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Sur les Chemins de la Tradition
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Qui suis- je ?

Je fus femme de ménage dans les pyramides, devenu rat de bibliothèques...passionné de recherches dans la Connaissance, de rencontres (certaines épicuriennes et mystiques) , partages, échanges. L'âge venant je me suis mis quelque peu en isolation avec pour devise principale des orteils aux oreilles...et dans un passé récent devenu un être rayonnant...Tous ces mots ont souvent des valeurs cachées...comprenne qui pourra...Cherchant devenu Passeur...

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D'abord, dans qui suis-je ? , je me présente...un peu.

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Et pour TOUT avoir sous les yeux : http://www.verlatradition.fr/summary

 

 

31 juillet 2022

Duo de charme

Un Espagnol un jour,

Un Italien rencontra :

Ce fut le grand Amour 

Entre Don Juan et Casanova.

29 juillet 2022

Ah qu'il est bon, qu'il est doux ...(psaume 133) réédition avec compléments ...parce ce qu'elle le vaut bien...

le Psaume 133 dit Cantique des degrés (Ancien Testament/David)

Voici, oh! qu'il est agréable, qu'il est doux Pour des frères de demeurer ensemble !

C'est comme l'huile précieuse qui, répandue sur la tête, Descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron, Qui descend sur le bord de ses vêtements.

C'est comme la rosée de l'Hermon, Qui descend sur les montagnes de Sion; Car c'est là que l'Eternel envoie la bénédiction, La vie, pour l'éternité.

hermon mont

le mont Hermon


 

Des différences notables sont connues quant aux traductions des Psaumes, ainsi pour ce psaume côté 133 on connait essentiellement quatre traductions importantes différentes....

texte latin du psaume 133 (132 en tradition grecque)
Ecce quam bonum et quam iucundum habitare fratres in unum
Sicut unguentum in capite quod descendit in barbam barbam Aaron quod descendit in ora vestimenti eius
Sicut ros Hermon qui descendit in montes Sion quoniam illic mandavit Dominus benedictionem et vitam usque in saeculum

la traduction la plus connue (Louis Segond 1910)
Voici, oh! qu'il est agréable, qu'il est doux Pour des frères de demeurer ensemble!
C'est comme l'huile précieuse qui, répandue sur la tête, Descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron, Qui descend sur le bord de ses vêtements.
C'est comme la rosée de l'Hermon, Qui descend sur les montagnes de Sion; Car c'est là que l'Eternel envoie la bénédiction, La vie, pour l'éternité.


 

Quant à moi, partant de la version latine (sans jeu de mots), concernant le passage "habitare fratres in unum" et sachant la grande richesse des possibilités de la langue dans leur expression, j'aurai tendance à traduire, bêtement, en mot à mot, par " pour des frères de demeurer dans l'Unique' ou "de rester ensemble dans l'Un".

Et, selon certaines sources, ce cantique a été utilisé par les Membres de l'Ordre du Temple pendant leurs célébrations...et utilisé encore de nos jours par plusieurs Fraternités de la Tradition.

sceau templier



Mais tel n'est pas ici mon propos, ce que je voudrai exprimer c'est qu'il y a un moment où il ne faut plus rester protégé par la douce chaleur du groupe qui nous protège : il faut, comme il a été dit, revêtir son manteau du monde et aller dans ce monde pour y agir, pour y témoigner.

 Prenons l'exemple des Frères de la Communauté de Taizé. Taizé, je connais plus qu'un peu, il fut un temps où j'aurais pu y avoir une carte d'abonnement, au milieu de milliers et de milliers de personnes toujours renouvelées (une célébration du dimanche à Taizé = environ 6000 personnes en moyenne AVANT le pangolinvirus) ; combien j'y ai emmené de personnes, je ne sais plus...un certain nombre...(même un car entier venu de Paris).

