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Sur les Chemins de la Tradition

Sur les Chemins de la Tradition
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Qui suis- je ?

Je fus femme de ménage dans les pyramides, devenu rat de bibliothèques...passionné de recherches dans la Connaissance, de rencontres (certaines épicuriennes et mystiques) , partages, échanges. L'âge venant je me suis mis quelque peu en isolation avec pour devise principale des orteils aux oreilles...et dans un passé récent devenu un être rayonnant...Tous ces mots ont souvent des valeurs cachées...comprenne qui pourra...Cherchant devenu Passeur...

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D'abord, dans qui suis-je ? , je me présente...un peu.

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Et pour TOUT avoir sous les yeux : http://www.verlatradition.fr/summary

 

 

18 juillet 2014

35, Rue Tête d'Or

Ce blog n'avait pas, et n'a toujours pas, pour vocation première de se consacrer entièrement à Nizier-Anthèlme Philippe dit Maitre Philippe de Lyon. Mais les circonstances, les recherches et approches personnelles, font que nous devons en parler en approche permanente de la vérité.

Et comme de nombreux points ou sujets concernant Maitre Philippe, il convient de s'intéresser un peu à son domicile le plus connu à Lyon ; beaucoup de choses ont été dites, écrites, présentées à ce sujet, malheureusement pas toujours exactes,  reproduites de bonne ou de mauvaise foi.

D'abord un site remarquable sur les rues, places, ponts, parcs de Lyon ( http://ruesdelyon.wysiup.net/ ) nous apprend sur la Rue Tête d'Or :

Avant de devenir une église catholique, le site du saint nom de Jésus aurait été le siège de la loge maçonnique la bienfaisance à partir de 1761.

Louis Claude de Saint Martin qui a été franc-maçon à Lyon au 18e siècle a inspiré l’ordre Martiniste fondé par le docteur Encausse dit Papus au début du 20e siècle. Ses livres sur la magie ou la chiromancie sont toujours diffusés.

Le maître Philippe de Lyon, mage guérisseur y a soigné quantités de patients. Il possédait l’hôtel particulier au n°35, à l'angle de la rue Tronchet, fruit d’années de guérisons. Il ne se contentait pas de guérir, il a aussi aidé au logement des nécessiteux, ce qui lui vaut une ferveur encore vivante. Un jour il a fait tomber la foudre dans la cour pour impressionner son disciple, le fameux Papus. Sa maison a été démolie au profit d'un immeuble en cours d'achèvement en 2012, une partie est consacrée au logement social.

Bien entendu, les faits relatant Philippe sont repris de maints ouvrages sur le sujet, mais il est intéressant d'apprendre que le siège de la Loge Bienfaisance se trouvait dans la rue à partir de 1761 à l'emplacement d'une église.

Qu'en est-il du 35 rue Tête d'or ? Il est d'abord à remarquer que jamais la rue n'a été l'objet d'une renumérotation, ce qui fait que le lieu a toujours conservé son numéro 35. Le cadastre de 1889 nous présente un plan très pécis et métré de la rue et de la maison :

cadastre_1889

Nous reviendrons après sur les différents métrages. D'autre part, les ouvrages, publications, sites nous présentent toujours les mêmes photographies d'une maison à deux étages avec une porte murée donnant sur la rue (il faut reconnaître qu'un album précise bien que ce ne fut pas toujours le cas). Il existe cependant une photo plus ancienne (et de mauvaise qualité) datant de l'époque et prise depuis la rue Laurent Vibert qui fait pratiquement face au 35 :

tete_d_or_porte

On y voit très bien une maison de un étage avec des combles aménagés sous le toit ainsi qu'une porte cochère donnant sur la rue. Car, en effet, à cette époque la maison ne comportait qu'un étage au dessus d'un rez de chaussée accessible par un perron sur un entresol. On le voit d'ailleurs très bien sur une photo des époux Leloup (Sédir) et encore mieux sur une photo de Gérard Encausse (Papus) inédite d'une collection privée. Ce perron surmontait une fausse grotte très à  la mode à l'époque et que l'on voyait souvent dans les propriétés comme par exemple à l'Arbresle dans le Clos dit Landar. Cet étage UNIQUE est d'ailleurs confirmé par le registre de propriétés du cadastre de 1890 :

tapissier

Donc ceux qui ont témoigné d'un second étage où se situait l'appartement de la famille Philippe ont mal vu, le second étage ayant été rajouté de nombreuses années après, dans une période plus contemporaine. On remarque sur le document en 1890 le nom du propriétaire : Tapissier. On retrouvera ce nom sur un cadastre de 1907 :

cadastre_1907

Ce nom est d'ailleurs confirmé par le recensement bien antérieur de 1876 :

tete_d_or_1876_d_but

tete_d_or_1876_suite

Et si nous revenons au registre de propriété de 1890 présenté plus haut, nous trouvons l'annotation en mutation que Tapissier a vendu le bien à Chapas ! Ce qui signifie que, contrairement à ce qui a été écrit partout, les Philippe n'ont JAMAIS été propriétaires du 35 rue Tête d'Or, ceux-ci étant Tapissier puis Chapas.

Voici un état de quelques recensements à cette adresse : (occupants des lieux sans précision de propriété)

En 1891 :

tete_d_or_1891

En 1901

35_rue_t_te_d_or_1901

avec anomalie comique : cherchez Victoire Philippe épouse Lalande...alors que son mari habite à la même date 11 rue Tronchet...avec sa mère...déjà décédée lors de son mariage...!!!

11_rue_tronchet_1901_d_but

En 1906 :

35_rue_t_te_d_or_1906

En 1911 :

35_rue_t_te_d_or_1911

dont Joseph Philippe ?

