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Sur les Chemins de la Tradition

Sur les Chemins de la Tradition
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Qui suis- je ?

Je fus femme de ménage dans les pyramides, devenu rat de bibliothèques...passionné de recherches dans la Connaissance, de rencontres (certaines épicuriennes et mystiques) , partages, échanges. L'âge venant je me suis mis quelque peu en isolation avec pour devise principale des orteils aux oreilles...et dans un passé récent devenu un être rayonnant...Tous ces mots ont souvent des valeurs cachées...comprenne qui pourra...Cherchant devenu Passeur...

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D'abord, dans qui suis-je ? , je me présente...un peu.

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L'écriture et la lecture des commentaires se fait au bas de chaque article. Pour mémoire : les commentaires sont modérés avant publication,tout commentaire spam est immédiatement signalé au support hébergeant et détruit.
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Et pour TOUT avoir sous les yeux : http://www.verlatradition.fr/summary

 

 

2 novembre 2020

Ma recette du poulet à la crème

 En cette période de re-confinement je re-publie ma recette de poulet à la crème pour permettre de mettre un peu de fantaisie dans vos repas et ne pas toujours manger des conserves ; vous en trouverez facilement les ingédients dans les rayons de produits essentiels (à ce propos personne n'en connait la définition) partout, chez les petits commerçants sérieux quand ils existent encore, ou les grandes surfaces...Vous pouvez par exemple l'essayer avec d'autres viandes comme les grillades de porc...si vous avez encore des canines...

 

poulet3

J'ai déjà pratiqué cette recette plusieurs fois, elle est donc rodée, et le résultat est super pour pas cher... 

Prendre pour 3 personnes un poulet d'au moins 1 kilog (s'assurer qu'il n'est plus vivant, déplumé et vidé), le découper en 6 morceaux ; à défaut acheter une barquette de cuisses/avant-cuisses.

Dans une cocotte assez grande, mettre 4 à 5 cuillers d'huile d'olive (ou d'une autre huile de cuisson mais pas de vidange auto), enfin au juger pour que le fond soit bien recouvert.

Y poser les morceaux de poulet et les faire dorer sur tous les côtés, au besoin en plusieurs fois en les réservant dans un saladier.

Saler les morceaux de poulet selon le goût.

Remettre l'ensemble dans la cocotte, ajouter 5 ou 6 échalotes et 4 ou 5 gousses d'ail coupées en fin morceaux, cela selon le goût.

Déglacer plus ou moins abondamment (toujours selon le goût) avec du vin blanc sec ou du cidre brut (ça change un peu du vin), de façon que le tout soit bien arrosé.

Couvrir et faire mijoter pendant environ 20 minutes, en surveillant la cuisson (assez de liquide ?) et en retournant tous les morceaux de temps en temps. Pendant toute la cuisson surveiller si le fonds ne brûle pas par manque de sauce.

Retirer les morceaux du liquide et les réserver dans un saladier, ajouter hors du feu du poivre et 20 cl de crème épaisse, semi-épaisse  ou iquide, bien mélanger le tout, gouter pour vérifier l'assaisonnement (manque de sel ? manque de poivre ? manque de vin blanc ? manque de crème ?).

A la fin ajouter de l'estragon pilé ou en morceaux, bien mélanger.

Remettre les morceaux de poulet dans la cocotte, et arrêter dès que la sauce boût et prend de la consistance.

On peut servir avec du riz, des champignons (j'ai même essayé avec des pruneaux) préparés soit à part, soit dans la cocotte avec le poulet et la sauce.

Ne pas oublier de servir avec du vin blanc ou du cidre (selon la sauce).

Le résultat est un plat complet, peu coûteux, assez consistant et très gourmand.

 

 

28 octobre 2020

le credo philosophique de Eliphas Lévi (publié par Papus)

J'ai beaucoup travaillé et rédigé plusieurs articles quant au livre de Papus la Science des Mages :

voir    http://www.verlatradition.fr/tag/science%20des%20mages

également en tag en colonne de doite

En appendice de ce livre figure la Doctrine d'Eliphas Lévi (Abbé Constant), une étude de cette doctrine., où non seulement Papus analyse mais présente de nombreux extraits, en profitant également pour parler de Wronski.