Il existe une sorte d'euphorie taizéienne (oh le vilain mot) car, là-haut au sommet de cette colline inspirée, la joie, la prière, l'amour, la paix sont en partage : comme on y est bien , que cela est doux, que cela est agréable. Et bien justement, les Frères ont toujours attiré l'attention sur ce qui peut devenir un problème, voire une drogue et de nos jours une addiction.

Il faut savoir, et il le disent, quitter Taizé pour retourner au monde, dans le monde, et agir alors pour témoigner de cette paix, de cet amour ; Taizé n'est pas une illusion mais, comme le leur a dit un grand ami de la Communauté, le Pape jean-Paul II, Taizé est une source. On peut s'y raffraichir, on peut s'y abreuver, mais ensuite repartir au travail pour servir le monde. Aider et aimer sans rien attendre en retour...

Et quand on a réussi cela, on est dans l'Unique, dans le Grand Tout et alors seulement on peut s'attendre un jour ou l'autre à en recevoir récompense, mais sans jamais le demander...

La Fraternité peut aussi se vivre, sans onction spécifique, au sein du milieu associatif. Il est ainsi des Associations où une personne est chargée de prendre soin des autres, de prendre de leurs nouvelles, quand ce n'est pas le but général de l'Association. Mais dans beaucoup de cas, cela est oublié, on y vient comme on va au cinéma ou manger un gateau en oubliant le but de vivre et de partager ensemble.

coeurquibat

 

23 juillet 2022

Critiquer ou constater ? les délires du MOI

de 2 anciens articles j'en ai faut 1 !!!


 

Il fut un temps, dans mes anciennes années, où j'avais facilement la critique analytique (de métier), sévère et même sanglante... Bien des années ont passé, je me suis rendu compte que de tels procédés étaient négatifs et ne rendaient pas de service à la personne concernée car ne laissait pas de place à l'explication et même pouvait l'abattre !

De plus je me suis engagé sur une voie qui préconise tout le contraire...mais que je ne peux pas suivre toujours car je ne suis pas un saint. Et depuis quelques années, j'essaie de modérer mes critiques éventuelles, de mettre en exergue mes constatations, je laisse toujours à l'autre une porte de sortie ; regardez un animal, par exemple un chat, lorsque il est acculé quelque part sa seule solution est d'attaquer à son tour et de griffer ou de mordre.

Parfois l'autre ne saisit pas l'échappatoire ou la possibilité qui lui est offerte et répond par la négativité ou l'agression : cela signifie qu'il n'a rien compris et je dois alors m'adapter à son niveau de conscience (pour mémoire j'étudie la psychologie sociale depuis 1974). Et je ne critique que ce que je connais: j'écrivai un jour que je n'y connais rien en yoga, et bien je n'irai jamais déposer mon grain de sel dans une conversation sur ce sujet. Par contre il est certains sujets où j'ai la prétention d'avoir une certaine connaissance...il m'est arrivé de critiquer ainsi et d'avoir pu rétablir une vérité.

Donc lors d'une critique, toujours proposer une autre solution, une autre hypothèse pour ouvrir le dialogue. Je fréquentais un forum d'un magazine politique, et bien il y existait une intervenante avec laquelle il était impossible de dialoguer : ses interventions tournaient au monologue agressif.

Une autre solution existe, c'est d'intervenir discrètement, hors du public, pour poser des questions ou dire mon désaccord : cela m'est déjà arrivé sur un site et s'est toujours bien conclu, entre gens de bonne compagnie. Toujours sur ce site, il est des critiques que je n'exprimerai pas, par rapport à ce que je connais, car je déclencherai alors de fortes polémiques inutiles face à des certitudes qui rassurent leurs auteurs.

Moi aussi je peux être critiquable mais alors il faut en accepter le contredit éventuel. Pour critiquer à bon escient il est nécessaire de connaître un peu l'autre, ses habitudes, ses propres connaissances. Vous savez que je suis un adepte de la devise des Bénédictins ora et labora (prie...ou médite, et travaille dans ton oratoire ou ton laboratoire) et cela depuis bien des années (en 1988) ; mais il faut sans cesse se remettre à l'ouvrage, comme la morale d'une fable de La Fontaine, chaque matin reprendre le travail, se remettre en question. C'est ce que font de nombreux cherchants dans le monde entier mais ils restent discrets et ne font pas de tapage médiatique.