Cadastre de 1926 :

cadastre_1926

On remarquera que déjà la propriété située derrière appartient à la Société immobilière de la rue Tronchet gérant les biens de l'institution religieuse, et le 35 rue Tête d'or deviendra par la suite propriété de cette Congrégation.

Vue aérienne :

tet_or_a_rien

Puis le bien sera vendu ainsi que d'autres propriétés à l'Association Habitat et Humanisme qui agit dans le domaine de la réinsertion sociale notamment en ce qui concerne le logement. Une plaque a été apposée par l'association Maitre Philippe à l'entrée du nouveau bâtiment :

Habitat

Il faut revenir maintenant sur le cadastre de 1889 donnant avec précisions le métrage du 35 rue Tête d'or. Les dimensions ont été vérifiées par rapport aux données des maisons adjacentes pour avoir la certitude qu'il n'y ait aucune erreur.

Nous constatons ainsi que le jardin, qui contenait des plantations, la fausse grotte ainsi qu'un appentis (nettement visible sur le côté droit avant de la maison sur les photos inédites de collection privée) mesure en tout environ 16 mètres sur 9. La maison est plus petite avec 13 mètres sur 9 ; et enfin la petite cour arrière (dont jamais personne ne parle) est de 1,30 mètres sur 9. La porte d'entrée sur la rue a une largeur de 2,10 mètres. Ce qui donne les superficies suivantes : jardin 140 m², maison 115 m² et courette 12 m².

(il est à remarquer un fait noté par les observateurs : une fausse grotte existe toujours au Clos Landar de l'Arbresle, dans le parc en contrebas du perron d'entrée, devant la fameuse table ronde, est ce un hasard ?)

Et bien considérant ces dimensions, je mets quiconque au défi de faire tenir en une pièce plus de 20 personnes en tenant compte des aménagements intérieurs nécessaires, cloisons, meubles, matériels, cheminées. De surcroît 50, 60, 80 ou 100 personnes, comme nous le lisons dans les différents témoignages !

Cet article comporte de nombreux éléments mis en exergue et qui amènent à réflexion, mais aussi, si on regarde bien, les recensements par exemple permettent de se poser d'autres questions sur des détails curieux...à chacun de s'y amuser. Les recherches présentées ont été effectuées à partir des archives départementales du Rhône et de celles de la ville de Lyon (cadastres et recensements), photo aérienne de Mappy 2008.

 

 

 

 

15 juillet 2014

Sauvegarder le Clos Landar ? Avec ajout photographique

 

J'apprends par une alerte posée en moteur de recherche qu'une pétition pour sauvegarder le Clos Landar vient d'être ouverte sur internet. Cela est une bien bonne chose face à ce qui est devenu un gouffre financier pour la Municipalité de l'Arbresle. Ceux qui avaient poussé à l'achat de la propriété en 2005 par la Municipalité de l'époque ne prévoyaient pas une telle évolution des choses. Au sujet de cette opération, il faut même préciser que plusieurs personnes ne se connaissant pas, et fortement impliquées dans la mouvance Philippe, m'ont fait part d'avoir adhéré en Association pour le rachat de la propriété ; et qu'une fois ce rachat effectué, elles n'ont plus jamais entendu parler de l'association à laquelle elles avaient adhéré !

Rappelons que lors des dernières élections municipales un rude combat eut lieu quant à son devenir ; la précédente Municipalité fut réélue avec presque 60 % des voix dès le premier tour. Et resta donc responsable du projet d'aménagement du lieu. Il semblerait que que le dossier ne soit actuellement qu'au stade de la réflexion, diverses pistes ayant été évoquées. Le public peut néanmoins visiter de temps en temps le parc grâce à des journées portes ouvertes gérées par l'Association Maitre Philippe domiciliée à l'Arbresle. Une certaine maintenance est réalisée par l'entretien du parc et de la cour centrale.

Une autre association de sauvegarde du Patrimoine de la commune se préoccupe également du sort de ce lieu ; des négociations ont été engagées auprès d'elle par l'Association Maitre Philippe selon le principe que l'union fait la force, mais l'association du Patrimoine a refusé systématiquement tout accord et des articles de journaux en font foi et sont d'ailleurs consultables. D'autre part le Président (ou Président récent) de cette Association s'est engagé dans le combat politique en tant que second sur la liste devenue minoritaire lors de élections.

Or, le groupe politique (titre exact du blog) auquel il appartient a, lors du dernier Conseil municipal, réclamé la responsabilité du Clos Landar à la Municipalité, qui a bien entendu refusé, ce principe semblant d'ailleurs contraire à la loi démocratique reconnue dans notre Pays. On peut lire cette revendication sur le blog du Groupe et dans la presse quotidienne régionale. Il est intéressant de constater que la photo de la cour présentée à la presse n'est pas conforme à la réalité, avec une véritable forêt vierge, alors que, photos et visiteurs peuvent en témoigner, cette cour est fort bien entretenue.

Et donc à la suite de cela une pétition a été annoncée et lancée, présentée comme le dernier recours contre la Mairie. Il est à remarquer que, à la suite des élections municipales, un article rageur a été publié sur un certain site dit de Spiritualité chrétienne, attaquant la Municipalité et affirmant noir sur blanc (attention les mots peuvent choquer) A l’Arbresle, du Clos Landar, la municipalité veut faire un pôle d’hébergement hôtelier, pourquoi pas un casino ou un bordel ! Nous avons atteint le niveau zéro de la pensée politique.

