Aventures au Clos Landar, on a des précisions
le Nycthemeron d'Apollonius de Tyane...Philippe et Papus gnostiques...
Ceci est une nouvelle rédaction de l'article.
Au fil des articles concernant tant Papus que Philippe, nous avons souvent croisé les chemins de la pensée gnostique. Il y eut même l'Eglise gnostique de France fondée par Jules Doinel et la branche séparée de Lyon animée par Jean Bricaud ami de Papus et de Philippe (et Béranger Saunière, contact non prouvé avec certitudes). https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_gnostique_de_France
Il est intéressant de lire un des écrits très importants (avec la Pistis Sophia déjà présentée ici sous l'égide de Papus http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/11/21/31000808.html) venant des débuts de notre ère dite chrétienne : il s'agit des douze heures du Nycthemeron d'Apollonius de Tyane. Au sujet de ce dernier, je rappelle que je l'ai déjà évoqué ici : http://verlatradition.canalblog.com/archives/2012/06/24/24566377.html
Ce recueil de pensées a été publié et commenté (car les commentaires sont nécessaires pour sa bonne compréhension) par J.Van Rijckenborgh pour l'Ecole Internationale de la Rose+croix d'Or, le Lectorium Rosicrucianum de Haarlem aux Pays-bas et est disponible en librairie ou sur internet, et même directement auprès du Lectorium : http://www.lectoriumrosicrucianum.org/fr/literatur/les-myst%C3%A8res-gnostiques-de-la-pistis-sophia-et-autres-livres-sur-la-gnose (publicité en totale indépendance)
Rappelons que le Lectorium a été l'héritier spirituel et matériel (pour les archives) du Patriarche cathare Antonin Gadal qui l'a reconnu comme authentique continuateur de la pensée gnostique. J'ai déjà évoqué Antonin Gadal sur ce blog à propos d'une certaine colombe ; l'autre patriarche Déodat Roché a, quant à lui, été membre de l'Eglise gnostique citée plus haut.
Première Heure
dans l'unité, les démons chantent les louanges de Dieu ; ils perdent leur malice et leur colère
Deuxième Heure
par le binaire, les poissons du Zodiaque chantent les louanges de Dieu, les serpents de feu s'enlacent autour du caducée et la foudre devient harmonieuse
Troisième Heure
les serpents du caducée d'hermès s'entrelacent trois fois. Cerbère ouvre sa triple gueule et le feu chante les louanges de Dieu par les trois langues de la foudre
Quatrième Heure
à la quatrième Heure, l'âme retourne visiter les tombeaux : c'est le moment où s'allument les lampes magiques aux quatre coins des cercles ; c'est l'heure des enchantements et des prestiges
Cinquième Heure
la voix des grandes eaux chante le Dieu des sphères célestes
Sixième Heure
l'Esprit se tient immobile ; il voit les monstres infernaux marcher contre lui et il est sans crainte
Septième Heure
un Feu qui donne la vie à tous les êtres animés est dirigé par la volonté des hommes purs. L'initié étend la main et les souffrances s'apaisent
Huitième Heure
les étoiles se parlent, l'âme des soleils correspond avec le soupir des fleurs ; des chaînes d'harmonie font correspondre entre eux tous les êtres de la nature
Neuvième Heure
le nombre qui ne doit pas être révélé
Dixième Heure
c'est la clef du cycle astronomique et du mouvement circulaire de la vie des hommes
Onzième Heure
les ailes des génies s'agitent avec un bruissement mystérieux : ils volent d'une sphère à l'autre et portent de monde en monde les messages de Dieu
Douzième Heure
ici s'accomplissent par le feu les oeuvres de l'éternelle lumière
