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Sur les Chemins de la Tradition
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Qui suis- je ?

Je fus femme de ménage dans les pyramides, devenu rat de bibliothèques...passionné de recherches dans la Connaissance, de rencontres (certaines épicuriennes et mystiques) , partages, échanges. L'âge venant je me suis mis quelque peu en isolation avec pour devise principale des orteils aux oreilles...et dans un passé récent devenu un être rayonnant...Tous ces mots ont souvent des valeurs cachées...comprenne qui pourra...Cherchant devenu Passeur...

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l'arbresle
13 juin 2015

Clos Landar

Edition abonnés du Progrès du 12 juin

clos

Rappelons l'article publié le 30 mai par le groupe majoritaire gestionnaire de la ville :

 

Notre projet pour le  Clos Landar et le site des Collonges

Dans notre engagement de campagne et dans le programme que nous avons soumis au vote des Arbreslois, nous avions inscrit un projet hôtelier pour le Clos Landar.

Depuis notre élection, nous avons travaillé sur tout l’espace urbain constitué du Clos Landar et du tènement de l’ancienne maison de retraite des Collonges, dont le bâtiment va être détruit. Nous avons élaboré un projet global, présenté et validé par la Commission urbanisme, composée d’élus du groupe majoritaire et d’élus de l’opposition.

Ce projet comprend :

  • La restructuration de la propriété du Clos Landar . Nous sommes actuellement en liaison avec un porteur de projet privé dans le cadre d’un partenariat public-privé,la commune apportant le foncier et un investisseur privé réalisant tous les travaux de restauration du bâti. Ce projet vise à installer sur ce site privilégié un restaurant étoilé, un hotel de luxe de 20 chambres avec spa et balnéothérapie, un espace de réceptions.  La maison de Maitre Philippe sera restaurée dans son état d’origine et accueillera des chambres d’hôtes et un espace restauration propre.  Ce complexe hôtelier sera donc un outil essentiel à la promotion touristique de notre commune et du Pays de L’Arbresle.  Nous vous tiendrons régulièrement  informés de l’évolution de ce dossier.
  • La création d’un ensemble immobilier sur le site de l’ancienne maison de retraite Les Collonges comprenant  80 logements répartis en logements locatifs, logement en accession sociale à la propriété et logements en vente immobilière classique. Une résidence sénior de 40 logements sécurisés et adaptés au vieillissement est également prévue sur le site.

Il est d'ailleurs curieux de constater que ceux qui ont réfléchi sur ce lieu n'en parlent pas, après la quantité incroyable d'énergie qui a été dépensée à ce sujet, tant en actions, qu'en paroles ou en polémiques : peut-être qu'ainsi ils ont perdu leur raison d'être...

ajout du 1er juillet : le Progrès titre que le projet pourrait être officialisé à la rentrée

en effet il a été validé par la Commission urbanisme, il faut maintenant que le Conseil municipal l'approuve.

(à moins que le dragon, gardien des lieux, ne frappe une fois encore...)

5 juin 2015

Dans le coin de la rue Tête d'or (avec description intérieure du 35) et photographies complémentaires (réédition) et autres...

Nous avons vu au fil des articles publiés ici sur le sujet de Nizier-Anthèlme Philippe, dit de Lyon, que bien des éléments sont concordants, mais ne sont en aucun cas dûs au hasard ; ils sont le fruit de décisions prises en toute connaissance de cause.

Prenons l'exemple du 35 rue Tête d'or à Lyon, on pourrait penser qu'il a été choisi comme maison à louer (il est prouvé qu'ils n'en n'ont jamais été propriétaires : Tapissier puis Chapas) par convenance par le couple Philippe. Rappelons-nous ce que Jean-Louis Bernard a écrit (cité dans un article précédent) que Philippe suivit les traces de Cagliostro d'abord dans le quartier Saint Jean puis dans celui des Brotteaux, dans la partie située en bordure sud du Parc de la Tête d'or.

Que nous dit Marc Haven (Emmanuel Lalande gendre des Philippe) au sujet de la venue à Lyon de Cagliostro ? (extraits de sa biographie du Maître Inconnu Cagliostro déjà citée, édition originale + réédition Derain)

...A Lyon la franc-maçonnerie était comme partout en agitation. On y discutait les hauts grades ; mais les disputes de préséance passionnaient moins que les problèmes de théurgie. Le Martinésisme, dont Willermoz était l'adepte, le Mesmérisme, le Swedenborgianisme, se partageaient les esprit. C'est le moment où Louis Claude de Saint Martin et l'abbé Fournier travaillaient à Lyon, où s'éditaient les oeuvres du Philosophe Inconnu...on y comptait en 1781 douze loges dont les plus importantes étaient le Parfait Silence, la Bienfaisance, l'Amitié et la Sagesse...on le (Cagliostro) supplia de continuer de former des disciples ; il accepta et, avec douze maçons, recrutés parmi les plus connu des membres du Parfait Silence et de la Sagesse, il fonda dans le local même de cette ancienne loge (fondée en 1725 montée du Chemin Neuf et dont le Vénérable s'appelait Willermoz l'ainé), un nouvel atelier sous la dénomination : la Sagesse Triomphante...entre ces deux époques : installation de la loge au Chemin neuf  et consécration du temple aux Brotteaux, plus d'un an s'écoula...