Nous atteignons bien ici le niveau zéro de la pensée qu'elle soit politique ou non. Il appert donc que cette pétition a des arrières pensées politiques et il conviendrait que ses auteurs aient l'honnêteté  d'en informer les signataires : pourquoi s'en cacher ? Le débat politique est l'une des forces de la démocratie française et, mené en toute transparence il est honorable. A ce sujet voir ajout publié en commentaire : la motivation politique est reconnue.

Bien entendu, toutes les sources et documents référencés ci-dessus peuvent éventuellement être publiées pour permettre à tous d'en vérifier l'exactitude. Certes l'état des lieux est grave mais ce n'est pas la peine de manipuler des photos dans ce but pour attirer le chaland. Et par honnêteté quand on préconise la transparence on l'applique d'abord à soi-même.

De plus la photo d'illustration fournie au Progrès pour justifier la pétition est apparemment prise pour trafiquer la vérité ! Bien que datée de Juillet 2014 !

photo pétition Progrès :

clos

photo réelle (déjà depuis de nombreux mois) :

011              

009

Chacun appréciera...

Et j'ai cru ensuite à un énorme gag : il a été proposé, par les mêmes pétitionnaires, au Conseil municipal de la Commune d'installer un parking sur le terrain, en plus de très forte pente (45 degrés ?), en dessous du Clos. Et pourtant c'est vrai : cela figure au compte-rendu du-dit Conseil ! Comment peut-on prétendre donner des leçons et s'occuper d'un dossier avec une méconnaissance des lieux aussi avérée ?

D'autre part, et enfin, il faudrait que ces personnes aient la mémoire ou l'honnêteté de se rappeler que ce sont eux qui ont déjà agi ainsi dans le passé, aboutissant à l'achat du Clos par la Municipalité de l'époque (2005) ; ce n'est pas une gloire puisqu'ils ont alors remué ciel, terre et enfer (ne dit-on pas qu'il est pavé de bonnes intentions ?) avec derrière des personnes inconnues et masquées, pour faire pression et peur à la dite-Municipalité. Ils avaient ainsi réuni la participation de nombreuses personnes de bonne foi (je dis bien : de bonne foi) pour soutenir leur action. J'ai reçu témoignages de certaines de ces personnes (dont deux très importantes dans la mouvance Philippe contemporaine) qui, une fois le but atteint, n'ont plus jamais entendu parler de l'association qu'ils avaient soutenue. Par contre, il est tout-à-fait normal que la Mairie, garante de l'utilisation des deniers publiques, cherche à rentabiliser un investissement lourd qui a été imposé par pressions à une Municipalité précédente.

 

24 mai 2014

Un triangle de 3 points : je n'aurais rien compris ?

Il se pourrait que j'aurais dû comprendre poings au lieu de points...Point, à la ligne...

En effet une fois de plus (une fois de trop) j'apprends que lors de forums spécialisés, on s'étripe allégrement pour une question de mots ; et ces forums prônent la fraternité, l'égalité, la liberté, qu'ils soient maçonniques, martinistes ou autres, en un mot dans le monde de l'Initiation. Dans ce cas précis seule l'une des catégories est concernée pour une question de marque déposée, de dépôt de titre, mais de telles polémiques ont déjà eut lieu ailleurs ; quand, comme moi, on s'intéresse aux tenants de Maitre Philippe de Lyon, on en voit de toutes les couleurs...pour ne pas dire de toutes les marques...

Installé sur une passerelle en observateur privilégié intégré et non pas devant les Portes, j'ai toujours évité les polémiques, respectant trop la Tradition pour la trahir par des attitudes égotiques ou dans des intentions vénales. Une épée n'est plus utilisée dans les duels et par son symbolisme représente bien autre chose, de la même façon qu'un maillet.

La Tradition est ce toujours polémiquer avec d'autres, dans le genre (j'ai déjà utilisé l'expression pour Maitre Philippe) : ma Tradition lave plus blanc ? Certes on peut ne pas être la racine d'une polémique mais la subir, pour ainsi dire en victime, peut être faut il alors essayer de négocier calmement, par la diplomatie d'autant plus quand on appartient à la même chapelle. Et peut être faudrait-il dans ces différents problèmes que quelqu'un siffle la fin de la récréation, quelqu'un de supérieur, de préférence connu et reconnu par tous. Il est vrai que de telles tentatives d'ententes à ce sujet ont toujours échoué...décidément rien de ce qui est humain n'est étranger à la Tradition...

image

pour voir vivre la flamme, cliquez-dessus

9 mai 2014

Orgue à Charbonnières-les-bains

Jadis, cette commune de la banlieue de l'Ouest lyonnais fut connue par le thermalisme, puis par son Casino (avec restaurant gastronomique) ; et la vie culturelle y est fort riche. Ainsi, à la suite de la restauration de l'orgue de l'église, une association présente depuis quelques années de nombreux concerts. Le programme du mois de Mai 2014 vient de paraitre :

Chers amis mélomanes,
"Le Printemps de l'orgue de Charbonnières"
va bientôt commencer .
Il  aura lieu à l'église Notre Dame de l'Assomption
de Charbonnières (69) Place de la mairie.
Il s'articule autour des Dimanche :11 et 18 et 25 mai  2014
 
Dimanche 11 mai à 17h
Dans le cadre du "Jour de l'orgue en France"
Programme avec la participation
d' organistes lyonnais et un flûtiste.
 