Et on acquiert ainsi par des pratiques une sorte de mécanisme qui se met en route selon les circonstances. j'avoue qu'il m'est parfois difficile dans une conversation de regarder quelqu'un dans les yeux car je sais alors tout ce que l'autre veut cacher de sa personne. De même à la vue d'une photo, à l'écoute d'une voix, devant une situation ou à la lecture d'un texte : car toutes les formes d'expression dévoilent la personnalité de leur auteur. Alors il m'arrive très souvent de faire l'imbécile, de ne rien comprendre (cela est un mécanisme que l'on acquiert après des années de travail sur soi...comme les Bénédictins). Mais rassurez-vous : je ne fais pas partie de ces gourous auto-proclamés qui de nos jours viennent du Canada ou d'autres pays exotiques ou non (quand ce n'est pas d'une autre planète), par suite d'une législation libérale ou inexistante et qui maintenant se répandent en France dans tous les domaines...

Je m'amuse ainsi à faire connaître des textes, des vidéos, importantes (selon moi direz-vous, non selon la Tradition). Il fut un temps où je retirais parfois certaines choses, mais maintenant je ne le fais plus, les choses passent comme les grains de sable qui s'écoulent...

Et beaucoup confondent critique et constatation, alors que ces deux choses sont totalement différentes et n'ont aucun rapport. Ah tu critiques ! Alors que j'annonce des faits constatés...Mais cela les rassure et leur permet de se cacher derrière leurs...critiques et leurs certitudes.

Il apparaît que de plus en plus dans les moyens d'expression, médias et autres, certains font profession de la critique (la lecture des forums d'information en est fort édifiante) : sur tous les sujets ils ont un avis négatif qui leur permet d'exister même sans connaître le sujet en question. Un autre exemple : des médias, pour combler un vide, font appel aux passants de la rue pour critiquer un fait, une personne (que pensez-vous de la disparition des grenouilles hermaphrodites du lac Titicaca?)

 Et donc peut se permettre de ne plus suivre à tout prix la course aux décorations, honneurs,  qui ne sont que des créations humaines, bien souvent au service de l'ego et non du Soi. Et il est là non plus pour se servir mais pour servir.

Beaucoup de personnes n'ont pas encore compris qu'il y a une différence entre le "soi" (l'ego) et le "SOI", ces personne ne pensent que par le corps et la densité... plus c'est lourd, densifié et perceptible, plus c'est viable pour eux, alors que ça ne représente que l'expression du "soi" et toutes les illusions qui vont avec. Le jour où ils comprendront que ce n'est pas le véhicule, mais le cocher du véhicule (le grand SOI) qu'il faut écouter par les messages qu'il délivre au corps, ça sera bon... sauf que ce cocher s'exprime avec des MAUX lourds quand on ne veut pas l'écouter, et non pas des mots... Si nous parvenons à l'écouter, il ne s'exprimera plus avec des maux, ni des mots, mais avec des émotions...Beaucoup de personnes, soutenues par leur ego, ont la certitude d'être au-dessus des autres...Sans se soucier du niveau de conscience où peuvent être ces autres, ce qui leur permet de les juger, alors qu'un niveau de conscience n'est pas inné : il doit se mériter par le travail...comme les Bénédictins (cela me rappelle la fable de La Fontaine sur le Laboureur et ses enfants !). Et il est bien difficile de se juger soi-même par rapport aux autre

Nous sommes dans un monde ou le paraître prime l'être...

(vous pouvez consulter mes articles sur l'ego en cliquant égo -avec un accent - dans le moteur de recherche en colonne de droite)

lionmoi

 

et les commentaires d'origine sont maintenus ! 