histoire_rue_du_parfait_silence

action l'union

(rue Sainte Elisabeth = ancien nom de la rue Garibaldi)

Mais, direz-vous, quel rapport avec le Mage Philippe ? Et bien tout simplement regardez un plan étendu du cadastre de l'époque : la loge du Parfait Silence occupait pratiquement tout le quartier et avait même donné le nom de la rue située en face du 35 rue Tête d'or !

en 1889 : (archives de Lyon/plan parcellaire secteur 122)

1889 plan général quartier tête or 

en 1907 (propriétaire rue tête d'or : Tapissier) (archives de Lyon/plan parcellaire secteur 122)

1907 plan avec rue parfait silence

en 1926 (propriétaire rue tête d'or : Chapas) ; et savez-vous quelle était la distance à parcourir entre le 35 rue Tête d'or et le Temple du Parfait Silence ? 150 mètres ...!!! (archives de Lyon/plan parcellaire secteur 122)

1926 plan avec rue parfait silence

 l'important Temple maçonnique du Parfait Silence (document BML)

temple_parfait_silence___Copie

De tout cela personne n'en a parlé puisque tous les regards étaient dirigés vers la petite maison du 35 rue Tête d'or qui subit, hélas de nombreuses approximations voires manipulations par rapport à la vérité.

Je laisse donc chaque lecteur à ses réflexions, quant à moi je n'ai aucun doute : il n'y a pas de hasard...

Pour mémoire, vue d'époque de la maison occupée par les Philippe, prise de la rue du Parfait Silence (devenue par la suite Rue Vibert en hommage à l'inventeur du Pétrole Hahn lotion pour les cheveux qui habitait le quartier) Cette photographie, contrairement à d'autres publiées avec cet intitulé (la porte étant alors cloturée et un second étage ajouté), est vraiment celle de la maison à l'époque ; on y voit très bien la porte d'accès à la rue, avec derrière la maison de un étage avec les combles aménagés, et cela est confirmé par tous les plans édités de cadastres. Serge Caillet publie un rapport d'un indicateur de police fort précis sur les lieux :...je frappe les trois coups de la façon convenue...j'entre dans un long vestibule, formant un coude dans son milieu...nous montons un étroit escalier en colimaçon conduisant au 1er étage...et arrivons au palier du 1er étage ...salle des séances, vaste pièce pouvant contenir 80 à 100 personnes, au pourtour muni de banquettes et de chaises, et séparée en deux partes par deux très longs bancs sur lesquels les assistants peuvent s'asseoir des deux côtés dos à dos...(Monsieur Philippe l'ami de Dieu)

(archives de Lyon/plan parcellaire secteur 122 de 1889)

cadastre 1889 - Copie

Cette description est intéressante, sauf en ce qui concerne la grandeur de la salle, du fait des dimensions officiellement connues murs extérieurs de la maison facilement calculables à partir du cadastre métré de 1889 (11,71 sur 9 = environ 105 m²) Une confusion peut également être faite quant au nombre d'étages du fait que déjà le rez-de-chaussée (couloir avant l'escalier) est déjà surélévé par rapport au jardin : sur une photographie inédite de Papus, on peut déduire environ une huitaine de marches sinon plus ; ce qui fait que la maison comptait un rez-de-chaussée surélevé, un étage, et dans le toit des combles aménagés (on les voit sur la photographie de l'époque ci-dessous). Il est à remarquer que lors de différents recensements, que ce soit pour les Tapissier, les Philippe ou les Chapas on trouve toujours 6 habitants de la maison.

c tete_d_or_porte

 

Et si on continue notre enquête dans le quartier, on découvre par exemple en 1901, au coin de la rue Tête d'or et de la rue Tronchet, au 96, à côté de l'école et en face de la congrégation religieuse, que la famille Chapas (l'épouse Louise Grandjean y vivait déjà en célibataire), que François Golfin et que la domestique Marie Champollion, habitent tous dans la même maison, non loin du 11 de la même rue où Emmanuel Lalande habite avec sa mère décédée depuis longtemps et tient son cabinet médical. Rappelons-nous quel sera le destin de Jean Chapas dans la succession de Monsieur Philippe, tant au 35 rue Tête d'or (dont il deviendra propriétaire à la suite de la famille Tapissier à qui les Philippe louaient la maison) que sur la colline des Collonges à l'Arbresle. Rappelons-nous que François Golfin sera le seul témoin extérieur de la famille de la mort de Nizier-Anthèlme Philippe au Clos dit Landar et qu'il accompagnera Emmanuel Lalande dans les travaux de préparation du mort. On le retrouvera par la suite habitant lui aussi la colline des Collonges au Champ d'asile. On fait alors la constatation que tous ces gens vivaient très proches les uns des autres aussi bien à Lyon qu'à l'Arbresle.

