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Sur les Chemins de la Tradition

Sur les Chemins de la Tradition
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Qui suis- je ?

Je fus femme de ménage dans les pyramides, devenu rat de bibliothèques...passionné de recherches dans la Connaissance, de rencontres (certaines épicuriennes et mystiques) , partages, échanges. L'âge venant je me suis mis quelque peu en isolation avec pour devise principale des orteils aux oreilles...et dans un passé récent devenu un être rayonnant...Tous ces mots ont souvent des valeurs cachées...comprenne qui pourra...Cherchant devenu Passeur...

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Et pour TOUT avoir sous les yeux : http://www.verlatradition.fr/summary

 

 

6 juillet 2022

le Roi des bois (selon James Frazer), un peu de lecture d'été...

J'ai publié un extrait du livre initiatique de Alain Daniélou, les contes du labyrinthe (pour le lire : Les Tusci (autrement dit : les Etrusques) - Sur les Chemins de la Tradition (verlatradition.fr)) ; ce passage sur la civilisation étrusque me fait penser à un artice que j'ai publié le 24 juillet 2012 sur l'anthropologue britannique sir James George Frazer (01/01/1854-07/05/1941) qui est le premier à avoir dressé un inventaire planétaire des mythes et des rites. Et donc je le remets au gout du jour !
Les 12 volumes de son Rameau d'or, parus entre 1911 et 1915, décrivent des milliers de faits sociaux et religieux, soit relevés par l'auteur sur le terrain ou dans ses lectures, soit relatés par ses correspondants cosmopolites (diplomates, administrateurs coloniaux, explorateurs, missionnaires). En tentant d'interpréter cette masse de comportements, Frazer fondait — presque inconsciemment — l'anthropologie religieuse et la mythologie comparée...

La suite de sa biographie sur http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Frazer  

James Frazer explique dans le premier volume du Rameau d'Or, cette immense fresque des rites de l'humanité, qu'il existait à côté du lac de Nemi, dans les monts Albains, un sanctuaire dédié à Diane où régnait seul un prêtre appelé le Roi des Bois.
Les monts Albains constituent un imposant ensemble de montagnes volcaniques qui se dressent non loin de Rome, le lac de Nemi occupe l'intérieur d'un cratère, environné d'une épaisse végétation. Là se dressait au milieu d'une enceinte sacrée, un temple à colonnades, décoré de marbre et de frises, couvert de tuiles de bronze doré.
Diane n'était pas la seule Divinité de ce temple, qui était, selon Appien, le plus riche d'Italie : on y trouvait également des chapelles de deux déesses égyptiennes, Isis et Bubastis ainsi que pour deux divinités mineures Egérie, nymphe de l'eau claire et Virbius une des personnifications du soleil.
Chaque année à la mi-aout, lors de la fête de Diane, de nombreuses processions y avaient lieu, guirlandes et torches allumées ; Diane y était célébrée en chasseresse, au même titre qu'Artémis dans le temple d'Arcadie, mais également comme bienfaitrice des Humains à qui elle accordait sa fécondité et facilitait les enfantements , les moissons et les récoltes.
Le feu présent dans les torches semblait avoir un grand rôle dans ce culte car un feu sacré perpétuel y était entretenu par des Vestales.
Le lieu fut fréquenté, en plus de la foule des anonymes riches ou pauvres, venus de partout et même d'Asie, par des personnalités telles que les Empereurs  César, Auguste, Caligula, Trajan, Adrien et aussi des écrivains comme Ovide et Cicéron.
James Frazer nous explique qu'au milieu du bosquet sacré se dressait un arbre, près duquel on pouvait voir à toute heure du jour et de la nuit un homme qui paraissait embusqué et inquiet. Il tenait à la main pour se défendre un glaive et semblait à tout moment guetter l'arrivée d'un ennemi.
Cet homme était à la fois prêtre et roi. Mais pour en arriver là c'était un meurtrier car, selon la loi du Sanctuaire, quiconque briguait le sacerdoce ne pouvait occuper cette fonction qu'après avoir brisé un rameau de l'arbre sacré et tué son prédécesseur, il devenait alors son successeur et régnait à sa place avec le titre de Roi des Bois. Et devait ensuite en permanence monter sa garde solitaire au milieu des pélerins pacifiques venus accomplir leurs dévotions, attendant un hypothétique ennemi venu le combattre.
Nous trouvons là un rappel de la légende d'Enée qui, sur ordre de la Sybille dut cueillir le Rameau d'Or avant de commencer son voyage dans le pays des morts ; et cette tradition dura jusqu'à la décadence de Rome.
Selon une étude du Collège de France, ce rite approche la question des fondements symboliques du Pouvoir et des rapports entre ce Pouvoir et le Sacré. On retrouve alors les ancienne notions de Roi-magicien, Roi-prêtre et Roi-dieu associant la fécondité de la Terre et celle de l'Homme. Et cette souveraineté puise sa légitimité dans la conjonction entre les forces naturelles et l'ordre social.
(Le Rameau d'Or de James Frazer intégrale en édition Bouquins)
rédigé à l'ancienne, sans apport de l'internet, suite à des notes de lecture
25 juin 2022

