L'humilité (réédition pour le plaisir)
Je ne désire pas être le meilleur
Je ne désire pas être le premier
Je ne désire pas être le plus beau
Je ne désire pas être le plus décoré
Je ne désire pas être le plus fort
Je ne désire pas être le plus riche (quoique...ça peut servir...)
Je ne désire pas être connu à la télévision ou dans les réseaux dits sociaux
Vivre en citoyen ordinaire, être à ma juste place, partager et servir les autres...dans la mesure de mes possibilités
L’humilité
Le terme humilité est à rapprocher du mot humus, qui en est la source étymologique, et qui a donné par ailleurs le terme homme. Cela semble signifier que l’humilité consiste, pour l’homme, à se rappeler qu’il est poussière (ou littéralement : « fait de terre », c’est-à-dire de la matière la plus commune). Cela semble indiquer aussi que l’humilité est une attitude proprement humaine : et de fait, si l’homme n’est pas le seul être dont on puisse dire qu’il fut tiré du limon, il paraît bien être le seul à le savoir...
Mais justement, est-ce une même chose d’être humble et d’être humilié ? Etre humble, est-ce se rabaisser, se manquer de respect à soi-même ? Cela doit-il conduire, en particulier, à accepter que les autres nous traitent comme « moins que rien » ?...
extraits de la publication : http://philo.pourtous.free.fr/Atelier/Textes/humilite.htm
Ajout
Et cela est de tous temps, cela continue aujourd'hui encore ; n'ai je point écrit dans un autre article que tous les Hommes naissent egos ? Je le constate toujours dans les mondes que je fréquente, et même dans le monde de la Connaissance, de la Tradition, de l'Initiation un monde ouvert aux autres et qui les respectent dans ce qu'ils sont.
Il me fut donné de rencontrer un vieux monsieur qui, discutant des différents groupements initiatiques, me présenta un porte-cartes dépliant avec une quantité considérable de cartes d'adhésion à quantité de mouvements maçonniques, martinistes, rosicruciens ...et peut-être d'autres...Et il était gradé partout, exerçant différentes fonctions : je me suis demandé comment il ne se mélangeait pas aussi bien dans les données que dans les rituels... Et en plus il savait tout, il connaissait tout, possédait des livres et des livres. Je dois reconnaître que sa conduite n'était pas agressive et qu'il n'imposait pas son importance. Mais ce n'est pas toujours le cas : ainsi, dans une librairie traditionnelle de Lyon, je croisai un jour un client visiblement personnage important et qui à lui seul occupait toute la boutique... J'ai aussi entendu un jour à Paris quelqu'un qui ne parlait que de ce qui se passait ailleurs...
Et dans mes réflexions relatives à Monsieur Philippe et son entourage j'ai retrouvé cela. Bien sûr il y eut Papus, mais c'est un cas à part et je l'adore...Le lecteur de ces lignes doit comprendre que si je réclame l'humilité, je peux en avoir le droit et la capacité mais cela est un autre problème... Et je n'en fais pas commerce.
Lors de mes recherches, j'ai découvert une photographie particulière qui prête à sourire : celle du docteur Surville de Toulouse (ne pas confondre avec Durville de Paris, hasard de l'homonymie et de la profession) qui organisait de grandes réunions à son Institut Médical électromagnétique et où il récompensait de nombreux lauréats. Nizier-Anthèlme Philippe y fut primé deux fois le 15 mai 1884. (avec d'autres de ses amis) Et bien voici sa photographie officielle :
les commentaires de la première édition ont été maintenus...
Gérard-Antoine Demon (c'est moi)
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