Le Docteur Philippe Nizier lauréat de deux prix ! (après refonte totale et compléments du 26 septembre 2014)
et il faut se rappeler que le 4 Février 1892 suivant, l'Echo de Lyon a publié son acquittement quant à l'accusation de pratique illégale de la Médecine
Et lorsque nous consultons le livre de Philippe Encausse consacré à Maitre Philippe (édition 1966 page 197), nous avons la surprise de constater que non seulement la thèse pour le doctorat en médecine du 23 octobre 1884 pour l'Université américaine de Cincinnati fut imprimée chez Jules Pailhès à Toulouse ! Et encore en note de bas de page est présentée une longue liste de dédicaces de la thèse : or de très nombreux bénéficiaires figurent également dans la liste ci-dessus des co-lauréats ainsi que le docteur Surville en personne qualifié d'illustre docteur et ami ! Nous découvrons ainsi, peu à peu des aspects méconnus de la vie de Monsieur Philippe.
Dédicaces de la thèse (source livre de Philippe Encausse)
Pour revenir rapidement sur la thèse, plusieurs auteurs analystes sont d'accord sur le caractère hypothétique de sa réalité, d'une part quant à l'Université de de Cincinnati où le sieur Philippe, ne parlant que le Français, aurait étudié par correspondance (...), d'autre part sur la page de couverture du document qui met en valeur des titres bizarres du docteur N.-A. Philippe d'Arbresle , et enfin quant à son contenu, une page sur la farine brésilienne y figurait.
Ci-dessous document du site Philippe de Lyon qui a procédé à une étude sur le sujet (vous remarquerez le scoop : ancien élève des Hopitaux de Paris !!!)
http://www.philippedelyon.fr/these-docteur-philippe-fait-chevalier-4091/
En ce qui concerne le concours de Toulouse, le compte-rendu en a été publié intégralement par le périodique Le Magicien, revue publiée à Lyon par Madame Veuve Louis Mond, d'ailleurs co-lauréate de Nizier-Anthèlme Philippe dans le concours, qui n'était pas madame Mond mais madame Veuve Elisa Reymond et qui était amie de Stanislas de Guaita.
http://collections.bm-lyon.fr/PER00315208/ISSUE_PDF
Voilà ainsi de nouvelles précisions qui peuvent être fort intéressantes à la réflexion.
D'autre part, je ne résiste pas à parler d'un détail amusant (mais non significatif) : la ressemblance de noms dans les personnes que le docteur N.A.Philippe d'Arbresle fut amené à rencontrer. En effet nous trouvons Surville à Toulouse et Durville à Paris, tous deux s'occupant de magnétisme ; et aussi Papus à Paris et Papi à Marseille, tous deux décernant de beaux diplômes.