Le Clos Landar, la maison qui pleure
Cette riche demeure connue du monde entier, Elle qui a reçu tant de célébrités, Notamment tous ces nobles de la cour de Russie, Des chercheurs de l'époque et des artistes aussi, Posant sur le perron pour l'immortalité Ou assis dans le parc tout en buvant le thé. Pendant qu'à Lyon le Maitre soignait tant de souffrances : Il venait en aide à toutes désespérances, Distribuant l'argent au peuple malheureux, Accueillant les malades et tous les miséreux. Il expliquait à tous n'être qu'intermédiaire Et que ses dons venaient toujours par la prière. Il ne manquait jamais d'enseigner les patients Avec des phrases simples adaptées à son temps. Et de nombreux témoins notaient ses commentaires Que l'on trouve aujourdhui chez beaucoup de libraires. Et dans son officine d'une rue de St Jean Il préparait des fioles et des médicaments. Sa fille fut un ange du prénom de Victoire Qui mourut foudroyée au sein du clos Landar. Ce fut un coup terrible porté par le destin, Et qui un an plus tard accentua sa fin. Et depuis des fidèles venus du monde entier Sur sa tombe de Loyasse viennent pour le prier. On entend sa demeure qui pleure de souffrance, Abimée par le temps, torturée par outrances ; Là haut sur la colline le domaine est blessé, Ayant perdu son âme, par tous délaissé. Heureusement certains encore se souviennent : Avec humilité comme hier ils reviennent. écrit le 7 octobre 2013 après une journée organisée au Clos Landar par l'Association Maitre Philippe.