4 juin 2022

Chant pour la Pentecôte

Que l'Esprit apporte la Paix 

 

 

 

 

 

 

 

4 mai 2022

Quand il est mort le poète...(réédition complétée)

Je dédie cet article à tous ceux et surtout toutes celles qui n'ont pas cru à mon Amitié, dominé(e)s par leurs certitudes, alors que je ne demandais qu'un peu de chaleur...Un jour il sera trop tard...Mais, pour paraphraser François Mitterrand dans ses entretiens avec Marie de Hennezel : je crois aux forces de l'Esprit, je serai toujours avec vous.

lien direct : Marie de Hennezel et Mitterrand: "Ce fut comme un coup de foudre" (parismatch.com)


 

J'ai écrit cela il y a bien longtemps... 

A quoi ça sert  la vie

Quand on ne peut plus vivre ?

A quoi ça sert de vivre

Quand on ne peut plus rire ?

Quand le soleil s’éteint

On ne peut exister.

J’ai peur de mourir

A force de pleurer.

Je suis écorché vif

Et je voudrais crier

Je voudrais crier à tous :

Je vous aime.

Vous ne comprenez  pas

Cachés derrière vos mots,

Derrière vos phrases vides

Qui ne sont que remparts,

Derrière tous vos principes

Et vos philosophies,

Vous ne comprenez rien

Et ne pensez qu’à vous.

Mais vous n’existez pas

Lorsque vous êtes seuls,

Et je n’existe pas

Car je suis toujours seul.

Alors pour cette raison

Un jour partirai.

Et ce sera trop tard

Car vous comprendrez

Qu’à la fin je suis mort

A force d’avoir aimé.

coeurquibat

Gérard-Antoine Demon (1948 - 20..)

moi10 - Copie

mais la réalité peut être autre !

J'ai une grande nouvelle triste à t'annoncer : je suis mort.

Je peux te parler ce matin, parce que tu somnoles, que tu es malade, que tu as la fièvre.

Chez nous, la vitesse est beaucoup plus importante que chez vous. Je te rencontre parce que je n'ai pas toute ma vitesse et que la fièvre te donne une vitesse immobile, rare chez les vivants.

Les vivants et les morts, sont près et loin les uns des autres comme le côté pile et le côté face d'un sou, les quatre images d'un jeu de cubes. La vie et la mort s'affrontent.

Le miracle est de vivre double en face de cette grande énigme et n'être qu'un. C'est notre secret. Je cède la place. Abandonne-toi. La vie est morte, vive la vie. Le poète est mort, vive le poète. Adieu. Je commence à me dissoudre. Nos traits se tissent ensemble. La ressemblance est outre. Elle émane de l'esprit.

La réalité commence.

(avec la complicité des Jeans : Cocteau et Marais)

 

25 février 2022

Liberté

coeurquibat

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

Paul Eluard

colombe

 

drapeau

свобода 

8 janvier 2022

Yann ARTHUS-BERTRAND : "7 milliards d'autres et moi et moi"

 

 

18 décembre 2021

Je fréquente des gens importants

avec les grands

5 décembre 2021

Le départ d'un grand petit homme...

extrait d'un article AFP :

Décès à 83 ans de Pierre Rabhi, écrivain et figure de l'agroécologie

Décès à 83 ans de Pierre Rabhi, écrivain et figure de l'agroécologie

 publié le samedi 04 décembre 2021 à 20h55

L'écrivain et philosophe Pierre Rabhi, figure de l'agroécologie en France, cofondateur du mouvement Colibris, est décédé à l'âge de 83 ans, a appris l'AFP samedi auprès de sa famille.

Auteur notamment de "Vers la sobriété heureuse", vendu à plus de 460.000 exemplaires, ce militant de la cause écologiste, admiré par des personnalités comme Cyril Dion et Marion Cotillard, est mort samedi des suites d'une hémorragie cérébrale, a indiqué à l'AFP son fils, Vianney.

Ce pionnier du néo-ruralisme s'était installé en 1961 dans une ferme du sud de la France. Né en 1938 aux portes du Sahara algérien, Pierre Rabhi restera comme l'un des pionniers de l'agroécologie - pratique agricole visant à régénérer le milieu naturel en excluant pesticides et engrais chimiques. Une méthode appliquée dès les années 1980 en Afrique sub-saharienne, où il effectuera de nombreux séjours. 