Ainsi il publie le texte du Credo philosophique :

Je crois en l'Inconnu que Dieu personnifie :

Prouvé par l'être même et par l'immensité,

Idéal surhumain de la philosophie,

Parfaite intelligence et suprême bonté.

 

Je crois en l'infini que le fini proclame ;

Je crois en la raison qui ne s'affaiblit pas ;

Je crois à l'espérance et j'ai deviné l'âme,

En sentant que l'amour méprise le trépas.

 

Je crois que l'Idéal pour nous se réalise

Dans les hommes d'amour, d'esprit et de bonté.

Justes de tous les temps, vous êtes mon Eglise,

Et mon dogme a pour lui l'universalité !

 

Je crois que la douleur est un effort pour naître,

Que le mal est pour nous l'ombre ou l'erreur du bien

Que l'homme en travaillant doit conquérir son être,

Que le bien c'est l'amour et que Satan n'est rien.

 

Je crois qu'un même espoir vit sous tous les symboles,

Que le monde a pour lui la solidarité ;

Je renverse l'autel de toutes les idoles

En prononçant deux mots : justice et vérité.

 

Je crois que par le droit le devoir se mesure,

Que le plus fort doit plus, et le faible moins :

Qu'avoir peur du vrai Dieu, c'est lui faire injure,

Mais qu'il faut réunir nos efforts à ses soins.

 

Je crois que la nature est la force innocente

Dont jamais notre erreur n'abuse impunément ;

Le mal rend la pensée active et vigilante,

Mais il est le remède et non le châtiment.

 

Je crois que du trépas en déchirant les voiles,

Nous retournerons tous au foyer paternel :

L'ignorance et l'erreur sont l'ombre des étoiles

Dont le bien rayonnant est le centre éternel !

 

220px_Eliphas_Levi_1874 (wikipédia)

et en ce qui concerne Eliphas Lévi vous pouvez consulter Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89liphas_L%C3%A9vi

dans ce domaine il y a souvent ce que j'appelle des rôdeurs...mes règles d'éthiques m'interdisent de suivre de tels propos, ne me consacrant qu'aux faits positifs...

25 octobre 2020

Rencontres sur les chemins des Vierges romanes en majesté

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J'ai constaté, après des années et des kilomètres de pérégrination, que, lorsque l'on est dans le droit chemin, sur le juste milieu, sans arrière-pensée et sans rien demander, dans l'instant, des petits miracles se produisent. Ainsi, au cours de ma quête sur les statues des Vierges romanes en majesté plus communément appelées Vierges Noires, j'ai eu trois rencontres avec les Curés des églises où elles trônent.(jeu de mot) :

1/Notre-Dame de Bourg-en-Bresse :

Ayant appris que l'église de Bourg (attention ne pas confondre avec Brou qui a perdu toutes ses énergies et n'est plus qu'un musée, très beau mais mort) en possédait une, j'ai donc fait le chemin depuis Villefranche (vierge noire dans la Collégiale Notre-Dame des Marais sous l'égide de laquelle j'ai été baptisé) jusqu'à la capitale bressane. Il devait être environ 11h45 ; quelques personnes allaient par endroits,  et je compris à un moment que le Curé demandait à tous de sortir pour fermer les portes.

Quand j'arrivais vers lui je lui demandai cependant où se trouvait la vierge noire, et, oh surprise ! Il me dit de l'attendre là, il fermait les portes et revenait ! A son retour il m'emmena dans une chapelle du bas-côté sud pour voir la statue...et bien entendu on se mit à discuter. Seconde surprise : auparavant il avait été Curé à ...Villefranche ! Tiens, tiens , un curé qui est nommé dans des églises où trônent des vierge noires en majesté, curieux, cela. Et on se mit à discuter du sujet, leur origines, les croisades, la représentation d'Isis...passionnant  ! Et j'appris ainsi quelque chose : les deux églises, Villefranche et Bourg; étaient soeurs et construites de la même façon sur des marais (d'où le nom de celle de Villefranche) ; dans les deux cas, on avait asséché les marais, placé des sortes de radeaux de troncs de chênes entrecroisés entourés eux-même d'une quantité considérable de piliers de chênes, le tout avait ensuite été comblé puis avait servi de base à la construction des deux églises !

Puis on se quitta pour le repas de midi.

