J'ai un coup de foudre pour Maitre Philippe...
J'ai abordé ici-même et ailleurs (sur le site spécifique http://www.philippedelyon.fr/ ) le sujet des Fils du Tonnerre.
Tout a commencé lorsque j'ai constaté une caractéristique commune à Monsieur Philippe et ses amis dans leurs signatures, à savoir une terminaison en forme de glyphe fléché. http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/02/03/29109060.html et http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/07/29/30329861.html
J'en ai eu diverses confirmations par l'étude de nombreux documents, démontrant entre autres que Yvon Leloup (alias Sédir) pratiquait encore cela en 1911 bien qu'étant sensé avoir abandonné tout contact avec les groupements ou sociétés initiatiques auxquels il avait appartenu, souvent avec de hauts-grades. Ce n'est qu'après que j'ai découvert une phrase de Serge Caillet faisant allusion à ce fléchage, puis des études antérieures très érudites réalisées par les Editions Arqa, à qui j'ai confié mes réflexions. Et que j'ai réalisé alors l'existence des Fils du Tonnerre. http://verlatradition.canalblog.com/archives/2013/11/28/28536564.html Les liens posés ci-dessus permettront à chacun de se reporter à mes différents articles ainsi qu'aux éditions Arqa sans avoir à faire des recherches fastidieuses.
Je vais apporter une nouvelle pierre (j'adore semer des petites pierres blanches) à cette construction, avec l'ouvrage de Jean-Louis Bernard : l'histoire secrète de Lyon et du Lyonnais (éditions Albin Michel 1977), véritable bible de connaissance pour qui prétend étudier Lyon, la capitale des Gaules. Je vais en citer quelques passages mais la lecture de l'ouvrage entier est indispensable notamment pour qui s'intéresse à Cagliostro, Martinez de Pasqually, Saint Martin, Allan Kardec et...Maitre Philippe de Lyon.L'ouvrage part d'une étude très complète depuis les temps anciens dits pré-historiques à la période contemporaine. Je ne me contenterai ici que de mon sujet préféré, mon voisin du Clos Landar.
Extrait concernant le quartier Saint Jean de Lyon : ...Tous demeurèrent en ce secteur urbain et y dissimulèrent leurs travaux : en dernier lieu, Piquecry (après la seconde guerre mondiale), le Maitre Philippe de Lyon au début du siècle , Cagliostro au XVIII°. Et la chaîne de ces compagnons du soleil d'or remonte à la nuit des temps. Place st jean s'éleva un temple païen étiré jusqu'à la rue Tramassac, qui est parallèle à la rue St Jean...la montée du chemin neuf où se réunissaient au XVIII° les francs-maçons lyonnais que visita Cagliostro, la rue Tramassac, la rue du boeuf où le Maitre Philippe eut un laboratoire de pharmacopée alchimique et le père Kovalewsky une chapelle... ...au lendemain de la guerre de 1939, un pope russe, le père Kovalewsky se référera à St Irénée quand il fondera 16 rue du Boeuf une paroisse de son église catholique orthodoxe qui existe toujours sous le nom de Paroisse orthodoxe française de St jean le Théologien et qui rejette le schisme qui sépara Byzance et Rome au XI°...d'ailleurs un rite lyonnais se pratique encore à la cathédrale St Jean prônant également ces préceptes...
Et Jean-Louis Bernard évoque la géographie solaire et lunaire du quartier Saint Jean/Saint Georges et je n'ai cité que des petits passages, le reste est encore plus énorme sur la géographie sacrée et solaire du quartier, qui remonte jusqu'à Fourvière et au plateau de la déesse Sarra-Cybèle (=cimetière de Loyasse) ; et l'histoire des temps anciens y est passionnante par exemple le café du soleil situé au départ de la montée du Gourguillon est installé à la place d'un couvent de moines trinitaires et encore avant à la même place se serait trouvé un petit temple de Mercure forme romanisée du temple du Lug gaulois,et le soleil enseigne du café est considéré comme un hiéroglyphe à la limite entre le plexus solaire du quartier st jean et le plexus lunaire du quartier St Georges (qui maîtrise le dragon). Puis le quartier solaire fut transporté aux Brotteaux par Cagliostro et ensuite activé par...Maitre Philippe ! (qui travaillait rue du boeuf et rue tête d'or !!!).Et n'oublions pas que la rue du boeuf est en souvenir des grandes fêtes dédiées au taureau précipité chaque année dans la Saône à la suite du culte de Mithra.
Revenons maintenant avec précisions sur les constatations des Fils du Tonnerre : Extraits : ...nous avons déjà placé côte à côte le curé d'Ars et Monsieur Philippe -comme le nommaient ceux qui le fréquentaient en accentuant la marque de respect. Malgré le demi-siècle qui les sépare, ils incarnèrent en effet ensemble le même mystère de Lyon. Ces deux hommes à pouvoirs étaient profondément chrétiens, le premier strictement romain, le second plus proche du christianisme grec des origines de la cité, voire d'un christianisme parallèle - celui d'Apollonius de Tyane auquel il s'apparente. Homme de mystère, Philippe le fut à ses propres yeux...Mais il n'est pas seulement un thérapeute. Il a d'autres pouvoirs et son autorité absolue se traduit sans aucun effort, sans la moindre mise en scène...Mais il a la foi qui soulève les montagnes et, devant lui,la nature semble s'incliner... "vous savez bien, écrira-t-il à ce même ami (Papus), que Dieu nous a remis pleins pouvoirs et qu'il arme notre main du vent, de la grêle, du feu, de la foudre..." ...le pouvoir sur la nature, sur la foudre par exemple, la tradition romaine l'avait attribué aux fulgurators étrusques. L'écrivain gréco-romain Philostrate qui vivait sous le règne de Septime Sévère...laisse entendre que le thaumaturge Appolonius posséda aussi le pouvoir des fulgurators.
Et suivent de nombreuses pages sur la vie et les actes de Nizier-Anthèlme Philippe.
Et voilà ! La boucle est bouclée : nous avons ici un historien, que l'on ne peut pas soupçonner de faire partie de la mouvance Philippe, qui confirme exactement les propos déjà tenus, les miens et ceux d'autres comme Arqa. Et ce ne sont pas des délires : de nombreuses preuves ont déjà été publiées ici ou ailleurs. Et nous sortons là des affirmations légendaires orientées plus ou moins vers un catholicisme exacerbé, parallèle ou non, des affirmations qui tendent à imposer des vues sans preuves, uniquement basées sur des paroles prononcées réellement ou non et recopiées les unes sur les autres. Et pour mémoire revoyons le blason dit de Maitre Philippe que nous trouvons sur le prospectus publicitaire de l'eau philippine édité en même temps que celui de l'héliosine (les enfants d'Héliopolis, ça vous dit quelque chose ?).
Également pour mémoire une présentation de la foudre de Jupiter :
Et depuis 2014, mes recherches ont apporté beaucoup d'eau à mon moulin : il suffit en colonne de droite de cliquer sur le tag Maître Philippe de Lyon