Souvenez-vous !

 

 

12 juin 2022

Au nord de Lyon, le Musée Jean Couty

Dans les années 2000 j'étais invité une fois par mois à un repas chez une vieille dame qui réunissait à cette occasion ses amies lyonnaises, un repas de classe, belle table dressée à l'ancienne, nappe blanche, joli service d'assiettes, de verres et d'argenterie...Puis, à partir du café, nous échangions sur un sujet proposé par la maîtresse de maison : humour et amour. Cela était passionnant ! C'est là que je rencontrais une dame affable et fort sympathique : Madame Simone Couty !

Elle nous faisait participer à ses souvenirs très riches (notamment que l'on avait qualifié son mari de peintre mystique suite à ses peintures d'églises ou d'art religieux) et nous disait : ma maison est pleine de tableaux et je pourrais ouvrir un musée...et ses Enfants ont réalisé son voeu !

https://www.museejeancouty.fr/musee-peintre-jean-couty


 

présentation selon le site :

Jean Couty (1907-1991) est un célèbre peintre lyonnais et une grande -figure de la peinture française du XXème siècle.

Il a aimé peindre sa ville, Lyon, mais aussi les églises romanes de France et tout naturellement les hommes et les femmes (anonymes ou figures célèbres) qu'il a côtoyés.

Mais Paris l'attire et c'est Katia Granoff, rencontrée à Lyon pendant la guerre, qui lui donne sa chance en montrant une exposition personnelle dès 1945 dans sa galerie parisienne
C'est là que Picasso aurait admiré le Bénédicité. Il exposera ainsi à Paris pendant plus de quarante ans à la galerie Granoff.

Il obtient le Grand Prix de la Critique de Paris en 1950, ainsi que le Grand Prix des Peintres Témoins de leur temps en 1975.

Son œuvre traite de thèmes directement inspirés par le labeur des hommes, la splendeur du paysage et la puissance du sentiment religieux. Si l'on réunissait bout à bout chaque toile, on obtiendrait une grande fresque d'un lyrisme étonnant, à la fois réaliste, dramatique, mais aussi plein d'espoir.

L'objectif de Couty n'est pas de délivrer un message. Plus humblement, il veut grâce à son art, témoigner du temps présent. Pour lui chaque sujet est digne d'être sur une toile : des filles de joie aux ouvriers du métro, du baptême dans une église de campagne aux fastes des funérailles papales.


 

Je vous convie à visiter le site très très riche et notamment le module oeuvres du peintre Jean Couty, vous pourrez-vous y promener selon les chapitres thématiques. En raison de sa modernité le Musée est très agréable à visiter avec un grand parking intérieur, facile d'accès pour les personnes à mobilité réduite, avec également un asenseur intérieur et des sièges pour se reposer. La boutique présente de nombreuses offres (selon mon expression personnelle on pourrait s'y ruiner...).