2/Notre-Dame d'Orcival

Même topo dans ma chasse aux vierges noires...C'était un samedi vers 11h. Je connaissais déjà l'église et sa fabuleuse statue, étant déjà venu et ayant vu sur France 3 un documentaire où le curé ne cachait rien des traditions antiques ayant précédé l'église et allait même jusqu'à dire : vous voyez ce pilier, c'est le moteur, c'est là qu'est le menhir ! J'avais d'autre part vu des photos confidentielles laissant apparaître les énergies descendant du ciel et couronnant la statue.

J'étais revenu pour approfondir, quand il passa devant moi je l'interwiewai avec une question précise : il me répondit et malgré qu'il soit pressé, préparant un mariage, vint avec moi pour faire le commentaire à ma demande ; et emporté par l'élan, on se mit à parler de plein d'autres choses notamment sur la crypte. Puis, pressé par l'horaire , il me dit de revenir un jour, de sonner à la cure et alors il prendrait son temps pour me faire visiter. Le hasard a voulu que je ne sois jamais retourné à Orcival...Par contre je suis allé rendre visite à sa petite soeur la Vierge promeneuse de Vassivière dont je reparlerai un jour. (voir article du 10/12/2017 pélerinage dans les monts d'or)

3/Abbaye de Tournus (voir album photos en colonne de droite)

C'est la première vierge noire que j'ai connue (après mon Villefranche natal), j'ai même souffert d'addiction à son sujet car j'y suis retourné, retourné...on a beaucoup discuté tous les deux... A force, j'ai fini par connaître le Curé qui faisait visiter l'église aux très nombreux touristes (Tournus est l'une des plus belles églises romane de France encore intacte...quant à sa crypte initiatique je conseille de ne pas trop y rester...). Et cela m'énervait de l'entendre chaque fois dire aux badauds : c'est Notre -Dame la Brune car elle a noircit à cause des flambeaux...ben oui mon bon monsieur...Un jour je l'ai interwiewé entre quat'zieux et on a bien discuté, les flambeaux parce que c'était trop compliqué de tout expliquer...puis je lui dis que je contestais son emplacement, et là, rien que pour moi, il me mena voir son emplacement d'origine, là où elle avait été trouvée !

Alors, vierges noires, merci mes petites chéries filles d'Isis ou d'Astarté,, depuis j'en ai rencontrées pas mal...notamment en Auvergne, mais je laisse le soin à de grands spécialistes pour en parler Emile Saillens, Revue Atlantis, Jacques Bonvin, dont vous pouvez rechercher et consulter les écrits...

Orcival

 

IMG_0002

Tournus

048 - Copie

réédition après retouches, les commentaires d'origine sont maintenus...

25 octobre 2020

La Fontaine et le pangolin

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Les animaux malades de la peste


Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste [puisqu'il faut l'appeler par son nom]
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.
Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d'amour, partant plus de joie.
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
- Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur.
Et quant au Berger l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

Jean de La Fontaine
Les fables - Recueil II, livre VII
1678

Les_Animaux_malades_de_la_Peste


(wikipédia)

21 octobre 2020

Avec 160 000 visiteurs dépassés, on me pose la question

comment fonctionne le compteur de visites en haut de la colonne de gauche ?

compteur

heu...comme ça

compteur_002

ou...comme ça

CompteurBidon

plus sérieusement, il enregistre les visiteurs du blog depuis sa création le 14 juin 2012 avec les précisions techniques suivantes :


 

Synthèse au 21/10/2020 à 17h15

Ces statistiques sont générées en temps réel. Vous avez accès à l'ensemble du trafic de ce blog par jour, par semaine ou par mois.

La durée maximale de session d'un visiteur est de 30 minutes.
Un visiteur est comptabilisé lorsqu'il se connecte au blog une seule fois sur une période de 30 minutes.
Un visiteur est considéré comme déjà connu s'il se connecte au blog à nouveau après 30 minutes.

 

Total des visiteurs : 160044    (plus 85250 sur le blog du Salon des Poètes de Lyon que je continue de gérer)  Total des pages vues : 222499     Pages vues par visiteur : 1.39  

Ces statistiques concernent les publications suivantes :
506 messages
2352 photos dont 1479 hors des 35 albums
2317 commentaires
54 abonnés
quant aux visiteurs connectés ils ne sont pas totalisés par pays (sauf les 100 derniers) mais proviennent du monde entier
MERCI à TOUS
(et à Canalblog)
et je le redis : vous ne me trouverez nulle part sur les réseaux des cas sociaux...

lignecouleurs

23 août 2020

Constater ou juger ?

