
J'ai une grande nouvelle triste à t'annoncer : je suis mort.
Je peux te parler ce matin, parce que tu somnoles, que tu es malade, que tu as la fièvre.
Chez nous, la vitesse est beaucoup plus importante que chez vous. Je te rencontre parce que je n'ai pas toute ma vitesse et que la fièvre te donne une vitesse immobile, rare chez lesvivants.
Les vivants et les morts, sont près et loin les uns des autres comme le côté pile et le côté face d'un sou, les quatre images d'un jeu de cubes. La vie et la mort s'affrontent.
Le miracle est...
[Lire la suite]