En lui, le moine bouddhiste Matthieu Ricard voyait un "frère de conscience". Et il était admiré par des personnalités aussi diverses que l'actrice Marion Cotillard et l'ancien ministre Nicolas Hulot. 

Ses ouvrages, innombrables, ont rencontré à chaque fois un succès indéniable. Avec Cyril Dion --l'auteur du documentaire militant à succès "Demain"--, il a cofondé le mouvement citoyen des Colibris, qui appelle aux actions locales, comme les jardins partagés, les fermes pédagogiques ou encore les circuits d'approvisionnements courts.

Je l'ai suivi depuis longtemps, notamment lors de sa pré-campagne de candidature à l'élection présidentielle de 2002, ce qui fut l'occasion de le rencontrer personnellement dans la région de Mâcon. J'ai également beaucoup suivi (plusieurs visites) la création par sa fille Sophie et son gendre de l'éco-village du hameau des Buis et de l'école Montessori en Ardèche selon les préceptes de son Père.

Le site du mouvement Colibri fondé par Pierre Rahbi en parle très bien : 

https://www.colibris-lemouvement.org/projets/projet-oasis/oasis-a-decouvrir/hameau-buis

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19 novembre 2021

Et bien ma foi...avec quelques compléments...

D'abord une chose : si je prends des textes ou autres en citation, c'est toujours comme support de départ. Jamais je n'utilise ce que les autres ont écrit pour exprimer ma pensée, qui doit être personnelle ; bien sûr ce n'est pas un exercice simple, mais à quoi sert-il de répéter ou de citer ce que les autres ont déjà exprimé ? Chaque être humain est différent, a ses propres pensées, ses propres approches, qui sont forcément différentes de celles des autres, même si ces autres apparaissent importants, sages ou savants. Chaque être humain est une entité propre qui forme un petit tout en relation complète avec le grand tout. 

Pour revenir au sujet de la Foi, elle est représentée par mes actes, mes paroles, mes écrits, une Foi d'un incorrigible optimisme dans la Vie, même si ses aléas me ramènent parfois, et dans le monde où nous vivons , même souvent à la matérialité plus ou moins négative. 

La Foi dans la Vie, dans tout ce qui est, que l'on peut appeler Dieu, que l'on peut appeler Energie globale, le grand Tout , bien entendu, c'est une notion supra - humaine qui dépasse notre simple entendement ; j'ai pour habitude de comparer avec la grappe de raisin, pour donner une image, chaque être vivant est un grain de cette grappe, la grappe n'existe pas sans les grains, les grains n'existent pas sans la grappe. 

Nous sommes une parcelle de l'Univers incommensurable et par là-même j'ai la Foi ; cela ne va pas sans l'appel du Cœur, pas le Cœur physique mais la raison, l'entendement. 

coeurquibat

Je veux rendre hommage ici à une  ancienne correspondante  qui vivait pleinement cela. Elle avait pleinement la Foi et tout en elle témoignait de cette Foi, à sa façon, sans faire appel à quiconque ou à quelque croyance que ce soit. 

En effet, on a pas appris au gens à faire la différence avec le dogme ; je parle seulement pour le Christianisme car je connais peu l'Islam mais j'ai entendu dire que cela se passait de la même façon. 

Tout a été transformé au fil des siècles par les dogmes décidés comme des oukases, à partir de Rome, et même dans un passé récent ! Quand on pense que le dogme de l'Immaculée conception ne date que de 1854 ! Tiens, tiens les apparitions de Lourdes ont eu lieu en...1858 ! Elle a donc attendu que le dogme soit proclamée pour apparaître...Et quand on présenté à Bernadette la statue du sculpteur Fabish créée selon ce dogme, elle a dit : non, ce n'est pas ça que j'ai vu ...et on l'exfiltra au Couvent de Nevers où elle passa sa courte vie. 

