé porte ...close. Un domaine verrouillé, cadenassé, inaprochable, une véritable forteresse entourée de grillages. En plus il leur a fallu chercher avant de trouver le lieu (gag supplémentaire : la gendarmerie ne connaissait pas !). Et cela sans aucune indication apposé au chemin d 'accès (heures de visites, responsables, etc...).Ce manque démontre bien un certain mépris quant aux visiteurs. J'ai personnellement, depuis des années, beaucoup visité de lieux lors des journées du Patrimoine : absolument partout des indications sont affichées à l'entrée quant aux heures d'ouverture et conditions de visites.


Il faut donc préciser que régulièrement (après-midi du dernier dimanche du mois) l'association Maître Philippe a ouvert le domaine pour la visite à partir de 14h (fléchage à partir de la ville.Exceptionnellement, elle ouvrira  le dimanche 4 octobre à partir de 11h30 pour un pique-nique tiré des sacs, ainsi que pour la visite de l'après-midi.


Je rappelle que, compte-tenu de l'état intérieur dangereux de la maison de maître, le parc et la cour intérieure seulement sont visitables. Les responsables de l'Association consacrée exclusivement au mage Philippe donnent toutes explications et commentaires. Entrée gratuite.

Et pour mémoire : hier soir avait lieu la réunion du Conseil municipal de l'Arbresle...

D'autre part je rappelle avoir beaucoup écrit à ce sujet, notamment :

http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/08/11/30392955.html

http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/07/15/30254805.html

http://verlatradition.canalblog.com/archives/2013/10/08/28171094.html

 

photographies avant et après le passage du coiffeur

de face 1

de face 2

 

10 août 2015

Le dernier voyage de Nizier-Anthèlme Philippe

Nous avons appris par avis de décès ( http://verlatradition.canalblog.com/archives/2015/08/02/32405251.html ) le départ de celui que l'on appelle Maitre Philippe de Lyon le 2 aout dans sa 56ième année.

Voici les images de son dernier voyage :

- samedi 5 aout à 9h45 : funérailles dans l'église paroissiale Saint Jean-Baptiste de l'Arbresle (convoi parti de la propriété appelée le Clos Landar (les Collonges)

obsèques organisées à titre privé (selon registre des convois de Lyon) par :

pompes_fun_bres

 

église arbresle 1

- départ du convoi par la gare principale de l'Arbresle :

carte de la gare 2

-arrivée gare Saint Paul de Lyon :

entrée funiculaire

-15 h cérémonie religieuse dans l'église Saint Paul de Lyon (à droite en face de la gare), en présence d'une très nombreuse assistance :

IMG_0002

st paul

-après la cérémonie transport du coprs à la gare du funiculaire (que l'on voit à gauche de la gare Saint Paul) dans un wagon aménagé pour le transport des cercueils (la ligne disposait de plusieurs wagons spécifiques dont celui pour travaux sur les voies)

remorque funiculaire

-montée pour Fourvière où là un tramway prenait le relais avec un wagon spécial pour le transport des cercueils jusqu'au cimetière de Loyasse :

funiculaire loyasse

-du fait de l'escarpement la ligne rejoignait le cimetière par un viaduc :

viaduc

-arrivée à Loyasse :

 

funiculaire de Loyasse

entrée

-sépulture dans la tombe (concession à perpétuité) de la famille Regny :

ancienne tombe loyasse

-documents :

certificat de décès

2 aout 1905

Archives municipales de Lyon, registre des convois funéraires 1905,page de gauche (120 = taxe pour une cercueil métallique) 3ième ligne

convoi 5 aout 1905 page de gauche

page de droite 3ième ligne

convoi 5 aout 1905 page de droite

la tombe après le décès de Olga Lalande

loyasse

et même que :

Marie Knapp, une femme de 35 ans, paralysée, et que Maître Philippe visitait souvent, ne put être prévenue de sa mort que le jour de ses obsèques. Elle s’exclama : « Je l’ai vu passer ce matin sous ma fenêtre. Je lui ai crié d’entrer, et il m’a répondu : « Je n’ai pas le temps ; il faut que j’aille à mon enterrement. » »

...

 

MP_portrait

 

 

 

 

2 août 2015

AVIS DE DECES

IMG_0001

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Prendre le temps


de face 1

Prise de chez moi la maison d'un voisin, un certain Nizier-Anthèlme Philippe appelé Maître Philippe de Lyon...auquel je dis bonjour tous les matins en ouvrant mes volets...
 
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