Ces textes peuvent paraitre difficiles à comprendre, et cela est normal car nous ne trouvons pas dans la primarité de la pensée, ce ne sont pas des phrases prédigérées, il faut les étudier, les méditer car elles sont issues de la Connaissance et de ce que j'appelle la Tradition. Peut-être cela est-il nécessaire pour les mériter, en une approche initiatique. J'avais avoué ma méconnaissance quant à la compréhension de la Pistis Sophia, qui, présentée sans commentaires, nécessite quelques clés (que Papus a fournies dans son étude sur le sujet). Nous sommes là dans le coeur de la pensée gnostique dont ont fait preuve des gens comme Philippe (dans ses travaux alchimiques), Papus ou Marc Haven et d'autres de leurs amis. Et pour ceux qui, du haut de leur omniscience, diraient bêtise, bêtise, bêtise voici un extrait du Dictionnaire des Gnostiques de André Wautier publié par le site http://misraim3.free.fr/gnosticisme/Dictionnaire.pdf
ça fait tout drôle, n'est ce pas ? (à suivre)
Et certains commentaires ci-dessous sont d'une importance capitale, notamment en ce qui concerne les Fils du Tonnerre sur lesquels j'ai déjà présenté une étude ! Et donc justement pour le bon suivi, réintégration de l'un de mes commentaires :
D'autre part le livre de Thierry E.Garnier paru chez Arqa « Sur les remparts de Saint Jean d’Acre », dans l’une des chroniques portant le titre des Fils du Tonnerre y aborde un aspect historico-biblique en commençant par Enoch (commenté par Martinez de Pasqually) puis très rapidement cite …MP de Lyon et ajoute que les inductions karmiques entre MP et…Apollonius de Tyane semblent, laisser accroire que quelques Adeptes possèdent bien une Connaissance Prométhéenne, c’est-à-dire d’avant la Sagesse. Suit une longue étude fruit de connaissances érudites et où il explique, entre autres, qu’en Amérique du sud ce sont les descendants des prêtres-sorciers détenteurs de la science du Grand Serpent à Plumes. Et, dans les notes, la langue sacrée de Emile Soldi (déjà présentée ici) est évoquée avec de nombreux dessins et idéogrammes représentant la foudre. Et l’exemplaire acquis par l’auteur provient de…la bibliothèque de Papus (!) dans lequel se trouvaient 7 documents de dessins à la plume faits par ce dernier !
Camille Flammarion y est aussi évoqué avec la remarque du « message non altéré de l’universelle Rose+Croix et des authentiques Frères d’Héliopolis ».
Voilà encore une information importante au sujet d'Apollonius de Tyane et du mage Philippe
Extrait d'une vie de Jean Chapas : réédition avec...complément !
14 octobre 2015 : je me vois contraint de rééditer cet article car j'ai découvert une nouvelle énormité, prouvant, s'il en était encore besoin, le manque de sérieux évident de personnes considérées comme éminentes par les dévôts de Maitre Philippe, et qui leur ont raconté n'importe quoi ! Voir ajout en fin d'article.
A la suite d'un commentaire que j'ai posé indiquant de nombreuses erreurs sur Jean Chapas, un visiteur m'a demandé en commentaire des précisions à ce sujet.http://verlatradition.canalblog.com/archives/2015/09/06/32588909.html#c67097037 J'estime devoir assumer ma démonstration par un article plus détaillé.
Un site a repris le 24 février 2013 un texte intitulé Jean Chapas, Ami de Dieu (je viens de vérifier : ll est toujours en ligne, j'en ai pris copie pour preuve), en voici quelques extraits significatifs :
Ce maître spirituel, le Dr Philippe Encausse nous explique que Papus en entendit parler par sa belle-mère qui avait été guérie par lui. Il se rendit à Lyon accompagné du Dr Lalande (Marc Haven), en 1896, et fut convaincu de la puissance du « thaumaturge » par les miracles qu’il pût constater « de visu » dans la salle de séances que tenait Philippe, 35, rue Tête-d’Or, à Lyon ; dès lors, ils s’attachèrent tous deux à l’enseignement spirituel de cet être aussi étonnant que modeste dans la vie journalière.