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la très belle Bernadette au Couvent St.Gildard de Nevers

Et quand on pense que le dogme de l'infaillibilité du Pape date de 1870 soit 16 ans après le dogme de l'Immaculée Conception..il y a encore quelques questions à se poser...Mais tout cela le bon peuple ne le sait pas, on se garde bien de lui rappeler, d'autant plus que ce dernier dogme faillit provoquer un schisme dans la Chrétienté et que, encore de nos jours il est sévèrement critiqué ! 

Dans un passé plus ancien, dès l'évangélisation de la Gaule, tous les lieux sacrés anciens dits païens, c'est-à-dire Celtes, ont été christianisés : soit on a reconstruit dessus, soit on les a purement détruits. Quand on ne pouvait pas on a trouver d'autres solutions : par exemple nombre de menhirs ont eu leur sommet taillé en croix. Et ceux qui ont fait cela savaient très bien ce qu'ils faisaient car ainsi le menhir n'a plus aucun fonctionnement énergétique ! 

Autre exemple, dans le Beaujolais, un mégalithe était connu pour vaincre la stérilité des femmes qui venaient frotter leur ventre contre, et bien on a construit dessus un autel et une chapelle. Des prêtres instruits le reconnaissent, ainsi fut un temps où un curé de Notre Dame d'Orcival faisant visiter son église présentait le pilier central du chœur en indiquant qu'il recouvrait un menhir ! 

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la Vierge noire d'Orcival devant le fameux pilier

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menhir de Vassivière (fouilles de scouts à la demande du Curé)

Quant à la foi, on peut mettre de côté tous les noms de Dieu, d'Allah, de grand Architecte et d'autres, pour ne considérer qu'une sorte d'état, dépassant l'entendement humain, que l'on qualifie avec notre mot de divin. On peut aussi parler de conscience globale qui recouvre tout l'Univers sans aucun frontière et qui est le Tout. 

J'aime bien la notion rapportée d'Inde et dont parlent des Sages comme Aurobindo, puis Mère :  c'est...ça. 

Dans un écrit précédent, j’ai revendiqué mon attachement chrétien, non au sens du suivi des dogmes de la Religion catholique romaine, mais à un sens plus large, certains diraient christiques. 

La quête que je mène depuis maintenant plus de trente ans m’a souvent amené à Taizé ; j’y ai en quelques sortes reçu, après et avant des milliers d’autres de tous âges, de tous continents, un second baptême, le baptême de l’universalité du monde chrétien. 

Combien de fois j’y ai assisté aux célébrations de prières et de partage du pain et du vin (je ne veux pas parler de messe à ce niveau  œcuménique) parmi des foules plus ou moins grandes , de 50 dans la petite église romane en plein hiver à 7000 dans celle de la Réconciliation à l’occasion de Pâques, représentants des centaines de nations (et cela est certifié) et toutes les Religions ou croyances du monde chrétien. Car Taizé est connu et reconnu dans le monde entier, mais le plus difficile, disait Frère Roger le Prieur-Fondateur de la Communauté, est de dire à ceux qui sont là de partir, de retourner chez eux pour témoigner et vivre Taizé dans le monde. 

Car Taizé n’est pas un fin mais un moyen, et si l’on n’y prend garde , cela peut devenir insidieusement une drogue tel un paradis artificiel où tout le monde il est gentil, tout le monde il est beau, comme nous le voyons trop souvent et de plus en plus pour des foules confondant exotisme et adoration d’un Gurû, n’ayant pas approfondi le mystère de la Spiritualité, croyant être sauvées par le Gurû qui fait le travail à leur place. Taizé ne veut pas être cela : sa réflexion est de permettre à chacun de visiter son intérieur, d’aller jusqu’au plus profond de son être, non pas pour un temps, mais pour toujours. 

Dans le même temps, j’ai essayé d’approfondir, de connaître un peu plus le monde chrétien : les temps dits évangéliques, les pères du désert, les écrits apocryphes, les monastères, les abbayes. J’ai été surpris d’apprendre que tout cela recouvrait des croyances encore plus anciennes, des connaissances, des pratiques et des rituels ancestraux. 