Et un document extra-ordinaire : la rue Tête d'or prise à peu près du carrefour avec la Rue Tronchet en direction du Parc, on distingue bien à droite le mur femant le jardin du 35, on distingue la porte d'entrée (se répérer par la photo ci-dessus) puis plus loin à gauche la rue du Parfait Silence !

tte_d_or_agrandi

et vue sur plan de cadastre (archives de Lyon/plan parcellaire secteur 122 de 1926)

1907_plan_g_n_ral_quartier_t_te_or

 

 

 

1 juin 2015

Olga mère et fille (suite)

Nous avons déjà réfléchi sur les Olgas qui entouraient le duo Philippe/Papus, en abordant dans un premier temps Olga Pouchkine :

http://verlatradition.canalblog.com/archives/2015/05/03/31995490.html

Le temps est venu de s'intéresser à Olga mère et fille, c'est-à-dire à la Princesse Olga Gagarine et sa fille de même prénom. Nous partirons pour cela de la tombe de Lyon/Loyasse :

023

Nous savons que Olga princesse Gagarine issue de cette importante famille de l'aristocratie russe, proche de la Cour du Tsar, selon les indications de la tombe, elle est née en 1853 pour mourir à l'âge de 84 ans le 31 mai 1937. Il semblerait que, dans cette famille, on ait souvent porté le prénom Olga , car nous possédons la trace d'un portrait daté de 1827 (qui ne peut donc pas être celui de celle née en 1853 !)

olga_gagarine

Mme Olga Gagarine mère épousa un Léonide Chestakow ; à ce sujet il convient déjà de faire deux mises au point. Contrairement à ce qui a été affirmé, sans contredit ni rectification, d'une part la mère et la fille sont toutes deux nées à Odessa et non à Moscou : les différents documents officiels en font foi : documents d'état-civil (mariages et décès), registre des enterrements, recensements. D'autre part le nom exact n'est pas Chestakoff mais Chestakow ; la confusion semble avoir lieu du fait de la prononciation russe des noms se terminant par ow ou ov, ainsi on prononce le nom de la famille impériale Romanof alors qu'il s'écrit Romanov. Les Chestakoff existent bien, d'ailleurs encore de nos jours, il existe un site généalogique fort documenté, et n'ont aucun rapport avec la famille de Olga Gagarine. 

Dans son ouvrage Lumière blanche sur lequel nous avons déjà réfléchi, avec force détails  ( http://verlatradition.canalblog.com/archives/2015/01/29/31427448.html ) Olga fille  (c'est d'ailleurs, contrairement à des indications erronées, son seul prénom) indique être arrivée près de Lyon en 1898, ses parents habitant alors sur Sathonay le domaine des Grand Vignes (dont le lieu existe toujours) et qu'elle occupa par la suite. Il est d'ailleurs dit que Philippe y fit revenir les tourterelles...Dans un premier temps, elle épousa Herbert Augustus Marshall, citoyen anglais, né à Londres en Aout 1860 qui resta son époux jusqu'à sa mort en Avril 1912.

Olga Marshall participa pleinement à la période de vie de Philippe le maitre du Clos Landar et de tout son entourage, elle en témoigne dans ses écrits (on la voit également sur différentes photographies inédites mais présentées par divers personnes bien intentionnées), mais elle prend soin de préciser que n'ayant pas vécu les moments antérieurs à 1898,certains passages ne sont pas d'elle.

Nous savons qu'en 1905 ils habitaient toujours Sathonay puisque leur fille Victoire y est née :

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Nous trouvons l'ensemble de la famille habitant les Collonges à l'Arbresle en 1911 : (archives du Rhône/recensement 1911)

collonges_1911_suite_suite

collonges_1911_suite_suite_suite

La famille se compose alors ainsi :

les parents, la grand-mère Olga Gagarine, le fils Philippe né en 1900, la fille Victoire née en 1905, et le second fils Albert né en 1908 (la fille Marie n'apparait pas)

Monsieur Marshall meurt (voir tombe de Loyasse) le 30 avril 1912 à un endroit saugrenu : au 105 de la Grande Rue de la Guillotière à Lyon, où se trouvait l'Hotel de l'Aigle en hommage à Napoléon Ier qui y séjourna. La célébration religieuse suivit le rite anglican puisqu'il appartenait à cette religion.

Depuis le 1er septembre 1897, la fille des Philippe, Victoire (comme nous l'avons déjà vu ici) épousa Emmanuel Lalande (alias Marc Haven)

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Et le couple se retrouve à l'Arbresle, Victoire décède fin août  1904 ; les Marshall et les Lalande se connaissaient donc forcément. Olga Marshall et Emmanel Lalande se trouvant veufs tous les deux, ils marièrent à Sainte Maxime en mars 1913.

faire_part_mariage_ste_maxime

publication_mariage_lalande

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Nous revenons sur un détail de ces différents documents : il ne fait aucun doute que Olga s'appelle bien Chestakow, qu'elle n'a qu'un seul prénom et qu'elle est née à Odessa ! (un document encore inédit concernant leur propriété à Sainte Maxime est en réserve de publication).