Court extrait d'un article ancien  ( http://www.verlatradition.fr/archives/2014/08/31/30501644.html ) :

D'autre part, je profite de l'occasion pour rappeler une règle d'éthique suivie par ce blog :
De nos jours où la pensée va aussi vite que la lumière (…) on catégorise immédiatement sans chercher plus loin. Et on confond les mots : je connais bien cet état de fait et je ne cesse d’y faire la chasse partout. Le lecteur pressé ne cherche pas plus loin : il catégorise, confondant constatation et critique, la constatation est un fait et alors la critique peut être nécessaire, mais on ne peut, on ne doit pas confondre les deux, ni les fusionner. Et aussi ne pas en tirer des conclusions trop rapides.

 

Balance danse

2 août 2020

Vous connaissez le T.A.G. ?

Les circonstances ont fait que, dans le même temps où j'ai lu un étude sur un site internet annonçant la parution d'un livre,  j'ai réalisé que des personnes amies pouvaient en être sujettes. Et quand j'observe, simplement autour de moi, je constate que les dégats sont chaque jour importants, augmentés par exemple par l'actualité sociale ou sanitaire.

Auparavant j'en ignorais tout, alors qu'il semblerait que ce problème soit déjà connu depuis fort longtemps lorsque je lance ce terme sur un moteur de recherche ; je connaissais les T.O.C.(troubles obsessionnels compulsifs)  pour les avoir rencontrés chez le fils d'une amie pour lequel je me suis beaucoup investi, et en en devenant par la force des choses, quelque peu spécialiste amateur...

T.A.G. ? Trouble anxieux généralisé ! Parmi les nombreux sites ou blogs traitant de ce sujet, mon choix s'est porté sur Doctissimo.

Il fut longtemps considéré comme une névrose d'angoisse, mais devant sa généralisation due au stress de notre vie quotidienne, il est maintenant considéré comme une maladie à part entière. Il touche 4 % de la population dont une majorité de femmes fragilisées par une situation particulière et souvent par plusieurs conséquences de cette situation. Je ne suis pas certain qu'il soit nécessaire d'avoir une prédisposition à en souffrir. Il se manifeste par une forte anxiété sur de nombreux sujets de la vie causée par des circonstances aggravantes, santé, divorce, rupture sentimentale, stress ou harcèlement du travail, etc...devant des situations souvent incontrôlables. L'article Doctissimo semble penser que ces situations ne  soient souvent pas réelles et qu'il ne s'agisse que d'une anxiété chronique. Certes, peut-être, mais il  est certain que souvent ces soucis sont bien réels, s'additionnent et de ce fait se surmultiplient.

Plusieurs symptômes peuvent en découler, entre autres  : fatigue, tension musculaire, troubles du sommeil, nausées, sueurs, céphalées, etc...Et peuvent être accentués par de mauvaises hygiènes de vie : prise de tabac, de café, d'alcool ou abus de médicaments anxiogènes, ...

Il existe deux catégories de traitements, l'un général par un médecin généraliste (quoique bien souvent on applique un traitement dit allopathique avec abus de molécules chimiques) , l'autre plus particulier notamment par une thérapie plus douce, cognitive, par la relaxation, l'acupuncture ou autres méthodes.

lien complet : http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2002/mag0125/ps_5076_trouble_anxieux.htm  plus d'autres sites sur internet.

J'ajoute cependant qu'en plus des soins, la racine des problèmes devrait être traitée...quand elle le peut ! En effet nous vivons dans un monde technocratique gouverné non encore par des robots mais par des fonctionnaires, des responsables qui pensent et agissent comme des robots ; pour eux l'humain n'existe plus, l'application de la loi, même si elle est imbécile (et je maintiens ce qualificatif) compte avant tout, sans parler de la satisfaction de leur égo personnel qui prime tout et les amène à écraser les autres. Et de ce fait ils condamnent les autres, ceux qui les subissent, et eux mêmes ainsi sont condamnables pour harcèlement moral. Je dois reconnaitre que depuis la première rédaction de cet article, j'ai moi-même eu à consulter ou à être soigné par des blouses blanches et qu'un réel effort est maintenant fait quant au suivi psychologique des malades, et à leur accompagnement.