Or, il est de notoriété publique qu'en Novembre 1895 ouvrit, sur instigation de Papus, rue Tête d'or à Lyon une succursale de l'Ecole de magnétisme de Paris (H.Durville) dont le directeur était Nizier-Anthèlme Philippe (Emmanuel Lalande fut l'un des intervenants et Jean Chapas maître de conférences chargé des cours d'histoire du magnétisme !
Jean Chapas est né à Lyon le 12 février 1873.
Bizarre cela, en effet il est toujours de notoriété publique qu'il est né le 12 février 1863, acte officiel à l'appui !
En 1898, il épousa Louise Grandjean, fille d’un artisan menuisier, qui était née le 28 mai 1868,
Encore bizarre ! On voit dans le coin supérieur droit l'annotation en marge du mariage le 18 décembre 1897 ; et cela est confirmé par l'acte de mariage :
Finalement, Philippe remit un jour à Jean Chapas, devant celle qui devait être plus tard son épouse, une corde à nœuds qu’il avait confectionnée à son intention et lui dit textuellement : « Tu te tiendras chaque jour pendant une heure dans ta chambre : lorsque tu seras arrivé à ce nœud-ci, tu seras devant le Saint-Esprit. » Jean Chapas ne dit jamais mot à personne à ce sujet.
Et pourtant ! C'est publié ici "textuellement" !
Lorsque Philippe s’en alla de l’autre côté (5 août 1905), Jean Chapas continua à recevoir les malades qui venaient toujours nombreux à la salle de la rue Tête-d’Or.
La collection continue : le mage Philippe est mort le 2 aout 1905, la date est sans contestation possible !
L’été, il habitait l’Arbresle, localité située à une heure en train à l’ouest de Lyon, au pied des Monts Sauvages, où, dès 1911, il s’installa dans le vaste couvent des Ursulines qui domine la petite ville. Ce couvent avait été légué à sa femme par sa propriétaire, Mme Santa-Maria.
Je mets quiconque au défi de trouver l'Arbresle au pied des Monts Sauvages ! Les paris sont ouverts...
J'avoue n'avoir pas continué l'étude d'un tel texte dont la suite est consacré à la vie de Jean Chapas, peut-être des spécialistes y trouveraient de telles anomalies...
Voilà donc dans quel fatras on a enfermé aussi bien Jean Chapas que Nizier-Anthèlme Philippe, car une telle démonstration peut être faite, comme je l'ai écrit en commentaire, sur d'autres ouvrages consacrés à ce dernier et à son entourage ! http://verlatradition.canalblog.com/archives/2015/09/06/32588909.html#c67049731
Après cela, comment faire confiance aux écrits que tant de personnes ont pourtant acceptés, les yeux fermés ? Et partant de cela, comment pouvons nous affirmer que les paroles attribuées au mage Philippe sont toutes exactes ? Comment pouvons nous affirmer que tel est son enseignement ? Pour l'anecdote : je me suis amusé un jour à publier une parole qui n'existait pas et que j'avais inventée de toutes pièces, et bien cela n'a posé aucun problème !
Comme je l'ai déjà dit il y a bien longtemps, il ressort quelques traits réels après analyse sérieuse ; je ne les reprendrai pas, il suffit de se reporter à mon article http://verlatradition.canalblog.com/archives/2012/07/04/24635071.html au cours duquel j'essaye de lister quelques éléments marquants.
ajout du 14 octobre 2015
Reprenant pour une correspondance particulière la publication en question, je découvre une nouvelle énormité dans ce texte : copie écran (j'ai d'ailleurs gardé ainsi en archives la totalité de l'article)
Vous avez bien lu : Louise Grandjean née le 28 mai 1868 à Vaux en Beaujolais, or reprenons et regardons attentivement l'acte de mariage déjà présenté plus haut de Jean Chapas avec Louise Grandjean
Elle est née le 21 ocobre à Saint Igny de Vers !!! Ce qui est d'ailleurs formellement confirmé par le recensement du 35 rue Tête d'or de Lyon en 1906 !
Des esprits chagrins, toujours prêts à contester rétorqueront qu'il peut y avoir une confusion avec une autre fille Grandjean : à cela je m'oppose formellement, objection non recevable du fait de l'existence de tout ce ramassis.