La place n'est pas ici d'évoquer la vie de Emmanuel Lalande ; il mourut fin août 1926 et Olga sa seconde épouse se retrouva veuve une seconde fois. Elle défendit avec âpreté la mémoire de Philippe : ainsi en 1935 elle publia sous le nom de Marie Emmanuel Lalande dans la revue l'Astrosophie (éditée par Francis Rolt-Wheeler) un article qui remet de nombreuses choses au point.

article_olga_titre

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article_olga

 

Ce n'est d'ailleurs pas sa seule participation à la revue puisque elle y collabora également sous le nom de Zhora et dans d'autres revues sous d'autres noms (il est amusant de constater que les deux Olga, Pouchkine et Chestakow, ont procédé de la même façon avec des nomen différents dans des revues identiques de l'époque, ce qui signifierait que l'épouse de Marc Haven ait, elle aussi, été Initiée ?)

En 1936, au Clos Landar, on la trouve alors avec sa mère Olga Chestakow née Princesse Gagarine, avec sa fille Victoire, sa fille Marie née en 1907 et le mari de cette dernière Charles Dosne (la famille Dosne perpétuera la succession de la propriété du Clos Landar mais sans parenté directe avec les Philippe, et justement à propos de ses successions, nous n'entrerons pas cela en ligne de compte, du fait de la complexité des possesseurs successifs du Clos).

archives du Rhône/recensement 1936

clos_1936

Quant à la famille Dosne, une tombe du cimetière est fort intéressante et permet plusieurs réflexions...et questions :

002

Elle récidive sa défense de Philipe en 1948 à la suite de la parution du livre du docteur Weber-Lauber, déjà évoqué ici notamment dans l'article un hôtel à l'Arbresle. Par la publication d'un ouvrage intitulé Lumière blanche où elle reprend plusieurs extraits de l'article de l'Astrosophie. Ce livre contient d'ailleurs quelques passages visiblement erronés pour ne pas dire plus, on peut se demander s'il ont été écrits d'origine, ajoutés( pagination modifiée d'une édition à l'autre...?)  ou modifiés  (idem pour les problèmes d'état-civil cités) : on pourrait considérer qu'il s'agit de notes d'humour à destination du lecteur crédule (par exemple l'annonce par Philippe de l'installation du train... qui existe déjà...), ce qui semble une habitude dans bien d'autres écrits concernant la vie ou les paroles du Mage Philippe...

Et donc elle décède le 28 décembre 1952. Elle repose dans la tombe des Regny-Philippe-Lalande  (dont la concession perpétuelle fut achetée par les Regny vers 1815) à Loyasse auprès de son mari Emmanuel sous le nom de Marie Lalande ; il est à remarquer qu'à la suite de son décès une plaque de marbre blanc (encore actuelle)  fut apposée sur la stèle sur les anciens noms gravés (certains figurent, comme Albert Philippe, sur les côtés), s'agit-il d'une volonté financée par la défunte ? En tous les cas cette plaque comporte une importante anomalie : la date de décès de Victoire, décédée le 29 août 1904 (tous les documents officiels concordent) et non le 25 septembre 1904 comme gravé !

29_aout_1904

st_le_loyasse

Plusieurs point évoqués dans cet article ont déjà été abordés sur ce blog, en plus des liens donnés directement, il est bon de cliquer sur les tags cités en bas d'article pour de plus amples informations...

Réintégration d'un commentaire : 

En effet, trop de choses sont écrites ou dites, souvent n'importe comment, et sont imposées par affirmation, ( "c'est comme ça et pas autrement") par des gens qui savent ou qui le sous-entendent : mais jamais sans démonstration. Ici, par soucis d'honnêteté et de précision, ce qui est présenté est, dans la mesure du possible, démontré. Et aussi par respect du lecteur, il n'y a pas de complément, de rectification en cachette : tout est là, à disposition, clairement. Parfois, de nouveaux éléments apparaissent, ce qui nécessite une rédaction complémentaire de l'article.

Je tiens à préciser que pour rédiger cet article, je n'ai consulté aucune publication récente, que ce soit livre ou parution internet : mon enquête n'a utilisé que des documents à la portée du public et que tout le monde peut consulter car facilement identifiable. Il n'y a donc pas de miracles ni de grands secrets en ma possession (d'ailleurs un secret est fait pour que l'on n'en parle pas), car mon éthique m'interdit ce genre de commerce. Et pour rester dans le mode positif, je n'aborderais pas le genre de méthodes que pratiquent certains auto-proclamés gardiens du dogme contrairement aux qualités préconisées par celui qu'ils osent appeler leur Maitre.

 

 

 

 

 

31 mai 2015

Les routes de l'Europe jalonnées par les Abbayes

Dans les années 1990 je travaillai une étude historique sur ma région natale, le Beaujolais (déjà évoqué par ailleurs dans mes articles http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/04/29/29761991.html  .

et aussi .http://verlatradition.canalblog.com/archives/2015/04/19/31916382.html 

et encore http://verlatradition.canalblog.com/archives/2013/09/17/28031711.html.).

Un ouvrage, fort connu et maintes fois recopié par la suite (malheureusement, même aujourd'hui encore, sans avoir l'honneteté de le citer), fait autorité sur cette histoire : le Beaujolais au Moyen-âge par Mathieu Meras et dont je possède l'édition  de 1956.