Et chacun, face à de telles souffrances, doit essayer de faire de son mieux pour aider la victime, par tous les moyens et d'abord de l'entourer de son affection, et ne pas forcément lui imposer des "il faut que"...

 

2 juillet 2020

citation écologique

On devrait construire les villes à la campagne : l'air y est plus pur


 

 Généralement attribuée à Alphonse Allais, cette citation se trouve dans les Pensées d'un emballeur de Commerson de l'édition de 1860. Il semble qu'on trouve déjà cette phrase en 1848 dans Le Pamphlet provisoire illustré.

Jean-Louis-Auguste Commerson (1802-1879), écrivain prolifique français, humoriste et vaudevilliste, auteur, entre autres de Un million de chiquenaudes et menus propos tirés de la Gazette de Merluchon

vilfleuriecomme toutes les illustrations de ce blog, vous pouvez cliquer sur l'image pour la voir en plus grand

28 juin 2020

A l'occasion de la Saint Irénée réédition du 28 juin 2020

 

Dans une conversation on m'a questionné sur l'Eglise de Lyon, aussi je réédite cet article...

Au départ, tout a commencé par la demande d'un ami :

Bonjour Gérard qu'est ce que tu connais de cela  ?

l'Eglise Johannique de Lyon fondée par Pothin et Irénée en 160  ap JC  deux disciples de Polycarpe , disciple direct de saint Jean. Là se serait transmis une tradition orale  pure et avec elle  une liturgie particulière basée sur une symbolique musicale avec rites ésotériques et un Pontificat secret non divulgué le clergé figurant certaines dispositions du texte de l'Apocalypse. Les six prêtres entourant le Pontife Lyonnais autour de l'autel formaient  avec lui un septénaire sacré.

Le connaissant, je ne doutai pas qu'il soit en possession d'un livre ou d'un document expliquant cela et je mis le message en archives comptant bien revenir dessus.

 Lors d'une cure de poulet à la crème à Louhans, je suis allé faire mon marché de livres d'occasion dans la bouquinerie l'Athanor (tout un programme...) sise dans le centre-ville sous les arcades, 95 grande rue, athanorlouhans@gmail.com

Cette bouquinerie a quelque chose de particulier à savoir ses 200 000 ouvrages tous classés, outre son magasin du village des livres de Cuisery ! Un véritable paradis pour les amateurs de lectures de tous sujets et de tous âges.

Parmi ma collecte, j'ai ramené un ouvrage de J.-H. Probst-Biraben (auteur Atlantis) ; ce livre est le tome XI de la collection Les Maitres de l'Occultisme parus aux Editions des Cahiers astrologiques. Les autres tomes de cette collection sont des éditions d'écrits, à titre d'exemple, de Claude de Saint-Martin, Eliphas Levi, Marc Haven, J.-M.Ragon, pour les plus connus...(je reviendrai sur cet ouvrage lors d'un prochain article consacré à l'Ordre du Temple)

Mais cet ouvrage, dira-t-on ? Je fais durer le suspens : Les mystères des Templiers. Bien que relativement récent (1947) il présente des détails et des explications que j'ignorais totalement. Mais mon propos est très spécifique puisqu'il concerne l'Eglise de Lyon que j'ai rencontré à plusieurs reprises dans ma quête envers Nizier-Anthèlme Philippe, le mage Philippe de Lyon, son entourage, sa famille et son environnement.

L'auteur rappelle que les Templiers ont eu pour Saint Jean un culte particulier car au début était le Verbe... Il précise qu'à la longue eut lieu une sorte de rapprochement entre les deux Jean : le Baptiste et l'Evangéliste.

...nous avons rappelé dans notre essai du Mercure de France qu'à la cathédrale Saint Jean de Lyon, on était attaché à une liturgie particulière parfaitement autorisée par Rome et qui serait de tradition remontant au disciple par Polycarpe, Pothin et Irénée. Saint Irénée dit Basilide  a écrit dans son traité contre les hérétiques quelque chose de fort suggestif : " Quoique l'Ecriture soit la règle immuable de la Foi, néanmoins elle ne renferme pas tout. Comme elle est obscure en plusieurs endroit, il est nécessaire de recourir à la Tradition, c'est-à-dire à la doctrine que Jésus-Christ et ses apôtres nous ont transmise de vive voix (Basilide numéro spécial du Voile d'Isis...!)