Et voilà le genre de choses sur lesquelles s'appuient certains qui savent tout et qui parfois se permettent de donner des leçons : leur crédibilité est totalement remise en question.
Monsieur Philippe en photos
En 1896, Benoit Granjean, menuisier, âgé de 62 ans, habitait avec son épouse Claudine Canard, âgée de 58 ans, au 136 de la Rue Pierre Corneille à Lyon.
archives départementales du Rhône/recensement 1896
Le 18 décembre 1897, l'une de leurs enfants, leur fille Louise, brodeuse, née le 21 octobre 1862, épousa à Lyon Jean Chapas, employé, né le 12 février 1863
A ce mariage assistaient en tant que témoins, Messieurs Philippe, Lalande (Marc Haven),Oster, Grandjean Benoit (fils) pour lesquels les données de l'acte de mariage sont fort intéressantes et amènent à quelques réflexions...Quant à la signature du dit Maitre Philippe, elle est agrémentée d'un superbe paraphe en forme de glyphe !
Ceci nous démontre dès cette époque, la très forte proximité des Philippe, des Lalande avec les Chapas et les Grandjean. Nous savons, ou plutôt nous nous doutons, que Nizier-Anthèlme Philippe avait comme un photographe, attitré ou non, à son service puisqu'il fut ainsi photographié partout...
L'une de ses photographies les plus connues est la suivante, on la retrouve partout.
Il en existe une autre avec le même décor qui a été utilisée en couverture de l'ouvrage de Mme Joufroy-Grandjean, publié par le Mercure Dauphinois et qui écrit en exergue :
Ce livre retrace mon désir et les pensées qui m’ont incitée à l’écrire en hommage à mon grand-oncle Jean Chapas que je n’ai pas eu la joie de connaître. Cet oncle est mort en 1932. En 1932, j’avais huit ans.
En écrivant ce texte, j’ai voulu réhabiliter dans mon esprit ces deux hommes de Dieu qu’étaient Monsieur Philippe et Jean Chapas. J’ai trop souvent entendu dire : « Monsieur Philippe était contre les curés.» Pour moi, les prêtres sont une relation entre la parole du Christ et les hommes.
Puisse ce témoignage aider la transmission de la réelle volonté de Dieu qui passe par l’amour capable de réunir tous les êtres humains.
Il faut remarquer la qualité de cet ouvrage fort documenté. Cette photographie existe en d'autres exemplaires de visibilités différentes.
Nous reconnaissons le même décor avec un grand mur, de grand arbres, visiblement dans un parc. Mme Jouffroy-Grandjean, par ailleurs, auteure, poète et musicienne, précise que la famille Grandjean habitait, lorsqu'elle était enfant, au 92 rue Chazières dans le quartier de la Croix-Rousse. Cette rue, devenue en parti impasse privée, se situe aux alentours du sud du cimetière de la Croix-Rousse.
Il n'a pas été possible de retrouver de recensement sur la famille Grandjean antérieur à 1936 (parents ? famille ? alliés ?), mais cette propriété existait bien avant sous le numéro 50, pratiquement au nord de la rue. Cette rue qui auparavant était appelée la rue des Missionnaires.
Et quand on observe le plan de la propriété sur les cadastres anciens, il ne fait aucun doute que c'est bien là qu'ont été prises les photographies du mage Philippe, on pourrait presque situer l'endroit précis. Et cela démontre, s'il en était encore besoin, qu'il était en relations étroites avec de riches Lyonnais (n'oublions pas les Landar, la famille de sa femme). Et nous profiterons de l'occasion pour admirer en 1897 le magnifique paraphe avec glyphe de Philippe, qui a été l'objet d'une étude spécifique ici-même.