Dimanche 18 mai à 17h
RECITAL par Pr  JAN VLADIMIR MICHALKO
(Académie des Arts -Brastislava - Slovaquie)
 
Dimanche 25 mai à 17 h
RECITAL  par Pr ROMAN PERUCKI
(Directeur de la Philarmonie de Gdansk - Pologne)
 
Venez nombreux!
Entrée libre et participation aux frais
Au plaisir de vous y rencontrer
Vincent Gonin
Président de AAOC
www.charbonnieres-les orgues.fr

 

 

29 avril 2014

Mon pays

J'ai repris un travail que j'avais rédigé presque dans une autre vie, je l'ai revu et corrigé. A l'époque j'avais entièrement travaillé "à l'ancienne", avec recherches dans archives et bibliothèques, le tout rédigé à la machine à écrire et illustré par des montages photocopiés. En voici le début mais pour le moment sans illustrations...

Jai effectué dans les années 90 des recherches sur lHistoire de ma région axées sur une finalité plus subtile que la pure recherche historique. Ce qui ne ma pas empêché daborder la grande Histoire mais par des côtés très peu connus.

Je nai pas cherché à faire une copie douvrages très documentés et érudits précédemment parus, mais de me servir de ces données pour aller au-delà de leur propre signification. Mon travail dalors a été entièrement effectué à lancienne tant dans la rédaction que la frappe des textes ou la reproduction de documents, ne disposant pas à cette époque des facilités modernes de linformatique, ni de limmense possibilité de recherches par internet.

Jai perdu les matrices de mes travaux nettoyées par une crue de la rivière, mais mes mémoires ainsi rédigés ont échappé à la noyade. Jai donc décidé de me remettre au travail pour reprendre ces écrits, résultats de nombreuses recherches, et parfois du hasard, en informatique. Je ne sais quel en sera le résultat. A l’origine, il y eut une étude principale complétée par des études et ajouts annexes : dans la mesure du possible ces compléments seront intégrés dans la nouvelle rédaction.

Mon voyage me permettra lapproche dune famille jadis puissante qui a donné des noms à la grande Histoire de France et qui régna pendant plusieurs siècles sur son fief sétendant au nord du Mâconnais, à lest des Dombes, au sud au Lyonnais et à louest au Forez : il sagit du Beaujolais.

Oh bien sûr, de nos jours ce nom névoque que ce nectar, redevenu après des années defforts, délicieux et dont certains crus sont considérés comme des Bourgognes. Car le Beaujolais ce nest pas que du Beaujolais nouveau mis en vente en grandes pompes chaque année en Novembre ; car, principe simple, que devient ensuite le vin après être nouveau ? Tout simplement lun des dix grands crus, du Beaujolais-Villages ou du Beaujolais ordinaire, bien entendu les crus étant millésimés.

Une fois passé cet aparté vinicole, la famille des Beaujeu fut lun des grandes et anciennes familles de France et fut alliée avec la Royauté : la fille de Louis XI, Anne fut la femme de Pierre de Beaujeu, frère cadet de Jean II de Bourbon et fut régente du Royaume  (on lui doit la magnifique Collégiale gothique de Villefranche-sur-Saône construite pour la vierge noire Notre-Dame des Marais).

Les Beaujeu eurent également un grand rapport avec les Croisades : lun deux put même y participer sous la bannière de lOrdre du Temple bien quétant marié avec lautorisation exceptionnelle des autorités ! Et léglise de Belleville fut à son retour dotée de reliques aux détails assez extraordinaires Et le 21 ième Grand-Maitre de lOrdre, Guillaume de Beaujeu-Montpensier a donné lieu à détranges légendes ainsi que le château dArginy situé au cœur du fief. Et je passe volontairement certains détails

Voilà un peu quelques étapes auxquelles je convierai ceux qui voudront bien me lire. Les interprétations personnelles peuvent amener à des digressions qui en entraînent dautres, aussi je me garderai bien den présenter ici, essayant toujours de suivre le précepte dHéraclite, le lecteur pouvant se faire une idée par lui-même, compte-tenu des éléments que je propose  :

 

Le dieu dont loracle est à Delphes ne révèle pas, ne cache pas, mais il indique.

 

 

Avertissement

 

La présente étude sur les fiefs de la famille des Beaujeu, revue et corrigée à partir de Janvier 2013, na ni la prétention, ni la vocation dêtre un guide historique et touristique dune région. De même ce nest en aucun cas une thèse.

Selon les lignes directrices appliquées dès lorigine à ces quelques recherches, les études réalisées se doivent de présenter les faits avec la plus grande rigueur possible, tout devant être prouvé et vérifié. Nous ne manquerons pas, par contre, de présenter quelques faits rapportés que certains jugeront crédibles ou non, mais cela apportera quelques fantaisies au texte. Il sera également mis laccent sur certains faits ou points, non pas négligés mais peu abordés ou même méconnus de lhistoire officielle.

Pour cela de nombreuses heures ont été consacrées à des recherches, ce qui a parfois procuré de grands moments démotion : ainsi lorsque à la Bibliothèque de Villefranche on ma amené sur un chariot sorti des archives les cartulaires dorigine de la puissante Abbaye de Savigny (doù ma famille maternelle est originaire, et où je suis revenu habiter à 5kms au pied dun certain Clos Landar) : bien entendu, nétant pas spécialiste en épigraphie et ne connaissant rien à lécriture onciale, je me suis contenté des traductions déjà parues, mais lémotion était là.

En raison de la grande multiplicité dévènements en rapport avec lhistoire de la région, cette étude nest pas exhaustive, de nombreux ouvrages, dont certains dune érudition remarquable, ayant été publiés à ce sujet et dont le lecteur trouvera la liste dans la notice bibliographique. Cette étude à lorigine faisait partie dune série de quatre, les autres étant un mémoire sur une église du Beaujolais, un mystérieux château et une étude sur lAbbaye de Cluny, dont certains pensent quelle fut à lorigines des routes de lEurope.