L'existence d'une doctrine orale ne veut pas dite suppression de la doctrine écrite, mais tout au plus complémentaire de la seconde. Le commentaire que fait Paul Vulliaud du cérémonial de Lyon indique bien qu'il n'y a même pas de divergence véritable...certains mots se prononçaient d'une façon particulière et déterminaient comme une péripétie dans les mouvements du choeur...dans cette église fondée par les disciples de saint Jean, tous les rites auraient été réglés selon des intentions mystiques, il y aurait le pas d'église, le pas de choeur, le pas de cérémonie...les célébrants du mystère divin s'asseyaient en synchronisme, avec tout l'Orient,  puisque le Pontife portait la lame d'or, à l'exemple de St jean , rapporte la tradition. Les 6 prêtres en chasuble qui assistaient le pontife à l'autel, formant avec lui le septénaire mystique, s'appelaient les 6 muses...on avait combiné les évolutions, les paroles et le chant de manière à prévenir toute hésitation, tout hiatus et à faire de l'office divin un drame édifiant , des plus propres à représenter à l'oeil cette harmonie parfaite qui règne dans l'âme soumise à l'influence divine...

Puis l'auteur développe ses propos quant aux Templiers qui paraissaient professer également une doctrine johannique...

J'ai reçu un jour d'un correspondant un courrier présentant le passage suivant :

l'Eglise Johannique de Lyon fondée par Pothin et Irénée en 160 ap JC deux disciples de Polycarpe , disciple directe de saint Jean. Là se serait transmis une tradition orale pure et avec elle une liturgie particulière basée sur une symbolique musicale avec rites ésotériques et un Pontificat secret non divulgué le clergé figurant certaines dispositions du texte de l'Apocalypse. Les six prêtres entourant le Pontife Lyonnais autour de l'autel formaient avec lui un septénaire sacré
Et donc l'extrait du livre cité plus haut confirme totalement cela !
Il est aussi à remarquer qu'après 1939 un pope russe, le père Kovalewsky se référant à Irénée fondera au 16 ...de la rue du Boeuf...une Eglise catholique orthodoxe avec des offices chantés en français ; Eglise bien différente de celle de l'Eglise catholique libérale installée rue Longue.
Rappelons-nous également de l'Eglise gnostique et Jean Bricaud ; je possède un long document à ce sujet qui occuperait ici trop de place.On peut cependant consulter la fiche Bricaud sur Wikipédia, qui ressemble étrangement à un texte de Serge Caillet, mais publié à l'insu de son plein gré...
Enfin , pour rester, ou revenir dans la lignée Philippe/Papus on peut réfléchir sur cet extrait fort intéressant :

évêques gnostiques

En ce qui concerne l'Eglise de Lyon il peut être utile d'ajouter à la réflexion les écrits suivants : d'abord Jean-Louis Bernard souvent cité ici-même pour ce qui concerne Philippe de Lyon, sa vie, ses actes et ses paroles (Histoire secrète de Lyon/Albin Michel) :

La partie sensée de l'Eglise lyonnaise voue un culte à un vieillard nonagénaire, l'évêque de Smyrne Polycarpe (mort là-bas en 156) dont on lit et recopie la célèbre épitre. Ce Sage aurait connu en sa jeunesse l'apôtre Jean....De Smyrne, ce Polycarpe déléguera d'ailleurs Pothin et Irénée qui vont être le premier et le second évêques élus de l'Eglise de Lyon. Irénée romanisera la pensée néo-platonicienne et johannite d'Asie mineure...Le prestigieux Irénée, auteur d'un Discours sur la Foi, mourut à son tour. Avec lui disparut la première Eglise de Lyon, dite Eglise grecque à cause de l'origine gréco-asiatique de ses membres. L'Eglise romaine de Pierre allait succéder, après son officialisation à Rome, à cette Eglise de Jean très gnostique, mystérieuse...

