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Voyages sur les Chemins de la Tradition
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Qui suis- je ?

Je fus femme de ménage dans les pyramides, devenu rat de bibliothèques...passionné de recherches dans la Connaissance, de rencontres (certaines épicuriennes et mystiques) , partages, échanges. L'âge venant je me suis mis quelque peu en isolation avec pour devise principale des orteils aux oreilles...et dans un passé récent devenu un être rayonnant...Tous ces mots ont souvent des valeurs cachées...comprenne qui pourra...Cherchant devenu Passeur...Et, avec le temps, ma devise est maintenant : des orteils aux oreilles...

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7 août 2017

Désordres entre Ordres

Le titre aborde les dissensions qui eurent lieu en Palestine entre l'Ordre des Templiers et l'Ordre des Hospitaliers. Ceci pour faire court car le titre officiel du second n'a jamais été défini avec exactitude : l' Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem en est le plus complet, mais il existe différentes variantes. Les Hospitaliers furent en contact direct avec la Palestine, Chypre, Rhodes et Malte.

Au sujet de ces deux Ordres, je conseille la lecture et l'étude des deux articles de Wikipédia, forts complets :

Ordre du Temple - Wikipédia

Cet ordre fut créé à l'occasion du concile de Troyes, ouvert le , à partir d'une milice appelée les Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon. Il œuvra pendant les et à l'accompagnement et à la protection des pèlerins pour Jérusalem dans le contexte de la guerre sainte et des croisades.

https://fr.wikipedia.org

  

Ordre de Saint-Jean de Jérusalem - Wikipédia

L' ordre de Saint-Jean de Jérusalem, appelé aussi ordre des Hospitaliers, est un ordre religieux catholique hospitalier et militaire qui a existé de l'époque des croisades jusqu'au début du siècle. Il est généralement connu, dès le siècle, sous le nom de Ordo Hospitalis Sancti Johannis Hierosolymitani .

https://fr.wikipedia.org

On pourrait penser que ces deux Ordres, oeuvrant en Palestine avec des buts voisins, collaboraient ensemble ; or il n'en n'est rien ! Il existait entre eux une rivalité reconnue par les historiens.

J'ai en mains un important ouvrage relié à l'ancienne (336 pages) et dans un état impeccable : Histoire des Chevaliers de Rhodes par Eugène Flandin publié en 1873 chez Mame à Tours.

titre rhodes

Eugène Flandin fut envoyé en mission archéologique en Janvier 1844 pour étudier les ruines de Ninive (de 1839 à 1842 les monuments de la Perse et de 1843 à 1845 ceux de Mossoul) ; sur son chemin il s'arrêta à Rhodes. A la suite de ce voyage il publia chez Gide à Paris un atlas des monuments de Rhodes illustré de 50 planches. Et pour la rédaction de cet ouvrage il consulta de nombreux historiographes de l'Ordre de l'Hopital depuis le XVII ième siècle.

Pour en venir au sujet de cet article, Eugène Flandin écrit :

l'esprit de rivalité est un sentiment trop humain pour qu'il ne se soit pas fait jour, même au fond du coeur des chevaliers croisés, et les deux confréries ne tardèrent pas à s'y laisser entraîner avec un aveuglement auquel on n'aurait pas dû s'attendre de la part d'hommes qui semblaient ne devoir obéir qu'à une seule pensée, celle du soutien de l'Eglise et de sa gloire. Cet antagonisme fi fermenter au sein de ces deux corps le levain de l'envie, qui dégénéra bientôt en une animosité que l'intervention des Princes et Évêques de Palestine ne fut pas toujours assez puissante pour apaiser. Si cette rivalité, changée en une haine implacable, fut quelquefois le motif de rencontres sanglantes, qui souillèrent la robe et l'écu des Chevaliers, il faut se dire aussi qu'elle tourna souvent au profit de la cause chrétienne en Orient...