Il ne faut pas oublier non plus que géographiquement Taizé est situé à côté de Cluny, qui fut l’un des phares de l’occident chrétien au sein du monde médiéval, Cluny dont l’église était aussi grande que Saint Pierre de Rome, Cluny qui civilisa par ses installations et dépendances les routes d’Europe avant la relève de Cîteaux. Là aussi j’ai eu sujet à étudier, d’autant plus que contrairement à ce que l’on croit les deux Abbayes ayant eu des rapports précis d’échanges et de réflexion avec le Judaïsme et l’Islam. 

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 Cluny

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 la nouvelle église de Citeaux

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célébration dans l'ancienne église de Citeaux

Justement je ressentais qu’il me manquait quelque chose, je le compris quand je compris que l’œcuménisme de Taizé, même si justement la Communauté entretient de très bons rapports avec les autres Religions ou croyances, ne concerne que le monde chrétien. 

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Taizé

5 ancienne église romane

l'église romane de Taizé

En plus j’adore rendre visite, bien entendu à de grands lieux témoins de la Foi, mais surtout à ces petites chapelles (l'église d'origine du village de Taizé est de celles-là), bien souvent inconnues du grand public, qui vibrent encore de cette Foi, et souvent sans aucune fioriture de la tradition chrétienne, pures et simples dans leur appareillage de pierres, mais si fortes, presque en secret pour leurs visiteurs et admirateurs ; parfois même elles abritent un véritable trésor et aussi un peu plus, mais le bon peuple ne le sait pas…

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un trésor dans ma petite église romane (initiatique) préférée...

Et j’ai suivi les chemins des Vierges Noires, j’ai beaucoup dialogué avec elles, parfois même en éclaireur (plus exactement à 3) comme à Vassivière en Auvergne (merci MLT), sans savoir que cela était précurseur de la visite de beaucoup d’amis. 

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la Vierge noire de Vassivière

Nous devons nous rappeler que selon les chiffres publiés en 2009, le monde chrétien dans son ensemble ne représente que 2,25 milliards d’individus sur 6,79 milliards soit 33,20 %. Il faut se rappeler que trois grandes Religions sont issues du même Père : Judaïsme, Chrétienté et Islam sont les Enfants d’Abraham et se sont séparés, disputés, combattus, déchirés, chacun en revendiquant l’héritage. 

Souvenons-nous de la célèbre photographie à Assise où tous les grands chefs et responsables religieux du Monde entier sont regroupés autour de Jean-Paul II et à son initiative devant un immense panneau disant Paix dans toutes les langues. 

assise

S’intéresser au livre des morts égyptien ou tibétain, au Confucianisme, à l’Hindouisme, au Taoïsme, à la Bible, au Coran, au Bouddhisme, ce n’est pas, comme une analyse succincte pourrait le prétendre, du syncrétisme, mais un désir de parfaire sa connaissance dans ce qui est proposé, pas forcément par une connaissance approfondie…et je suis revenu au Christianisme…(j’ai entendu parler d’animisme et de chamanisme que plus tard...avec les modes…) 

Il serait bon de gommer toute idée de concours, de suprématie, ou de guerre sainte (mon Dieu lave plus blanc), car comment peut-on combattre un Homme ou le tuer au nom de Dieu ? Les Religions sont faites pour relier, si elles procèdent à des exclusions, elle se coupent des autres et deviennent sectaires. Et pourtant les livres dits sacrés regorgent de combats, de massacres, de souffrances imposées à leurs opposants… 

L'effort de se rencontrer est nécessaire pour se connaître, se connaître pour se comprendre. 

Dans un premier l’étude des textes est utile, sans se contenter des exégèses, des commentaires, des ajouts, du prédigéré qui déforment toujours la vérité par l’opinion et les certitudes personnelles de leurs auteurs. 