Jecques d'Arès (Atlantis) aborde aussi le sujet dans le tome 3 les avatars du Christianisme de son Encyclopédie de l'Esotérisme :

Irénée, dont le nom grec veut dire paix, naît à Smyrne vers 115. Il rencontre l'évêque Polycarpe, disciple direct de Saint Jean, dont il hérite ainsi de la tradition. En 177 il devient prêtre de l'Eglise de Lyon, ancien haut-lieu de dévotion au dieu celte Lug, le logos-lumière (Lugdunum) (note : représenté en majesté sur le tympan de Vézelay).

Saint Irénée est surtout connu pour avoir combattu toutes les doctrines hétérodoxes...en fait il est surtout le doctrinaire de l'institution écclésiale... Pour lui l'enseignement des Apôtres ne peut être laissé à l'initiative de docteurs privés, même s'ils prétendent se rattacher eux-mêmes aux Apôtres ; seule la transmission par l'autorité écclesiale est valable.On ne peut donc dire qu'Irénée ait condamné, quant au fond, la totalité des opinions hétérodoxes contre lesquelles il s'élève. Son point de vue est essentiellement de pure forme... et son témoignage parait d'autant plus impartial que dans son Adversus haereses III, chapitre III, il déclare qu'il y a dans le Christianisme des mystères trop élevés pour être révélés au peuple, et que l'on enseigne qu'aux Parfaits (!!!)

Quant aux Eglises gnostiques de Lyon évoquées au sujet de Jean Bricaud et de Papus, de nombreux ouvrages traitent le sujet et il sera bon d'y revenir par la suite.

010

le luminaire de l'Abbaye d'Ainay

 

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le siège du Primat des Gaules dans la Cathédrale Saint Jean

 Enfin, consultant un ancien missel de la fin du XIX ième siècle,de ma bibliothèque, contenant le Propre de Lyon, je découvre les précisions suivantes :

 il y est dit que le rite lyonnais précédent celui instauré par Charlemagne était rattaché à la vieille liturgie gallicane que la messe pontificale lyonnaise était concélébrée par : 7 acolytes, 7 sous diacres, 7 diacres, 6 prêtres, l'évêque et dépend directement des ordos romains carolingiens.

J'ai présenté les travaux de Pierre-Alexandre Nicolas sur les énergies de la Cathédrale Saint Jean (http://verlatradition.canalblog.com/archives/2015/12/07/33036823.html )article qu'il est indispensable de relire pour la bonne compréhension des rites.

Il aborde le sujet dans un chapitre justement intitulé le Rite de Saint Jean, qui vient en tous points corroborer mes propos actuels. La messe de Saint Jean est censée reproduire celle que les Anges font dans le ciel. P-A.Nicolas attire l'attention sur 4 points :

- l'importance du bedeau (= suisse, bâtonnier, porte-masse) qui frappe le sol de son bâton avant la Messe et pendant l'Offertoire

-la purification et la bénédiction par l'eau bénite

-célébration par le chant et la trompette

-la transsubstantation en trois actes : les offrandes par le peuple : pain vin, farine/l'encensement/le partage

La préparation du pain et du vin se faisaient dans une chapelle à droite du Choeur

Il évoque les 28 participants que j'ai déjà énumérés qui célébraient en concélébration autour de l'autel avec l'Evêque en son centre. Cet Evêque (archevêque primat des Gaules) prononçait plusieurs fois pendant la célébration le mot grec Aghios signifiant Saint.

J'insiste encore sur la nécessité de lire ce petit ouvrage au contenu immense...

Et donc nous découvrons que Lyon bénéficiait d'un rituel tout-à-fait particulier, que je me garderai de qualifier de gnostique pour éviter toute polémique, mais cependant emprunt d'une tradition bien différente des rituels classiques habituels. Et les Spiritualistes (terme non péjoratif mais respectueux) de la fin du XIX / début du XX ième siècles, par leurs connaissances ne s'y sont pas trompés.