Se situant au nord de Lyon (9ième arrondissement) au niveau de l'historique et ancienne abbaye de l'Ile Barbe sur la Saône, la propriété est accessible par tous les moyens de transports (voiture, bus, pistes cyclables). D'ailleurs Jean Couty y planta souvent son chevalet ce qui donne une collection spécifique qui lui est consacrée.

facade

DSCF0101

 

Gérard-Antoine Demon 

11 juin 2022

Rires suisses

rires suisses

(dans le Temps de Genève)

4 juin 2022

Chant pour la Pentecôte

Que l'Esprit apporte la Paix 

 

 

 

 

 

 

 

2 juin 2022

Concert en Roumanie

 

 

1 juin 2022

Le silence mène-t-il à l'équilibre ? Ou le contraire ? et après ?

J'entends rire les dieux comme disaient les Anciens de l'Antiquité, car c'est la quatrième fois que je publie cet article ...car il me plaît de le faire...En voici donc une nouvelle version complétée mais, compte-tenu de son universalité et de son importance capitale, il n'y a rien à changer sur ses fondations de base, sinon le compléter par des réflexions personnelles, et pour paraphraser un certain William Shakespeare (repris par l'écrivain américain William Faulkner), dans un monde plein de bruit et de fureur...

Rappelons-nous la fameux triangle qui doit être équilatéral : corps/âme/esprit... Il est à remarquer que ces conseils, malgré les références, peuvent être suivis en dehors de toute croyance, de toute religion, de toute école. Ils peuvent permettent à chacun de se créer sa propre voie de Sagesse, sa propre éthique ; et en essayant de les suivre, on s'aperçoit, ce fut mon cas, qu'au-delà de la parole, qu'au-delà des écrits, qu'au-delà des catéchismes, et après maintes réflexions comme un Bénédictin (Ora et Labora, prie et travaille, dans ton oratoire et dans ton laboratoire) il n'y a ...rien...ou alors il y a...tout...
Raymond Bernard qui ne cessa de conseiller de tuer le vieil homme qui est en nous, qui ne cessa de conseiller de supprimer l'ego au profit du Soi et qui disait : tout vous a été donné...; ses écrits, ses paroles semblent aujourd'hui bien oubliées...
Et, en pérégrinant sur les chemins de la colline sacrée de Sion en Lorraine (la colline inspirée selon Maurice Barres haut-lieu de pélerinage), j'ai découvert cet écriteau : 

sion

 
 
Je profite de l'occasion pour rappeler que j'aime beaucoup ce qu'écrit Serge Caillet à propos de Nizier-Anthèlme Philippe dit Maitre Philippe de Lyon : Monsieur Philippe a vécu en initié sauvage, c'est-à-dire affranchi des sociétés d'initiation dirigées par ses amis...en initié libre, en somme, à la façon dont Papus avait conçu primitivement et idéalement son initiation martiniste, l'initiation formelle en moins... Lorsque l'Etre a reçu l'Initiation formelle il peut conduire sa vie, ses pensées, comme un adulte : il n'est plus l'enfant qui devait chercher à apprendre. Et donc peut se permettre de ne plus suivre à tout prix la course aux décorations, honneurs,  qui ne sont que des créations humaines, bien souvent au service de l'ego et non du Soi. Et il est là non plus pour se servir mais pour servir.

Beaucoup de personnes n'ont pas encore compris qu'il y a une différence entre le "soi" (l'ego) et le "SOI", ces personne ne pensent que par le corps et la densité... plus c'est lourd, densifié et perceptible, plus c'est viable pour eux, alors que ça ne représente que l'expression du "soi" et toutes les illusions qui vont avec. Le jour où ils comprendront que ce n'est pas le véhicule, mais le cocher du véhicule (le grand SOI) qu'il faut écouter par les messages qu'il délivre au corps, ça sera bon... sauf que ce cocher s'exprime avec des MAUX lourds quand on ne veut pas l'écouter, et non pas des mots... Si nous parvenons à l'écouter, il ne s'exprimera plus avec des maux, ni des mots, mais avec des émotions...Beaucoup de personnes, soutenues par leur ego, ont la certitude d'être au-dessus des autres...Sans se soucier du niveau de conscience où peuvent être ces autres, ce qui leur permet de les juger, alors qu'un niveau de conscience n'est pas inné : il doit se mériter par le travail...comme les Bénédictins (cela me rappelle la fable de La Fontaine sur le Laboureur et ses enfants !). Et il est bien difficile de se juger soi-même par rapport aux autres ...
Et qu'y a-t-il au delà des mots qui ne sont que convention humaine ?
 
