Extrait d'une vie de Jean Chapas : réédition avec...complément !
14 octobre 2015 : je me vois contraint de rééditer cet article car j'ai découvert une nouvelle énormité, prouvant, s'il en était encore besoin, le manque de sérieux évident de personnes considérées comme éminentes par les dévôts de Maitre Philippe, et qui leur ont raconté n'importe quoi ! Voir ajout en fin d'article.
A la suite d'un commentaire que j'ai posé indiquant de nombreuses erreurs sur Jean Chapas, un visiteur m'a demandé en commentaire des précisions à ce sujet.http://verlatradition.canalblog.com/archives/2015/09/06/32588909.html#c67097037 J'estime devoir assumer ma démonstration par un article plus détaillé.
Un site a repris le 24 février 2013 un texte intitulé Jean Chapas, Ami de Dieu (je viens de vérifier : ll est toujours en ligne, j'en ai pris copie pour preuve), en voici quelques extraits significatifs :
Ce maître spirituel, le Dr Philippe Encausse nous explique que Papus en entendit parler par sa belle-mère qui avait été guérie par lui. Il se rendit à Lyon accompagné du Dr Lalande (Marc Haven), en 1896, et fut convaincu de la puissance du « thaumaturge » par les miracles qu’il pût constater « de visu » dans la salle de séances que tenait Philippe, 35, rue Tête-d’Or, à Lyon ; dès lors, ils s’attachèrent tous deux à l’enseignement spirituel de cet être aussi étonnant que modeste dans la vie journalière.
Or, il est de notoriété publique qu'en Novembre 1895 ouvrit, sur instigation de Papus, rue Tête d'or à Lyon une succursale de l'Ecole de magnétisme de Paris (H.Durville) dont le directeur était Nizier-Anthèlme Philippe (Emmanuel Lalande fut l'un des intervenants et Jean Chapas maître de conférences chargé des cours d'histoire du magnétisme !
Jean Chapas est né à Lyon le 12 février 1873.
Bizarre cela, en effet il est toujours de notoriété publique qu'il est né le 12 février 1863, acte officiel à l'appui !
En 1898, il épousa Louise Grandjean, fille d’un artisan menuisier, qui était née le 28 mai 1868,
Encore bizarre ! On voit dans le coin supérieur droit l'annotation en marge du mariage le 18 décembre 1897 ; et cela est confirmé par l'acte de mariage :
Finalement, Philippe remit un jour à Jean Chapas, devant celle qui devait être plus tard son épouse, une corde à nœuds qu’il avait confectionnée à son intention et lui dit textuellement : « Tu te tiendras chaque jour pendant une heure dans ta chambre : lorsque tu seras arrivé à ce nœud-ci, tu seras devant le Saint-Esprit. » Jean Chapas ne dit jamais mot à personne à ce sujet.
Et pourtant ! C'est publié ici "textuellement" !
Lorsque Philippe s’en alla de l’autre côté (5 août 1905), Jean Chapas continua à recevoir les malades qui venaient toujours nombreux à la salle de la rue Tête-d’Or.
La collection continue : le mage Philippe est mort le 2 aout 1905, la date est sans contestation possible !
L’été, il habitait l’Arbresle, localité située à une heure en train à l’ouest de Lyon, au pied des Monts Sauvages, où, dès 1911, il s’installa dans le vaste couvent des Ursulines qui domine la petite ville. Ce couvent avait été légué à sa femme par sa propriétaire, Mme Santa-Maria.
Je mets quiconque au défi de trouver l'Arbresle au pied des Monts Sauvages ! Les paris sont ouverts...
J'avoue n'avoir pas continué l'étude d'un tel texte dont la suite est consacré à la vie de Jean Chapas, peut-être des spécialistes y trouveraient de telles anomalies...
Voilà donc dans quel fatras on a enfermé aussi bien Jean Chapas que Nizier-Anthèlme Philippe, car une telle démonstration peut être faite, comme je l'ai écrit en commentaire, sur d'autres ouvrages consacrés à ce dernier et à son entourage ! http://verlatradition.canalblog.com/archives/2015/09/06/32588909.html#c67049731
Après cela, comment faire confiance aux écrits que tant de personnes ont pourtant acceptés, les yeux fermés ? Et partant de cela, comment pouvons nous affirmer que les paroles attribuées au mage Philippe sont toutes exactes ? Comment pouvons nous affirmer que tel est son enseignement ? Pour l'anecdote : je me suis amusé un jour à publier une parole qui n'existait pas et que j'avais inventée de toutes pièces, et bien cela n'a posé aucun problème !
Comme je l'ai déjà dit il y a bien longtemps, il ressort quelques traits réels après analyse sérieuse ; je ne les reprendrai pas, il suffit de se reporter à mon article http://verlatradition.canalblog.com/archives/2012/07/04/24635071.html au cours duquel j'essaye de lister quelques éléments marquants.
ajout du 14 octobre 2015
Reprenant pour une correspondance particulière la publication en question, je découvre une nouvelle énormité dans ce texte : copie écran (j'ai d'ailleurs gardé ainsi en archives la totalité de l'article)
Vous avez bien lu : Louise Grandjean née le 28 mai 1868 à Vaux en Beaujolais, or reprenons et regardons attentivement l'acte de mariage déjà présenté plus haut de Jean Chapas avec Louise Grandjean
Elle est née le 21 ocobre à Saint Igny de Vers !!! Ce qui est d'ailleurs formellement confirmé par le recensement du 35 rue Tête d'or de Lyon en 1906 !
Des esprits chagrins, toujours prêts à contester rétorqueront qu'il peut y avoir une confusion avec une autre fille Grandjean : à cela je m'oppose formellement, objection non recevable du fait de l'existence de tout ce ramassis.
Et voilà le genre de choses sur lesquelles s'appuient certains qui savent tout et qui parfois se permettent de donner des leçons : leur crédibilité est totalement remise en question.