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Mathieu Méras a fait un travail de recherches extraordinaire pour présenter son ouvrage aussi complet. J'ai donc travaillé à partir de là : le texte et les bibliographies citées (car j'aime beaucoup aller aux sources). Je découvris alors les liens très étroits des Beaujeu et de l'Abbaye de Savigny (dont on va fêter les 1200 ans), car ils en étaient les protecteurs, de nombreuses pages du livre évoquent ces liens. Et alors, je fis quelques recherches au coeur du fonds ancien de la Bibliothèque de Villefanche par rapport à toutes les indications du livre ; il me fut alors donné de consulter un document extraordinaire : les immenses cartulaires et terriers de l'Abbaye datant des XII/XIII ièmes siècles. N'étant pas spécialiste en épigraphie et notamment en écriture onciale, je n'ai pas pu les déchiffrer mais on imagine mon émotion devant ces énormes paquets reliés par des cordes, débordant de sceaux, et amenés des archives sur un chariot !

Et ce d'autant plus que ma famille maternelle est originaire de Savigny où j'ai passé souvent ma petite enfance dans la demeure familiale...Et que maintenant le hasard m'a fait habiter l'Arbresle qui fut fief de Savigny...Pour revenir à l'Abbaye, trop de passages du livre y sont consacrés pour pouvoir les citer ici, expliquant les relations que les Seigneurs de Beaujeu avaient avec les Abbés : échanges de terres protection, défense judiciaire et militaire. Mathieu Méras présente plusieurs cartes des possessions et échanges, mais également la retranscription de chartes anciennes et, comme je l'ai dit, une importante bibliographie dont j'ai consulté certains ouvrages anciens dans les archives de Villefranche. Mais les renversements d'alliance, les traités, les conflits locaux firent que la protection de Savigny fut disputée aux Beaujeu aussi bien par les Comtes de Forez que les Archevêques de Lyon.

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Et tout cela m'a amené de l'Abbaye du sud de Beaujeu à celle du Nord, objet des mêmes échanges et relations ; à la différence de Savigny, Cluny n'était pas sujet à la protection des Beaujeu, cela étant dévolu aux Comtes de Chalon et surtout de Mâcon. Et donc, là encore je me suis penché sur l'historique et les archives ; là encore le hasard a bien fait les choses puisqu'il me mit en mains deux importants ouvrages publiés en 1910 au sujet du Millénaire de Cluny, dont l'un contient une quantité considérable de documents en encarts, plans en éclaté, reproductions des décors, gravures anciennes. Et je me suis passionné pour les Abbés de Cluny et plus particulièrement Pierre Le Vénérable. On se rend compte de la richesse de sa vie :

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Les Abbés de Cluny ont cette spécificité : la durée de leur règne ! Ainsi, pour Bernon : 18 ans, Odon : 15 ans, Mayeul : 46 ans, Odilon : 55 ans, Hugues : 60 ans, et Pierre : 34 ans. Je précise bien que cela n'est pas leur âge mais bel et bien la durée de leur Abbatiat ! On peur donc dire à leur sujet que leur règne a duré, à comparer à la vie normale, une sorte d'éternité ; et quand on a l'éternité devant soi on peut entreprendre de grandes choses et de longue haleine.

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Donc Pierre, venant après tous ces Abbés a pu continuer leur oeuvres et pour ainsi dire la parachever ; car il est considéré, grâce aux installations le long des grands chemins, que Cluny joua un rôle important dans l'organisation de l'Europe, et sous la conduite de Pierre ces installations arrivèrent au maximum : à sa mort il était Chef d'Ordre pour 10 000 moines vivant dans 1450 abbayes, prieurés répartis sur toutes les routes d'Europe !

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Je rends un hommage appuyé et admiratif  à un autre ouvrage publié en 1989 par Monique et Michel de Chalendar et dont j'ai extrait ces quelques planches ; leur texte donne toutes les explications quant à un Pierre le Vénérable fondateur des routes d'Europe.

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Cluny voir album photo de la visite extérieure :  http://verlatradition.canalblog.com/albums/cluny__l_eglise_abbatiale__71_/index.html

(la visite guidée intérieure prend beaucoup de temps et est fort intéressante malgré la desctruction d'une grande partie, pour mémoire l'église abbatiale était la plus grande de la Chrétienté !)

24 avril 2015

Portes ouvertes du clos clos (Clos Landar de Philippe de Lyon)

visite clos

Attention ! Travaux dans l'Arbresle :

Pour éviter les déviations éventuelles, au grand rond-point d'entrée en provenance de l'ex RN 7/A89 (depuis Lyon) et de la Vallée d'Azergues (depuis  Lozanne) prendre RN7 direction Tarare/Roanne puis Centre-ville à gauche, continuer jusqu'à carrefour central et là à droite direction Mairie.

mais il semblerait ce matin que toutes les rues soient réouvertes

(fléchage de couleur)

 

 

Né le 25 avril 1849 : l'association Maitre Philippe proposera donc un gateau avec 166 bougies...