en 1880 (archives de Lyon/plan parcellaire secteur 52)
en 1900 (archives de Lyon/plan parcellaire secteur 52)
Je rappelle au sujet des problèmes de protection des photos que les contenus et modifications du traité de Berne sur la protection des oeuvres sont fort complexes https://fr.wikipedia.org/wiki/Convention_de_Berne_pour_la_protection_des_%C5%93uvres_litt%C3%A9raires_et_artistiques et que bien des éléments en sont obsolètes du fait de la mondialisation des données par internet. Ainsi les droits d'auteur sur une photographie sont éteints 70 ans après le décès de cet auteur, encore faut il qu'il soit nommément connu. Et à diverses conditions tel ne pas porter de préjudice moral à un individu, à sa famille, à un groupe, etc...L'achat d'un document n'a aucune influence sur les droits afférents car il faut prouver la ligne de succession de ses propriétaires légataires successifs depuis l'auteur nommément désigné (signature sur ou au dos de la photographie ) ; ainsi acheter une photographie de plus de 70 ans dans une vente aux enchères, par exemple, ne donne aucun droit sur l'exploitation de cette photographie (si ce n'est la propriété du document original et exclusif, encore faut il le prouver), à plus forte raison si elle est tombée dans le domaine public.
Des enfants trisomiques vont-ils attaquer leurs locaux ?
Rions un peu avec Maitre Philippe !
Extrait du rapport de police de Lyon sur la maison d'habitation particulière du 35 Rue Tête d'or
Or, à cette date, Nizier-Anthèlme Philippe, pas encore marié, vivait avec sa soeur Josepht (ou Josepha), au 5 de la rue Vendôme :
Il faut ajouter que selon un recueil de photographies, qui a un certain succès, réédition 2007/page 31,cette soeur, née en 1850 est décédée en 1855 ; ce qui est la preuve que déjà à cette époque Maître Philippe ressuscitait les morts.
ET TOUT EST COMME CELA ...
Nizier-Anthèlme Philippe et les grottes
De tous temps la grotte, ou la caverne, a eu une grande importance dans le symbolisme et notamment dans le monde de la Tradition et de l'Initiation ; de nombreux sites leur sont consacrés, je donnerai pour exemple http://vaugeladed.perso.neuf.fr/symbolisme_grottes.htm qui résume de nombreuses données à leur sujet.
Il est fort curieux de constater que dans les deux endroits les plus importants où le mage Philippe et sa famille ont vécu, se trouvent deux grottes artificielles : l'une au 35 rue Tête d'or à Lyon, l'autre dans le domaine de la famille Landar (son épouse) sur la colline des Collonges à l'Arbresle.
On trouve indication de la grotte de Lyon dès le plan cadastral de 1889 qui est fort bien détaillé avec côtes métrées de la maison, appartenant, rappelons-le, à la famille Tapissier jusqu'à sa vente, bien plus tard, à Jean Chapas.
On voit très bien que les rocailles de la grotte au dessous du perron y sont très bien dessinées (archives de Lyon/plan parcellaire secteur 122 de1889)
En 1926 (archives de Lyon/plan parcellaire secteur 122), en propriété Chapas le plan est toujours aussi précis :
D'ailleurs il existe deux photographies de l'époque représentant la grotte : l'un représente Monsieur Yvon Le Loup et sa femme Alice Perret-Gentil. L'autre représente l'un des amis du mage Philippe, un autre mage Gérard Encausse plus connu sous le nomen de Papus :
Les détails de la grotte y sont spectaculaire avec les fausses rocailles installées sous le perron d'entrée.
Et donc, comme le hasard, surtout dans la vie des Philippe fait toujours bien les choses, une telle grotte existait et existe toujours au Clos Landar. Tout le monde connaît les photographies prises par le service de presse des Philippe sur le perron qui donne sur le parc : et bien cette grotte est située en contrebas du dit-perron et est d'ailleurs invisible de l'entrée de ce perron
Il est d'ailleurs singulier que personne n'ait jamais porté une quelconque importance à une construction aussi conséquente, surtout en ce lieu, fréquenté à l'époque par tant de personnages de la Tradition.
