Voici un test datant  d' il y a plus de 10 ans et il est toujours d'actualité, sinon plus...

ce test, mis au point par une Psychiatre de l'Université de Pittsburg-Bradford (Pensylvanie), responsable du Centre de guérison des addictions, le Docteur Kimberly Young, est unanimement reconnu dans le monde entier, et tous les Responsables de soins des addictions travaillent avec.

1 - Vous sentez-vous préoccupé par Internet (en pensant à votre dernière connexion et en anticipant la prochaine) ?

2 - Eprouvez-vous le besoin de surfer sur Internet pendant de plus en plus longues périodes avant d’être rassasié ?

3 - Avez-vous tenté à plusieurs reprises et sans succès de limiter ou de contrôler votre temps passé sur Internet ?

4 - Vous sentez-vous épuisé, patraque, déprimé ou irritable lorsque vous essayez de limiter ou de stopper votre usage du réseau ?

5 - Restez-vous sur le net plus longtemps que prévu ?

6 - Avez-vous mis en danger une relation, votre emploi, une opportunité de carrière à cause de l’usage d’Internet ?

7 - Avez-vous menti à votre famille, votre thérapeute ou d’autres personnes afin de pouvoir disposer de plus de temps sur Internet ?

8 - Utilisez-vous Internet comme un moyen de vous évader de vos problèmes quotidiens ou pour échapper à des sentiments négatifs (culpabilité, anxiété, déprime, solitude…) ?

Interprétation :

  • les sujets qui répondaient oui à 5 ou plus de ces questions étaient considérés comme des utilisateurs souffrant d'une addiction à internet.

  • pour ceux ayant répondu oui à plus de 3 questions avaient de sérieux questions à se poser quant à leur utilisation d'internet

J'ajouterai volontiers deux constatations : lisez-vous vos messages à la vitesse d'un TGV sans prendre la peine d'en saisir les nuances, et laissez-vous votre messagerie être envahie par une quantité importante de messages reçus ou envoyés (fichiers jamais nettoyés) ?

Car au point de vue écologie : l'envoi d'un e-mail d'un poids de 1 Mo génère près de 20 grammes équivalent de CO2. L’énergie consommée par les ordinateurs de l'expéditeur et des destinataires ainsi que les serveurs de stockage sont les causes de cette pollution. Par exemple, les courriels gérés par une entreprise de 100 personnes entraînent l'émission de 13,6 tonnes équivalent CO2 par an, soit l'équivalent, en termes de pollution, de près de 14 allers-retours en avion entre Paris et New York.

Les bons réflexes :

  • Archiver ses e-mails de longues dates qu'on souhaite garder.
  • Supprimer les anciens mails inutiles.
  • Se désabonner des newsletters qui ne nous intéressent pas.
  • Alléger le nombre de destinataires des mails si possible.
  • Mettre en place un filtre anti-spam.

 

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