018

 

16 février 2015

Clin d'oeil

Bons baisers de l'Arbresle

carte_alice

Certains se posent des questions : qui est le général ? qui est Alice ? qui est Charles ? qui est l'ami de Charles ?

18 septembre 2014

Prédiction de Monsieur Philippe

Selon le témoignage d'un participant aux séances de la rue Tête d'or, catalogué par Philippe Encausse, Nizier-Anthèlme Philippe aurait déclaré :

— En ce qui concerne Lyon, l’endroit où nous sommes et jusqu’à la Tour du Pin,

s’effondrera, car il est sur une nappe d’eau qui n’est pas à 300 mètres. La maison de

l’Arbresle demeurera.

Et bien voilà, c'est fait :

clos_marina_pied_dans_l_eau


Pour être un peu plus sérieux (ou moins, comme on le voudra) ne lui a-t-on pas fait dire (lumière blanche)

... (1881) Il n’y avait pas de train, à ce moment-là pour revenir de Lyon à l’Arbresle et un jour Monsieur Philippe, s’y rendant à pied, dit à ces dames à son retour : J’ai entendu siffler un train, vous aurez bientôt le chemin de faire pour aller à l’arbresle. La famille s’y rendait en landau et on donnait des rôties de pain trempé dans du vin aux chevaux à l’arrivée. ….

alors que :

garedelarbresle wwwphilippedelyonfr

et sur les photographies de l'époque on voit très bien le tunnel ferroviaire qui passait (et passe toujours) en dessous de l'allée d'entrée du Clos !

 

29 août 2014

Promenade à l'Arbresle

Comme elle le fait déjà régulièrement, l'Association Maitre Philippe propose dimanche 31 Aout une visite gratuite du Clos Landar où vécut Nizier-Anthèlme Philippe, dit Maitre Philippe de Lyon (seuls le parc et la cour centrale sont accessibles au public/flèche dans le centre-ville en direction de la Mairie)

L'association Maître Philippe ouvre les portes du Clos Landar , dimanche 31 août à partir de 14h00.
Le Clos Landar fut la demeure de Monsieur Nizier Anthelme PHILIPPE de 1875 à 1905, date de son décès à L'Arbresle.


Entrée gratuite,

infos au 06 36 90 50 28 ou
contact@maitrephilippe.asso.fr (Association Maître Philippe - www.maitrephilippe.asso.fr)

010

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27 août 2014

J'ai un coup de foudre pour Maitre Philippe...

J'ai abordé ici-même et ailleurs (sur le site spécifique http://www.philippedelyon.fr/ ) le sujet des Fils du Tonnerre.

Tout a commencé lorsque j'ai constaté une caractéristique commune à Monsieur Philippe et ses amis dans leurs signatures, à savoir une terminaison en forme de glyphe fléché. http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/02/03/29109060.html et http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/07/29/30329861.html

J'en ai eu diverses confirmations par l'étude de nombreux documents, démontrant entre autres que Yvon Leloup (alias Sédir) pratiquait encore cela en 1911 bien qu'étant sensé avoir abandonné tout contact avec les groupements ou sociétés initiatiques auxquels il avait appartenu, souvent avec de hauts-grades. Ce n'est qu'après que j'ai découvert une phrase de Serge Caillet faisant allusion à ce fléchage, puis des études antérieures très érudites réalisées par les Editions Arqa, à qui j'ai confié mes réflexions. Et que j'ai réalisé alors l'existence des Fils du Tonnerre. http://verlatradition.canalblog.com/archives/2013/11/28/28536564.html Les liens posés ci-dessus permettront à chacun de se reporter à mes différents articles ainsi qu'aux éditions Arqa sans avoir à faire des recherches fastidieuses.

Je vais apporter une nouvelle pierre (j'adore semer des petites pierres blanches) à cette construction, avec l'ouvrage de Jean-Louis Bernard : l'histoire secrète de Lyon et du Lyonnais (éditions Albin Michel 1977), véritable bible de connaissance pour qui prétend étudier Lyon, la capitale des Gaules. Je vais en citer quelques passages mais la lecture de l'ouvrage entier est indispensable notamment pour qui s'intéresse à Cagliostro, Martinez de Pasqually, Saint Martin, Allan Kardec et...Maitre Philippe de Lyon.L'ouvrage part d'une étude très complète depuis les temps anciens dits pré-historiques à la période contemporaine. Je ne me contenterai ici que de mon sujet préféré, mon voisin du Clos Landar.

Extrait concernant le quartier Saint Jean de Lyon : ...Tous demeurèrent en ce secteur urbain et y dissimulèrent leurs travaux : en dernier lieu, Piquecry (après la seconde guerre mondiale), le Maitre Philippe de Lyon au début du siècle , Cagliostro au XVIII°. Et la chaîne de ces compagnons du soleil d'or remonte à la nuit des temps. Place st jean s'éleva un temple païen étiré jusqu'à la rue Tramassac, qui est parallèle à la rue St Jean...la montée du chemin neuf où se réunissaient au XVIII° les francs-maçons lyonnais que visita Cagliostro, la rue Tramassac, la rue du boeuf où le Maitre Philippe eut un laboratoire de pharmacopée alchimique et le père Kovalewsky une chapelle...  ...au lendemain de la guerre de 1939, un pope russe, le père Kovalewsky se référera à St Irénée quand il fondera 16 rue du Boeuf une paroisse de son église catholique orthodoxe qui existe toujours sous le nom de Paroisse orthodoxe française de St jean le Théologien et qui rejette le schisme qui sépara Byzance et Rome au XI°...d'ailleurs un rite lyonnais se pratique encore à la cathédrale St Jean prônant également ces préceptes...