On peut ensuite consulter ces commentateurs qui apportent parfois de lumières sur les bases. On a maintenant le moyen de regarder un peu ce qui nous a précédé sans faire appel à l’imagination d’auteurs en délire plus commerciaux que sérieux. Ainsi, les découvertes des documents esséniens de Qumran et gnostiques de Nag-Hammadi ont été unanimement reconnus comme des évènements extraordinaires, nous permettant ainsi d’avoir accès à la source des débuts de l’ère chrétienne sans falsification possible malgré les censures d’origine diverses. Et là encore des romanciers contemporains en ont tiré des délires pris comme réalité par le grand public. Jusqu’à parfois confondre des groupes distincts par exemple les Esséniens avec les Thérapeutes d’Alexandrie ! 

Dans l’étude des textes de l’Ancien Testament on retrouve des emprunts faits directement à des Civilisations plus anciennes, des textes égyptiens, ou perses, ou la reprise de mythes dits païens car non-chrétiens. 

De même le Nouveau Testament reprend des mythes d’Orphée ou d’Asclépios. Et cela va même plus loin ! Prenons le culte de Mithra répandu par les armées romaines lors de leurs occupations territoriales. 

Ce culte venant d’Orient connu plus de 800 ans avant J.C. célèbre un dieu né d’une vierge, dans une grotte, lors du solstice d’hiver (autour du 25 décembre), un comble ! Et ses disciples se réunissait dans une crypte pour partager le pain et le vin consacrés, et le sanctuaire principal de Mithra à Rome se situait…à l’emplacement de Saint Pierre de Rome …qui dit mieux ? (ce culte fut violemment persécuté par les Empereurs chrétiens sous prétexte d’imitation !). 

Plus récemment, de nombreux Saints populaires de nos campagnes sont d’origine celtique christianisée: Saint Brieuc, Blaise, Fiacre, Corentin, Guénolé l’ont été ainsi. Et de nombreux sanctuaires chrétiens sont installés à la place ou sur des sanctuaires celtiques. 

Les rituels, les habits, les ornements utilisés sont l’adaptation des anciens cultes, même la position de prière des moines est une savante étude par rapport à la circulation d’énergie dans ce que certains appellent les chakras. Les lamas tibétains reconnaissent officiellement  que le sacrement de l’extrême-onction est le rituel de fermeture des chakras, comme celui du baptême en est l’ouverture. 

Il y a donc eu et il y a toujours une continuation de la Tradition et des Connaissances avec une adaptation à l’évolution et aux circonstances. Cela de grands passeurs de vérité me l’ont appris René Guénon, Saint Yves d’Alveydre, Karlfried Graf Dürckheim et quelqu’un que je nommerai pas, ceux là et d’autres que j’ai oubliés. 

C’est ainsi qu’il existe une immense Sagesse, bien réelle, non générée par seulement l’esprit d’écrivains ou de conférenciers, mais inspirée par l’Esprit et retransmise par des textes précis, et à cela il faut ajouter le travail personnel sur soi, la méditation, la prière, la recherche, la réflexion, qui permettent de s’ouvrir à une véritable communion, un véritable partage avec la Vie, et ainsi de toujours SERVIR. Et cette foi dans le Divin, hors des dogmes et théories.

(je tiens à préciser que toutes les données historiques sont vérifiables)

Il en est ainsi.

Gérard-Antoine Demon

zoe phos

 

et pour ceux qui cherchent : le symbole Phos (la Lumière) /Zoé (la Vie) est une ancienne inscription grecque. On peut le rapprocher de l'Evangile dit de Jean (8-12) : Jésus leur parla de nouveau, et dit: Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.

il est à remarquer que la Lumière (incréée) est sur le plan vertical car elle descend sur le plan horizontal pour éclairer la Vie...: elles se rencontrent en oméga.

SOIS CHERCHANT POUR COMPRENDRE AU-DELA DES MOTS

mais d'abord connais-toi toi-même...

 

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Prise de chez moi la maison d'un voisin, un certain Nizier-Anthèlme Philippe appelé Maître Philippe de Lyon...auquel je dis bonjour tous les matins en ouvrant mes volets...
 
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