Lors de la première présentation de ces études, lordinateur personnel nen était quà ses prémices, lordinateur portable étant encore dans les limbes, ainsi que, bien entendu, linternet. Ce qui fait que la totalité des recherches et des rédactions ont été réalisées à lancienne. Une rivière est passée par là, noyant, entre autres, la totalité des documents dorigine (illustrations, photographies personnelles) ainsi donc que les matrices de cette étude. Un exemplaire, que nous pourrions baptiser « document Moïse » a été sauvé des eaux, et est donc le point de départ de ce renouveau. Du fait des facilités de linformatique, la présentation rénovée est donc évolutive et éventuellement il sera donc complété des documents extérieurs trouvés sur internet ; mais un premier temps sera consacré à la reprise du texte seul.

 

 

Avant la Préhistoire, la Préhistoire, la Gaule, les Romains

 

A TOUT VENANT, BEAUJEU !

 

Telle est la devise de la lignée des Seigneurs qui eurent pour fief un territoire ayant pour axe la rivière Saône au nord de Lyon, bordé au nord par le Mâconnais, à lest par la Dombes, au sud par le Lyonnais et à louest par le Forez (qui deviendra partie prenante du fief).

 

Période pré-préhistorique

On ne connait pas avec certitudes les détails historiques officiels antérieurs à 843. Toutefois, il est prouvé que la région a été toujours très fréquentée, tant en lieu de passage que de séjour, depuis les périodes de la plus haute antiquité, et celles bien avant, dites pré-historiques. En effet, de nombreuses fouilles archéologiques ont permis de retrouver des traces précises de loccupation de la région à ces époques, tant au point de vue « civil » par des habitats, ou « sacré » par des lieux de cultes.

Il faut remonter dabord aux temps où la Terre était en pleine recomposition des mers et continents. Les Alpes nexistaient pas encore et la mer que nous appelons Méditerranée montait en un golfe allongé en direction du nord, jusquau plateau de Langres (Haute-Saône) en amont de Dijon, déposant des sédiments sur les rives qui la bordaient (période jurassique du quaternaire). Le plus grand ichtyosaure fossile connu au monde (11 mètres de long/200 millions dannées) fut dailleurs découvert en Avril 1984 à Belmont (de Bélénus) et fait lobjet dun musée, complété par des individus de lespèce des dinosauresDailleurs, maintenant, devant ce musée figure la statue dun dinosaure géant dominant toute la vallée.

Au tertiaire, les Alpes surgissent et font sécouler les eaux du golfe en direction du sud, formant ainsi la Camargue, ne conservant en son centre quun filet deau alimenté par des sources et qui deviendra le sillon de la Saône et du Rhône.

De la couronne de caps, de falaises, plages et golfes qui entouraient cette mer jurassique, il ne restait que les côtes, et, curieusement, partout, ces côtes sont devenues des vignobles réputés ayant conservé cette appellation ! Côtes du Rhône, de Saint Péray, de Condrieu, du Beaujolais, du Mâconnais, du Chalonnais, la Côte dor, et aussi côte du Jura, du Revermont, du Bugey, de Savoie, du Diois, de Provence et du Var : ce phénomène dans les appellations est réellement spectaculaire ! Et on peut se demander si Dionysos/Bacchus nest pas originaire de la région

 

Période préhistorique

Ces lieux furent très tôt choisis par les hommes du fait de la protection quils apportaient par rapport à la vallée et les plaines fertiles qui sétendaient du nord au sud. Lexemple le plus connu mondialement est celui de la Roche de Solutré et de sa jumelle la Roche vineuse, lieu de séjour situé à la limite nord du Beaujolais, naturellement fortifié qui fut également lieu de sacrifices aux Dieux : des centaines de chevaux sauvages y furent poussés depuis le bas par la pente douce et précipités du haut de la falaise ! Un musée local très riche en fait foi. Et nous y retrouvons la vigne, puisque la région est le lieu de récolte dun véritable nectar : le Pouilly-Fuissé.

On trouve, outre les fossiles des époques jurassiques (certaines buttes et vignes  en regorgent), partout dans le Beaujolais, des instruments de silex taillés tels que des haches, des grattoirs, des couteaux, des viticulteurs ayant même créé des petits musées personnels. On a même retrouvé des habitations dites préhistoriques à Corcelles. Au sommet de la montagne de la Pyramide à Lamure, dominant la vallée dAzergues (oued zerga, la rivière aux eaux bleues, nom donné par les envahisseurs Sarrazins au VIIIème siècle), se trouve le camp de lAugel, un véritable nid daigle de 92 mètres sur 84 perché à une altitude de 890 mètre ! Quant aux ateliers de taille découverts à Alix et Theizé, les spécialistes les datent du néolithique et notent leur très nette parenté avec des sites analogues du Nord-est de la France voire de Belgique et du Danemark !

Autres vestiges de fréquentation de la région : ceux dits mégalithiques de Vauxrenard, Saint Just dAvray, Valsonne, Ville sur Jarnioux (en plus de son extraordinaire château), Brouilly (une véritable montagne sacrée dont le sommet a toujours été sacralisé et qui est visible quasiment de partout), Charentay (également connu pour son château dArginy, on y trouvait un menhir qui, selon les coutumes populaires, guérissait les maladies, léglise catholique recouvrit finalement le tout par une chapelle : voir détail ci-après) et Theizé (bories de pierres empilées identiques à ceux de Provence).

Certains lieux très anciens sont demeurés dans la tradition orale populaire, tels Avenas (où se trouverait un chêne visibledepuis Lyon ou le Crêt du Py à côté de Villié-Morgon.