...en dépit des périls menaçants et contre lesquels toutes les forces de la religion eussent dû se concentrer en se soutenant mutuellement,la haine qui existait entre l'Hopital et le Temple fermentait sourdement. Le premier souffle pouvait en ranimer la flamme, que couvrait mal la cendre de la discipline, et le feu en jaillit avec une telle violence, dans l'année 1251, que les Hospitaliers et les Templiers se livrèrent une bataille générale...Le carnage fut proportionné à l'acharnement des combattants. On ne fit point de prisonniers. On frappait et l'on tuait sans merci, sans miséricorde. Les Hospitaliers furent les tristes vainqueurs de cette lutte fratricide ; et, comme la pensée de fuir ne pouvait venir à un Templier, à peine, si l'on prend à la lettre les récits du temps "resta-t-il un soldat du Temple pour porter à ses frères d'Europe la nouvelle de cette défaite"...

Comme quoi il faut toujours se méfier de la logique de l'évidence : nous en avons eu maintes preuves ici-même dans les aventures du duo Papus/Philippe et de leurs entourages...

 

2 de rhodes_0002

 

 IMG

Un commentaire apporte d'importantes précisions à ce sujet avec références bibliographiques, voir ci-dessous...

 

 

 

 

 

Commentaires
N
Bravo à François Desbaze pour son érudition et la qualité de son appréciation.
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F
Certains éléments de cet article m'ont interpellé et j'ai recherché un peu autour du sujet. En effet, la compétition entre Templiers et Hospitaliers est une caractéristique connue et maintes fois abordée dans les textes. Cependant, je n'avais pas connaissance qu'elle en fut arrivée à ce point de confrontation violente ouverte. Et j'ai trouvé :<br /> <br /> En 1259 il se livra entre les deux armées une bataille si sanglante qu'il <br /> <br /> n'échappa qu'un seul chevalier du Temple pour porter dans <br /> <br /> les places de son Ordre la nouvelle de la défaite. <br /> <br /> Il semble bien s'agir de la forme dans laquelle la légende historique s'est emparée de l'affaire, et qui est reprise dans l'ouvrage cité dans l'article. <br /> <br /> L'extrait ci-dessus vient de l'ouvrage suivant : « Histoire des institutions monarchiques dans le royaume latin de Jérusalem 1099-1291 – Gaston Dodu – 1894 »<br /> <br /> Comme l'on peut le constater, c'est tout de même une période de violence assez particulière, comme il y en a eu peu, même pendant la période des croisades. Pour ce qui est du « litige » sanglant qui est à l'origine de cet échange, j'ai tout de même souhaité en savoir plus sur les causes d'un tel différent, qui me semblaient à priori devoir être d'une nature très sérieuse et hautement spirituelle pour justifier de dégénérer de la sorte. <br /> <br /> J'ai trouvé la réponse dans les actes des accords signés fin Mai 1260 « entre frère Thomas Bérard, Maître du Temple et frère Hugues de Revel, Maître de l'Hôpital, dans lequel les deux Maîtres donnaient tous pouvoirs à Thomas, évêque de Bethléem, légat du Saint Siège, à frère Hermann Helderong grand commandeur du Temple, Geoffroy de Sergines, sénéchal et bailli du royaume de Jérusalem et Guillaume Botron, connétable du royaume, pour mettre un terme aux différends entre les deux ordres. » <br /> <br /> Déçu ? En fait de haute spiritualité, il s'agit de fiefs, revenus et possessions bien terrestres, en effet. Un bête conflit de type féodal, donc.<br /> <br /> La richesse des deux Ordres s'est en effet constituée et considérablement accrue, tant par le modèle économique de la féodalité que par les vertus de l'association collective et du partage. Cela, sans doute pour d'excellente raisons tenant à la mission des deux Ordres. Mais aussi avec les risques de dérives, dont celle qui nous occupe ici est l'exemple extrême.<br /> <br /> Parmi les arguments évoqués, celui de l'utilité d'une « saine compétition ». Dans son éloge de la concurrence, le Grand Maître souligne qu'il serait dangereux d'éliminer la compétition entre le Temple et l’Hôpital, qui amène chacun des deux Ordres à se surpasser pour faire mieux que l'autre.<br /> <br /> Le Grand Maître des Hospitaliers est plus prudent, et sans se prononcer pour autant « pour », il aurait tenu un discours moins définitif sur la question de la fusion des Ordres militaires.
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N
Intéressant...<br /> <br /> Je garde sous le coude.
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Prise de chez moi la maison d'un voisin, un certain Nizier-Anthèlme Philippe appelé Maître Philippe de Lyon...auquel je dis bonjour tous les matins en ouvrant mes volets...
 
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