Et Jean-Louis Bernard évoque la géographie solaire et lunaire du quartier Saint Jean/Saint Georges et je n'ai cité que des petits passages, le reste est encore plus énorme sur la géographie sacrée et solaire du quartier, qui remonte jusqu'à Fourvière et au plateau de la déesse Sarra-Cybèle (=cimetière de Loyasse) ; et l'histoire des temps anciens y est passionnante par exemple le café du soleil situé au départ de la montée du Gourguillon est installé à la place d'un couvent de moines trinitaires et encore avant à la même place se serait trouvé un petit temple de Mercure forme romanisée du temple du Lug gaulois,et le soleil enseigne du café est considéré comme un hiéroglyphe à la limite entre le plexus solaire du quartier st jean et le plexus lunaire du quartier St Georges (qui maîtrise le dragon). Puis le quartier solaire fut transporté aux Brotteaux par Cagliostro et ensuite activé par...Maitre Philippe ! (qui travaillait rue du boeuf et rue tête d'or !!!).Et n'oublions pas que la rue du boeuf est en souvenir des grandes fêtes dédiées au taureau précipité chaque année dans la Saône à la suite du culte de Mithra.

Revenons maintenant avec précisions sur les constatations des Fils du Tonnerre : Extraits : ...nous avons déjà placé côte à côte le curé d'Ars et Monsieur Philippe -comme le nommaient ceux qui le fréquentaient en accentuant la marque de respect. Malgré le demi-siècle qui les sépare, ils incarnèrent en effet ensemble le même mystère de Lyon. Ces deux hommes à pouvoirs étaient profondément chrétiens, le premier strictement romain, le second plus proche du christianisme grec des origines de la cité, voire d'un christianisme parallèle - celui d'Apollonius de Tyane auquel il s'apparente. Homme de mystère, Philippe le fut à ses propres yeux...Mais il n'est pas seulement un thérapeute. Il a d'autres pouvoirs et son autorité absolue se traduit sans aucun effort, sans la moindre mise en scène...Mais il a la foi qui soulève les montagnes et, devant lui,la nature semble s'incliner... "vous savez bien, écrira-t-il à ce même ami (Papus), que Dieu nous a remis pleins pouvoirs et qu'il arme notre main du vent, de la grêle, du feu, de la foudre..." ...le pouvoir sur la nature, sur la foudre par exemple, la tradition romaine l'avait attribué aux fulgurators étrusques. L'écrivain gréco-romain Philostrate qui vivait sous le règne de Septime Sévère...laisse entendre que le thaumaturge Appolonius posséda aussi le pouvoir des fulgurators.

Et suivent de nombreuses pages sur la vie et les actes de Nizier-Anthèlme Philippe.

Et voilà ! La boucle est bouclée : nous avons ici un historien, que l'on ne peut pas soupçonner de faire partie de la mouvance Philippe, qui confirme exactement les propos déjà tenus, les miens et ceux d'autres comme Arqa. Et ce ne sont pas des délires : de nombreuses preuves ont déjà été publiées ici ou ailleurs. Et nous sortons là des affirmations légendaires orientées plus ou moins vers un catholicisme exacerbé, parallèle ou non, des affirmations qui tendent à imposer des vues sans preuves, uniquement basées sur des paroles prononcées réellement ou non et recopiées les unes sur les autres. Et pour mémoire revoyons le blason dit de Maitre Philippe que nous trouvons sur le prospectus publicitaire de l'eau philippine édité en même temps que celui de l'héliosine (les enfants d'Héliopolis, ça vous dit quelque chose ?).

IMG_0002

Également pour mémoire une présentation de la foudre de Jupiter :

jupiter

Et depuis 2014, mes recherches ont apporté beaucoup d'eau à mon moulin : il suffit en colonne de droite de cliquer sur le tag Maître Philippe de Lyon

   

 

15 juillet 2014

Sauvegarder le Clos Landar ? Avec ajout photographique

 

J'apprends par une alerte posée en moteur de recherche qu'une pétition pour sauvegarder le Clos Landar vient d'être ouverte sur internet. Cela est une bien bonne chose face à ce qui est devenu un gouffre financier pour la Municipalité de l'Arbresle. Ceux qui avaient poussé à l'achat de la propriété en 2005 par la Municipalité de l'époque ne prévoyaient pas une telle évolution des choses. Au sujet de cette opération, il faut même préciser que plusieurs personnes ne se connaissant pas, et fortement impliquées dans la mouvance Philippe, m'ont fait part d'avoir adhéré en Association pour le rachat de la propriété ; et qu'une fois ce rachat effectué, elles n'ont plus jamais entendu parler de l'association à laquelle elles avaient adhéré !