Un auteur (à qui jai dailleurs transmis quelques informations) n a-t-il pas intitulé son livre : de dolmens en menhirs, par les routes secrètes du Beaujolais (Serge Barnoud/éditions Eroke/1999) ? Et il existe même un domaine viticole dénommé le domaine du menhir dont le propriétaire, érudit au point de faire des conférences, explique que Gargantua est enterré ici : la tête là-haut à Avenas et les pieds ici dans la vallée.

 

Période gauloise et romaine

Dans un passé récent, enfin relativement, la région était habitée par les tribus celtes Ségusiaves ( de Ségusia la déesse-mère, épouse de Taranis le maitre du ciel et des combats, grand dieu du panthéon gaulois). Ils étaient alliés au nord avec les Eduens, la frontière entre les deux tribus était lArdières, une petite rivière qui prend sa source dans le haut Beaujolais, traverse lancienne capitale Beaujeu et va rejoindre la Saône au nord de la seconde capitale Belleville (ancien Ludna). Un spécialiste explique que la toponymie permet de rattacher de nombreux villages et lieux à cette époque.

Du temps de lempereur César un fait marquant se passe dans la région et il est étonnant que jamais aucun cinéaste nen nait tiré un péplum spectaculaire. En 58 av.jc., le pays est envahi par les Helvètes qui, sous la poussée des Barbares venus de lEst, décident démigrer et franchissent la Saône en une foule incroyable (cela est rapporté par César dans la Guerre des Gaules et a été confirmé par des historiens ainsi que par les fouilles et dragages de la Saône) : une population estimée à environ 350 000 personnes se déplace ainsi traversant la rivière sur un front de 20 kms pendant 15 jours !

Toute la région, et notamment le mont Brouilly, servent de camp retranché, faces aux armées romaines de César puis des combats opposent les émigrants aux légions romaines depuis Saint Didier de Formans (dont le château deviendra par la suite un lieu de silence, transformé maintenant en résidence de grand luxe) jusquau haut Beaujolais. Et les combats cesseront après la bataille dAutun (future grande métropole romaine du nom dAugustodunum sous lempereur Auguste et future capitale gallo-romaine des Eduens en remplacement de Bibracte) où les Helvètes furent battus.

Désormais, la pax romana est imposée à toute la région, les Romains sinstallent partout, créant des villas, des comptoirs, des casernements, des temples (plus haut au nord dans la région de Beaune -de Belenus- on a découvert un des plus importants Mithraea de Gaule, malheureusement uniquement par les fondations). Egalement ils aménagent les voies et le passage des rivières.

Il est à remarquer que ces voies existaient déjà avant et faisaient partie dun vaste réseau de communications tracé par les Celtes. Jen ai reçu un état par héritage paternel : il sagit de la table dite de Peutinger constituée de 11 segments pliables de 62cm sur 34. Ces plans recouvrent tout le territoire de la Gaule et sont dun enseignement extraordinaire quant aux voies et implantations.

En étudiant la table de Peutinger, il ressort que 14 (!) voies sillonnaient le Beaujolais, ce qui démontre son importance primordiale, voies elles-même en relation avec celle dune périphérie plus importante et couvrant tout le territoire et plus. Nous emploierons, pour une meilleure compréhension les appellations modernes :Saint Georges de Reneins, gué de Saône au nord de Belleville, était relié avec les routes vers Marseille, Paris, la Grande-Bretagne et la Belgique, lAllemagne, la Suisse, lItalie. On doit reconnaitre quun tel croisement de voies nest pas commun et que déjà des questions, non exprimées à ce jour, se posent quant à limportance de la région !

Ainsi, on pouvait aller en Aquitaine par Forum Segusavorum (Feurs doù le nom de Fourvière serait originaire), rejoindre le Rhin par Matisco (Mâcon) et lOcéan atlantique par Rodona (Roanne). Et cette immense toile daraignée existait déjà en partie avant la colonisation romaine. Il faut bien avouer que lon est surpris par une telle chose et quil a donc fallu vérifier ces différentes données, donnant ainsi à la région une importance complètement inconnue. On voit encore des portions de ces voies de nos jours et il faut reconnaitre quen visiter une en plein cœur dune forêt est très impressionnant et provoque une certaine émotion.

 

Période post-romaine

En 177 Saint Valérien, futur décapité à Tournus, essaya dévangéliser la région et de la convertir au Christianisme, mais il ne put atteindre ni les collines, ni les montagnes, qui gardèrent leurs traditions de cultes dits païens.

Lhistoire officielle indique pudiquement que des doutes subsistent quant à la religion beaujolais à ces époques. Même, ces cultes et croyances (que nous retrouvons par exemple dans les célébrations au sommet de la colline de Brouilly, que nous retrouvons dans la construction de léglise dAvenas, et dans une multitude de sources sacrées) restèrent longtemps actifs dans la région.

Ainsi, un guide touristique du Beaujolais explique au sujet de Charentay (où se trouve un château du nom dArginy et dont la tour restante de briques rouges serait de construction romaine) : Au sommet de la colline des Garanches, la Chapelle Saint Pierre est en piteux état. Les pèlerins atteints par les fièvres y venaient le 29 juin (saints Pierre et Paul) prélever des morceaux sur une pierre guérisseuse. La pierre ayant été enterrée sur ordre du Clergé, les pèlerins ne se découragèrent pas pour autant et se mirent à entamer lautel ! Près de ce sanctuaire, un bloc qualifié de « Grosse Pierre » est toujours debout en dépit des mutilations qui lui ont fait perdre on audacieuse forme primitive. Il fut en effet lobjet dun culte phallique par les femmes en mal denfants, et cela depuis les époques les plus reculées.