D'autant plus que, face à cette grotte, encore en contrebas, se situait la table ronde (déjà évoquée ici) avec un banc circulaire de pierre. Il me fut donné, pour mettre un peu d'animation dans les esprits, d'expliquer que Mme Landar en avait assez de voir la table tourner à chaque passage de Papus et que pour cette raison elle la fit fixer pour protéger son magnifique service à café...
Voilà, pour qui le veut, de quoi réfléchir encore...(ci-dessus et ci-dessous)
voir dans les commentaires
Souvenir de la cour de Russie avec une information nouvelle sur Monsieur Philippe (un scoop ?)
Voici la médaille à leur effigie que le Tsar Nicolas II et l'Impératrice Alexandra Fedorovna offraient à leurs visiteurs et que Papus (c'est certain) et le mage Philippe de Lyon ont pu recevoir.
J'ai appris qu'une telle médaille avec son anneau d'attache a été mis en vente sur un site d'enchères avec d'autres objets souvenirs de Papus. De plus, de nombreux autres documents, archives, objets rituéliques, viennent également d'être dispersés au cours de différentes ventes publiques dont la dernière a eu lieu ce lundi 13 avril à Paris. De nombreux articles ainsi mis en ventes ont atteint des montants d'enchères assez, pour ne pas dire très, importants.
Je suis quelque peu surpris que de telles ventes aient eu lieu, eu égard à la valeur symbolique et parfois initiatique de certains des objets vendus. Je conçois que leurs possesseurs aient éprouvé des besoins d'argent ou le désir de simplement remplir leur compte en banque. Mais cela soulève un autre problème : compte-tenu des valeurs de ventes atteintes, cela signifie-t-il que désormais l'Initiation est une question d'argent, que seuls ceux ayant les moyens financiers peuvent l'approcher ? Ou alors la valeur traditionnelle ne les intéressent pas, seule la valeur pécuniaire compte...
Nous avons, hélas, déjà constaté cela avec la triste affaire du fonds Amadou, dont nous nous sommes fait l'écho ici-même. Et nous avons vu cela, et nous le voyons encore avec Nizier-Anthèlme Philippe où des spéculateurs ont ainsi pris possession de documents et prétendent depuis être les seuls détenteurs, soit de documents secrets soit même de grands secrets où, pour eux, seul le plaisir égocentrique de dominer les autres compte, et aussi l'intérêt financier qu'ils pourraient en tirer.
il convient également de lire les commentaires rattachés à cet article (voir ci-dessous commentaires) qui échangent sur des informations très importantes
Et puisque dans cet article le couple Nicolas II/Alexandra ainsi que le mage Philippe sont évoqués, je ne résiste pas à la tentation de vous faire part d'une découverte que j'ai faite, il y a déjà quelques temps, que j'avais évoquée seulement sur un site ami, mais que j'avais gardée sous le boisseau.
Nizier-Anthèlme Philippe aurait été mêlé sous le nom avec lequel on le connaissait en Russie, Philippe Vachot, à la succession impériale (du genre affaire Anastasia) au sujet d'une éventuelle cinquième (4 sont reconnus à ce jour) fille du couple ! On découvre cela dans les écrits de James Blair Lovell consacrés à la fin des Romanov ! Et plus particulièrement sur l'article (en anglais) de Wikipédia sur Suzanna Catharina de Graaff https://en.wikipedia.org/wiki/Suzanna_Catharina_de_Graaff . On ne peut soupçonner Lovell d'avoir fait partie de la mouvance Philippe dont il était complètement indépendant, et même la connaissait-il ?
Ci-dessous un passage de l'article avec un essai de traduction (automatique avec quelques approximations)
Nous avons là une information supposée véritablement nouvelle et qui ne figure nulle part dans la multitude d'études, d'ouvrages, dont certains copiés de reprise en reprise. Et, quand on réfléchit un peu sans rester dans les pensées du catéchisme habituel, on comprend que cela peut expliquer bien des choses dans la suite des mésaventures Philippe tant en Russie qu'après en France ! Bien entendu tout cela avec les réserves d'usage, mais il est étonnant que des personnes "hors circuit" aient écrit de telles choses !