J'ajoute une petite information concernant l'orientation des églises et qui mériterait une plus ample réflexion : en grec les quatre points cardinaux sont

Anatolé pour l'orient (est) / Dysmé pour l'occident (ouest) /Arctos pour le septentrion (nord)/Mesembria pour le midi (sud)

et quand on considère les deux axes des initiales, cela donne AD-AM...il y a là de quoi réfléchir (source : Jean Hani dans les Symbolisme du Temple Chrétien)


 

les commentaires d'édition précédente fort instructifs sont maintenus

24 juin 2020

Dans une rue du village médiéval fortifié de Oingt-en-Beaujolais (dép.du Rhône)

les cons d'oingtClassé dans les plus beaux villages de France, j'y ai passé toutes mes vacances d'enfance : on montait dans la tour avec des échelles !

Deux festivals annuels qui attirent des milliers de visiteurs : le festival d'orgues de barbarie et celui des crèches de France

Promenez-vous :

 

souvenirs d'Oingt :

 J'ai beaucoup connu Oingt dans une autre tranche de vie : les années 1955/1960 où je séjournai chez une grande tante et son mari (dont les caves donnaient sur une partie des souterrains en dessous du donjon), qui furent dans les premiers Lyonnais à s'installer à Oingt. J'y passai mes fins de semaine (à l'époque on ne causait pas l'anglais des week-ends) et toutes mes vacances et fit à l'époque partie des gamins du village.A l'époque les rues n'avaient pas de nom, si ce n'est je crois la rue centrale ou la montée de l'Eglise (mais à vérifier). On parlait du Bourg, du Bourg du bas, de la porte, de la tour, de la place, cela suffisait au facteur de ce village quelque peu dépeuplé aux nombreuses maisons ruinées.

Je me souviens des deux fermes du Bourg du Bas, avec le rituel de la marmite à lait tous les soirs après la traite des vaches (avec la mousse encore tiède...) ; je me souviens du maréchal-ferrant, véritable spectacle de rue, qui en plus du ferrage des chevaux bricolait des moteurs en drôles de petits tracteurs que tous les paysans possédaient. Et à côté de sa maison la pente au dessous de l'église, véritable gisement de fossiles (d'ailleurs toutes les maisons possédaient des ammonites plus ou moins grosses).

Je me souviens de l'église avec son immense montée d'escalier, où, à mi-chemin, se trouvait le passage quasi-secret pour atteindre, derrière l'église, l'esplanade de la Madone. Et, catéchisme oblige, on me plaça avec les enfants du village ; c'est là que je fis la découverte du claquoir manié de main de maîtresse par une vieille paroissienne toute en noir... Avec, nous les gamins, on recevait les commandements : debout, assis, à genoux, etc, tout le long de la messe.Et, surtout dans le bourg du bas en dessous de l'église, beaucoup de maisons n'étaient pas accolées, ce qui explique l'existence de tout un réseau de petits chemins pentus et empierrés (également des escaliers) qui se croisent et s'entrecroisent au milieu des maisons, essentiellement dans le bourg du bas. On peut ainsi monter de la route du Bois d'Oingt à l'église ou vers la tour sans faire le tour du village par la porte fortifiée.


Je me souviens de la tour où il fallait monter avec des échelles, après avoir demandé la clé à Mme Gaillat, institutrice et mairesse.
On nous expliquait la légende de la dame blanche du chateau de Prony relié à Oingt par des souterrains qui apparaissaient écroulés parfois dans les champs. Et des kermesses, avec les deux cafés : le café-épicerie Minot (un endroit merveilleux pleins de trésors pour moi)  et le café-jeux de boules-cabine téléphonique-régie des contributions Vermorel. Dans la rue centrale à droite après la porte une grange aménagée en salle des fêtes-cinéma. En montant la rue la boucherie-charcuterie avec son mur de frigos aux portes de bois, la sciure couvrant le sol et le rideaux à lanières anti-mouches. Le dépôt de pain alimenté par la boulangerie du Bois d'Oingt : on y faisait la queue en attendant l'ouverture.

Et le mardi matin, tout le village avait rendez-vous devant le café-épicerie Minot pour prendre le car desservant gratuitement le marché du Bois d'Oingt. Le même car remontait aux alentours de midi avec une ambiance extraordinaire : des paquets, des pleins paniers d'achats, des cages de canards, poules ou lapins.


Prendre le temps


de face 1

Prise de chez moi la maison d'un voisin, un certain Nizier-Anthèlme Philippe appelé Maître Philippe de Lyon...auquel je dis bonjour tous les matins en ouvrant mes volets...
 
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