La région traversa ensuite une période plus ou moins obscure et agitée, troublée par des invasion successives (les Krokus, les Allamans, les Franks, puis les Sarrazins). Les Sarrazins, chassés selon la légende historique, sinstallèrent au Mont Tourvéon (qui sera plus tard, dit-on le séjour du Seigneur Ganelon, voir après) et dévastèrent la région. Egalement apparurent les Hongres qui dévoraient les enfants tous crus (ogres ?) et les Burgondes.

 

arg

 

 

21 avril 2014

Le Clos ouvert

Je rappelle à mes honorables correspondants que, avant le passage du Tour de France et le début des forages par la Qatari Petroleum, Madame et Monsieur Philippe nous invitent pour une rencontre pique-nique en leur Clos clos exceptionnellement ouvert à l'Arbresle au lieu des Collonges sous l'appellation de Clos Landar.

Selon leur disponibilité du moment on pourrait même y rencontrer les habitués de l'époque...

Ils ont confié à l'association Maitre Philippe l'organisation de cette rencontre qui a publié ce communiqué :

 

Bonjour
Le 25 avril 1849, naissait à Loisieux, commune de Savoie , Nizier Anthelme PHILIPPE .
Pour commémorer cet anniversaire, l’'association Maître Philippe , vous convie à une simple visite ou avec votre panier repas à nous rejoindre dans le parc du Clos Landar qui fut la demeure arbresloise de Maître Philippe ,
le samedi 26 avril 2014 à partir de 11 heure
Amicalement
Association Maître Philippe
+33 (0) 6 36 90 50 28
 

MP____copie___Copie__2_

 

 

21 avril 2014

Statistiques

Les 100 derniers visiteurs, merci à tous !

100_derniers_visiteurs

11 avril 2014

La tombe de Maitre Philippe nettoyée au kärcher...

Depuis déjà quelques jours les visiteurs de la tombe de la famille Philippe/Landar/Lalande au cimetière de Loyasse sont surpris et même parfois fort désagréablement...Car, dit l'Administration du cimetière de Loyasse, sur ordre de l'héritier, tout a été débarrassé (encore faut il que l'héritier soit légalement reconnu car nous n'en sommes plus à une surprise près en ce qui concerne Monsieur Philippe...). Reconnaissons que faire disparaitre les quolifichets, amulettes, bimbeloteries et autres est tout-à-fait normal, mais aller jusqu'à cacher les plaques de marbre sur un côté et complètement derrière la tombe, il y a là une exagération évidente qui prouve un manque de respect total vis-à-vis de ceux qui ont commandé, acheté et posé ces plaques. Des personnes rencontrées auprès de la tombe pensent également cela mais sans oser exprimer officiellement  leur mécontentement. Pour mémoire, la tombe est une concession à perpétuité achetée  dès les débuts du cimetière et personne ne peut se revendiquer d'en avoir, de nos jours, payé la concession.

Ne reste sur l'avant que quelques sucreries que je qualifie volontiers de minables. Peut être place a été faite pour permettre aux personnalités réelles ou souvent auto-proclamées de venir se poser et discourir devant leur nombreux public lors du dimanche des Rameaux. Gageons que les personnes encore concernées exigeront, au moins auprès de l'Administration du cimetière, le retour à la situation antérieure (d'ailleurs les plaques sont tellement empilées derrière que l'on ne voit même pas si elles sont toutes toujours présentes) 

Pour permettre à chacun de se rendre compte, quelques photographies :

avant.........

loyasse1

maitre-philippe-mystere-lyon-2

SCAN00412

maintenant derrière (vue par la contre-allée entre les tombes)

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maintenant sur le côté arrière-droit

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maintenant devant :

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et je recommande la lecture des commentaires qui donnent des avis complémentaires

 

7 avril 2014

Monsieur Philippe et compagnie (après révision et amélioration visuelle)

Pour ceux que Nizier-Anthèlme Philippe intéresse, après une semaine complète de recherches dans les archives numérisées et d'autres documents publiés, j'ai participé récemment au site .http://www.philippedelyon.fr/ avec illustrations justificatives.Vous trouverez sur ce site de très nombreuses études et réflexions.

Ces différents éléments ont échappé jusqu'ici à la sagacité de nombreux auteurs.

En ce qui concerne les anomalies quant aux époux Lalande/Philippe, on découvre par exemple lors du recensement de 1901 au 11 Rue Tronchet que la famille Lalande s’y compose de :

-Lalande Emmanuel (pour mémoire le gendre de Monsieur Philippe, alias Marc haven) 33 ans, chef de famille -Lalande Marguerite 66 ans, mère

On peut s’étonner de la résurrection de Mme Lalande mère (peut être grace à Monsieur Philippe ?) prénommée Marie-Julie-Amanda lors de l’acte de mariage des jeunes époux le 1er septembre 1897 et déclarée déjà décédée à cette date… Où est passée Victoire ? Nous la retrouvons à la même date au 35 Rue Tête d’Or agée de 71 ans et qualifiée de belle-mère !!!