Rappelons que lors des dernières élections municipales un rude combat eut lieu quant à son devenir ; la précédente Municipalité fut réélue avec presque 60 % des voix dès le premier tour. Et resta donc responsable du projet d'aménagement du lieu. Il semblerait que que le dossier ne soit actuellement qu'au stade de la réflexion, diverses pistes ayant été évoquées. Le public peut néanmoins visiter de temps en temps le parc grâce à des journées portes ouvertes gérées par l'Association Maitre Philippe domiciliée à l'Arbresle. Une certaine maintenance est réalisée par l'entretien du parc et de la cour centrale.

Une autre association de sauvegarde du Patrimoine de la commune se préoccupe également du sort de ce lieu ; des négociations ont été engagées auprès d'elle par l'Association Maitre Philippe selon le principe que l'union fait la force, mais l'association du Patrimoine a refusé systématiquement tout accord et des articles de journaux en font foi et sont d'ailleurs consultables. D'autre part le Président (ou Président récent) de cette Association s'est engagé dans le combat politique en tant que second sur la liste devenue minoritaire lors de élections.

Or, le groupe politique (titre exact du blog) auquel il appartient a, lors du dernier Conseil municipal, réclamé la responsabilité du Clos Landar à la Municipalité, qui a bien entendu refusé, ce principe semblant d'ailleurs contraire à la loi démocratique reconnue dans notre Pays. On peut lire cette revendication sur le blog du Groupe et dans la presse quotidienne régionale. Il est intéressant de constater que la photo de la cour présentée à la presse n'est pas conforme à la réalité, avec une véritable forêt vierge, alors que, photos et visiteurs peuvent en témoigner, cette cour est fort bien entretenue.

Et donc à la suite de cela une pétition a été annoncée et lancée, présentée comme le dernier recours contre la Mairie. Il est à remarquer que, à la suite des élections municipales, un article rageur a été publié sur un certain site dit de Spiritualité chrétienne, attaquant la Municipalité et affirmant noir sur blanc (attention les mots peuvent choquer) A l’Arbresle, du Clos Landar, la municipalité veut faire un pôle d’hébergement hôtelier, pourquoi pas un casino ou un bordel ! Nous avons atteint le niveau zéro de la pensée politique.

Nous atteignons bien ici le niveau zéro de la pensée qu'elle soit politique ou non. Il appert donc que cette pétition a des arrières pensées politiques et il conviendrait que ses auteurs aient l'honnêteté  d'en informer les signataires : pourquoi s'en cacher ? Le débat politique est l'une des forces de la démocratie française et, mené en toute transparence il est honorable. A ce sujet voir ajout publié en commentaire : la motivation politique est reconnue.

Bien entendu, toutes les sources et documents référencés ci-dessus peuvent éventuellement être publiées pour permettre à tous d'en vérifier l'exactitude. Certes l'état des lieux est grave mais ce n'est pas la peine de manipuler des photos dans ce but pour attirer le chaland. Et par honnêteté quand on préconise la transparence on l'applique d'abord à soi-même.

De plus la photo d'illustration fournie au Progrès pour justifier la pétition est apparemment prise pour trafiquer la vérité ! Bien que datée de Juillet 2014 !

photo pétition Progrès :

clos

photo réelle (déjà depuis de nombreux mois) :

011              

009

Chacun appréciera...

Et j'ai cru ensuite à un énorme gag : il a été proposé, par les mêmes pétitionnaires, au Conseil municipal de la Commune d'installer un parking sur le terrain, en plus de très forte pente (45 degrés ?), en dessous du Clos. Et pourtant c'est vrai : cela figure au compte-rendu du-dit Conseil ! Comment peut-on prétendre donner des leçons et s'occuper d'un dossier avec une méconnaissance des lieux aussi avérée ?

D'autre part, et enfin, il faudrait que ces personnes aient la mémoire ou l'honnêteté de se rappeler que ce sont eux qui ont déjà agi ainsi dans le passé, aboutissant à l'achat du Clos par la Municipalité de l'époque (2005) ; ce n'est pas une gloire puisqu'ils ont alors remué ciel, terre et enfer (ne dit-on pas qu'il est pavé de bonnes intentions ?) avec derrière des personnes inconnues et masquées, pour faire pression et peur à la dite-Municipalité. Ils avaient ainsi réuni la participation de nombreuses personnes de bonne foi (je dis bien : de bonne foi) pour soutenir leur action. J'ai reçu témoignages de certaines de ces personnes (dont deux très importantes dans la mouvance Philippe contemporaine) qui, une fois le but atteint, n'ont plus jamais entendu parler de l'association qu'ils avaient soutenue. Par contre, il est tout-à-fait normal que la Mairie, garante de l'utilisation des deniers publiques, cherche à rentabiliser un investissement lourd qui a été imposé par pressions à une Municipalité précédente.

 

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Prise de chez moi la maison d'un voisin, un certain Nizier-Anthèlme Philippe appelé Maître Philippe de Lyon...auquel je dis bonjour tous les matins en ouvrant mes volets...
 
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