c'est l'heure de la pub !
Attribué à un dialogue entre George Sand et Alfred de Musset, mais visiblement c'est un canular postérieur...
On doit isoler les textes en italique du contenu total :
La réponse :
La réponse :
Louis-Charles-Alfred et Amantine-Aurore -Lucile
Quand George et Alfred dans les bosquets musaient
Cela donnait des vers qu'après Musset buvait.
Leurs ébats étaient vifs ainsi que leurs débats
Et bien souvent ces vers volaient avec éclat.
Il la trompait souvent avec une marianne
Subissant ses caprices de jeune nymphomane,
Mais reprenant toujours la route de Nohant
Ne pouvant se passer de dame Dudevant.
Mais ils se fâchèrent à cause du cigare
Que la belle Amantine s'allumait tous les soirs.
Je ne savais que dire sur Monsieur de Musset,
Alors pardonnez moi tous ces jeux de mots laids.
Heureusement, dans toutes mes pérégrinations gastronomiques, je n'ai rencontré ce genre d'établissement qu'une fois ! J'étais avec une amie complice de mes expéditions ; j'ai déposé un violent commentaire en moteur de recherches, et je me suis aperçu que je n'étais pas le seul, les commentaires étaient unanimes ! J'ai par la suite vérifié l'état du lieu : il avait fermé...
L'été fut chaud
(écrit en octobre 2003)
Cet été, quand j’errais dans les rues de Paris,
Je fus comme les autres bientôt comme un rôti.
Dans les couloirs du Louvre je me réfugiai
Pour pouvoir profiter de l’air climatisé.
Le hasard me guida devant Dame Joconde
Qui, comme d’habitude, attirait un grand monde.
Le peuple émerveillé la regardait, béat,
Moi, je l’imaginais me montrant ses appas
Soudain, en un éclair, la foule disparut :
Un étrange frisson alors me parcourut.
Je me retrouvai seul devant cette beauté
Et ressentis alors le temps comme arrêté.
Je crus à cet instant l’entendre soupirer,
Aussi près du tableau doucement j’approchai,
Elle murmura alors : oh, mon Léonardo !
Je me dis : elle se trompe, me prend pour Caprio,
Elle confond le Louvre avec le Titanic,
Evacuons en douce et surtout sans panique !
Elle me fait un clin d’oeil et son plus beau sourire,
Regarde à droite, à gauche, et descend du tableau,
Puis me prend par le bras : viens mon Léonardo.
Et nous voilà partis, bras-dessus, bras-dessous,
En franchissant les portes, elle me fait des bisous
Et les gardiens émus nous regardent sortir.
Après un hamburger avalé chez Mac Do
Nous prenons une chambre à l’Hotel du Lido.
Pendant de longues heures alors Mona m’usa,
C’est ainsi que j’appris à faire des entrechats.
Nous partîmes en balade dans la France profonde,
Au hasard des chemins d’une humeur vagabonde.
Pendant des jours entiers elle m’expliqua sa vie
Et comment elle devint l’égérie de Vinci
Rencontré débauché une nuit sur le Po
Alors qu’il lutinait de jeunes matelots.
Certains même firent croire qu’elle n’était pas femme
Et qu’elle était Monsieur et aussi croque-madame
Il l’embaucha aussi à être son Saint Jean
Mais faire ce tableau lui dura très longtemps :
Quand il disait : souris, elle grimpait sur la table.
Quand il éternuait, elle était charitable :
Elle dégrafait sa robe en disant : à vos souhaits
Et se retrouvant nue, elle le dévergondait.
Des avis de recherches recouvraient tous les murs
Pour retrouver la belle partie dans la nature.
On soupçonna les profs et les intermittents,
On alla au Larzac voir les manifestants,
Des vieillards dans leurs lits furent interrogés,
On surveilla les Corses et tous les immigrés.
Après une dernière nuit d’étreintes amoureuses,
Mona rentra au Louvre toujours aussi radieuse.
Avec tous les ministres on fit un vin d’honneur,
Et la France du bas retrouva le Bonheur.
Elle fut interwievée à la télévision
Qui lui organisa un jour de Monathon.
Et si pour vous ce soir je fais le mirliton,
C’est bien parce que depuis j’ai perdu la raison,
Et que je fais des vers qui n’ont ni queue ni tête,
Ayant perdu l’amour de cette femme parfaite.
Et dans les rues de Lyon je déclame ces vers
En espèrant draguer la Dame de Fourvière.
Gérard-Antoine Demon
(présenté au Salon des Poètes de Lyon)
comme quoi tout est relatif, comme disait le grand Albert
Je republie ce dessin après avoir reçu directement un commentaire intéressant d'un ami correspondant qui me fait part de ses réflexions (le hasard fait qu'il a déjà publié ce dessin !) et que je présente avec son autorisation :
Louis-Charles-Alfred et Amantine-Aurore-Lucile Quand George et Alfred dans les bosquets musaient Cela donnait des vers qu'après Musset buvait.
Leurs ébats étaient vifs ainsi que leurs débats Et bien souvent ces vers volaient avec éclat.
Il la trompait souvent avec une marianne Subissant ses caprices de jeune nymphomane,
Mais reprenant toujours la route de Nohant Ne pouvant se passer de dame Dudevant.
Mais ils se fâchèrent à cause du cigare Que la belle Amantine s'allumait tous les soirs.
Je ne savais que dire sur Monsieur de Musset, Alors pardonnez moi tous ces jeux de mots laids.
selon une chronique de France-Inter du 19 juin 2014 :
Toute sa vie, George Sand aima la compagnie des hommes plus jeunes qu'elle, et c'est sans doute avec Alfred de Musset, de six ans son cadet, qu'elle eut la relation la plus tumultueuse. Ils se sont rencontrés lors d'un dîner organisé par le responsable d'une revue littéraire. Aucun coup de foudre ce soir-là. Elle le trouve excessivement snob. Il lui trouve un teint "olivâtre". Mais rapidement, il commenceront à s'échanger des lettres et pendant près de deux ans, en France comme en Italie, la romancière et le poète vont s'aimer passionnément, et se haïr passionnément...
Alfred de Musset et George Sand. © radio-france
vous pouvez par exemple consulter le PDF suivant publié par georgesand.artiste.free.fr