11_rue_tronchet_1901_d_but

35_rue_t_te_d_or_1901

archives départementales du Rhône/recensement de 1901

Il a été écrit partout que Nizier-Anthèlme Philippe arrêta ses études de médecine en 1875. Et pourtant, lorsque l’on consulte le recensement effectué courant 1876, on le trouve au 4 boulevard du Nord (et non au 5 comme le prétendent certains) comme étudiant en médecine ; une fois encore les écrits officiels peuvent démentir les faits relatés.

boulevard_du_nord_4_en_1876

archives départementales du Rhône/recensement 1876

Lorsque les témoins parlent des personnes présentes, il s’agit la plupart du temps du 35 rue Tête d’Or…
Consultons les plans cadastraux de cette époque, par exemple de 1889 (section 122/parcelles 141 et 142) ; ces plans officiels et côtés sont d’une très grande précision, donnant même les dimensions au centimètre près ! Ce qui permet de calculer les surfaces avec une grande exactitude (le plan dans les cadastres ultérieurs étant inchangé) ; ainsi le jardin entre la rue et la maison fait environ 140 m², la maison 115 m² et la cour arrière 12 m². Le perron de la maison surplombant une fausse grotte (voir photo du couple Leloup en 1900) et les végétations le long du mur extérieur existaient déjà sur le plan de 1889. D’autre part nous ne connaissons pas l’aménagement mobilier interne de la maison.
Et bien je mets au défi quiconque d’y faire tenir 80, 120 ou plus 200 personnes ! Cela est matériellement impossible.
Et donc nous nageons là encore en pleine euphorie, les faits réels démentant une fois de plus les mots…De plus les documents de propriété sont formels : le 35 rue Tête d'or ne comporte alors qu'un étage (c'est-à-dire une rez de chaussée, un étage et les combles, ce qui est d'ailleurs confirmé par l'album-souvenir de photos paru au Mercure dauphinois).

cadastre_1889

archives municipales de Lyon/cadastre 1889 (section 122/parcelles 141 et 142)


En ce qui concerne l'écriture de Jeanne-Marie-Victoire Philippe, j'ai découvert une lettre manuscrite entière présentée par Philippe Encausse où elle écrit à Félcicie ; je suis très étonné, pour ne pas dire plus, que cette lettre et les carnets dits de Victoire n’aient pas été confiés à un graphologue officiel (qui sont des experts reconnus par les Tribunaux) pour qu’il dise une fois pour toutes si l’écriture des carnets est celle de Victoire !!! En effet cela a fait beaucoup polémique quant à la véracité des fameux Carnets qui lui sont attribués.

lettre_victoire



Toujours en ce qui concerne le 35 rue Tête d'or la question avait été posée quant à sa propriété. Un intervenant est venu confirmer ce que je pensais sur le site Maitre Philippe. Dans le recensement de 1876 on découvre au 35 rue Tête d’Or une famille Tapissier, ensuite lors du registre cadastral des propriétaires en 1890 on constate pour cette maison de 1 étage, Monsieur Tapissier avec l’annotation de vente par la suite à Jean Chapas. Enfin nous en avons confirmation puisque le cadastre de 1907 ressort bien avec le nom de Tapissier, tandis que celui de 1926 porte celui de Chapas propriétaire !
Il en résulte que jamais la famille Philippe n’a possédé cette maison, pompeusement qualifiée parfois d’hotel particulier.

tete_d_or_1876_d_but

tapissier

cadastre_1907

cadastre_1926

archives municipales de Lyon/cadastre 1907 et 1926


Je reviens sur cette adresse du 4 boulevard du Nord (de nos jours boulevard des Belges). En effet une nouvelle anomalie est apparue : dans le même temps on nous présente Nizier-Anthèlme comme habitant 7 rue de Créqui. Et il m’a suffit de consulter les cadastres de l’époque pour comprendre : en réalité il s’agirait (au conditionnel avec les précautions qui s’imposent) de la même maison ! Avec deux entrées, les deux voies constituant à leur jonction un triangle, donc le 4 boulevard du Nord correspond au 7 rue de Créqui !
(pour le rue Tronchet, sur le plan joint le 7 n’est pas indiqué mais en dessous nous trouvons le 9 et en face les 6 et 8)
Particularité utilisée par Nizier-Anthèlme Philippe ? Ou hasard ?

cr_qui_bld_1890

archives municipales de Lyon/cadastre 1890

Après toute cette série, il apparait bien que depuis parfois 109 ans des éléments sont publiés faux ou tronqués, et du fait des documents officiels, cela est incontestable. Et que l'on ne vienne pas me dire que les agents du cadastre ou des recensements se sont trompés ! Cela est trop facile et même simpliste. ll semblerait que l'on ait fait confiance aux premiers témoins sans ne jamais rien vérifier. Qu'importe diront certains, ce ne sont que des éléments géographiques ou d'état-civil, peu d'importance par rapport au message de Monsieur Philippe : à ceux là je demande comment peuvent-ils  dans de telles conditions prétendre à la véracité des témoignages ? D'autant plus que dans le même temps le site Maitre Philippe a procédé à un travail d'analyse important concernant la même séance rapportée par plusieurs témoins : et bien ces témoignages ne concordent pas !

Je ne prétends absolument pas que tout est faux, mais il est difficile de faire la part du vrai dans la légende dorée qui nous est présentée. Et cela ne nuit absolument pas au message de sagesse, de charité, d'amour, de prière accompagnant les soins apportés par Nizier-Anthèlme Philippe en tant que Maitre.

Et peut être y a-t-il d'autres choses sur lesquelles il faut réfléchir et aussi parfois découvrir sur un rapport direct à la Tradition... 

 

 

 

 

7 avril 2014

Les nouvelles culturelles de mon pays

Banderole posée à l'Arbresle,  en dessous du Clos Landar (pont SNCF), annoncant une soirée théatrale samedi 12 Avril, la veille du dimanche des Rameaux.

 

007

Prendre le temps


de face 1

Prise de chez moi la maison d'un voisin, un certain Nizier-Anthèlme Philippe appelé Maître Philippe de Lyon...auquel je dis bonjour tous les matins en ouvrant mes volets...
 
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