(j'ai écrit également sur la Sagesse, les certitudes et le silence, notamment le silence du désert...vous pouvez poser votre recherche par les tags ci-dessous)
 
révisé à l'Arbresle, à 200 mètres en-dessous du Clos Landar de Maître Philippe de Lyon,
Gérard-Antoine Demon
et pour profiter du silence...j'ai débranché mes oreilles...
30 mai 2022

c'est l'heure de la pub !

 

 

21 mai 2022

En 1958, à l'âge de 10 ans je fus terrorisé...

Je réédite ce message parce que...il en est ainsi...

C'était en 1958...

Né avec un pied bot, un manque de péroné et un raccourcissement de la jambe gauche de 25 cm (ça n'a pas changé, peut-être aurais-je dû aller à Lourdes...) un grand professeur de chirurgie lyonnais me suivait et décida que 10 ans c'était l'âge pour m'opérer...

Le but de l'opération : racler un morceau du tibia et par greffe créer un talon pour permettre de m'appareiller autrement, en remplaçant l'appareil style polio avec armatures d'acier sur toute la jambe par une orthèse genre bottine qui serait équipée de chaussures un peu plus normales...(opération réussie mais une énorme cicatrice le long du pied n'a jamais disparu).

Je fus donc hospitalisé à la clinique Saint François d'Assise (de nos jours un Ehpad) avec à côté la coupole d'une chapelle qui domine toujours les quais de Saône, côté Croix-Rousse...je ne me souviens plus des détails de mon arrivée...accueilli par des Religieuses en cornette...

Le soir on me donna des cachets en m'expliquant que c'était pour être calme...le matin un infirmier vint me chercher (il avait été dit à mes parents que leur présence n'était pas nécessaire) et on partit en lit voyageur dans les couloirs puis ascenseur, arrivée dans une salle illuminée aux murs carrelés de vert clair, au-dessus une verrière avec un balcon circulaire (j'appris plus tard que c'était le balcon d'où les étudiants regardaient les opérations)...malgré les petits cachets j'étais terrorisé...

Je vis toute une équipe se préparer dont le vieux grand patron : blouses vertes, gants, bonnets, masques...quelqu'un vint s'occuper de moi me posant sur le visage une sorte de masque caoutchouté et me demanda de compter avec lui 1,2,3,4,5...la seule chose dont je me souvienne fut un énorme effet de lumière comme des vitraux...

Je me réveillais dans ma chambre, 6 heures plus tard m'a-t-on dit, avec plein de branchements et malade, malade, vomir, vomir : on m'expliqua que j'avais été endormi à l'éther (que je ne supporte plus depuis 64 ans...) à mon chevet, ma mère...

J'ai oublié les détails, un grand fauteuil avait été installé près de la fenêtre où se relayèrent, même la nuit, ma mère et mes deux grands-mères...

Ma jambe était immobilisée entre deux sacs de sable genre polochons que les soeurs venaient changer régulièrement car imbibés de sang...je ne sentais pas grand chose car visiblement shooté et on essayait de me faire manger (je n'ai aucun souvenir des repas)...

Régulièrement , les soeurs venaient s'exercer au tir à la seringue sur mes fesses (idem j'ai mis longtemps à accepter les piqûres ensuite)...l'occasion me fut donné de recevoir en cadeau un trésor que je gardai ensuite longtemps : une trousse de toilette recouverte de skaï imitant la peau de lézard, avec flacons d'eau de cologne, glace, peigne, boite à savonnette...

Ma fenêtre de chambre donnait sur une vue sinistre : dans un puits noir de pollution sur la tour d'aération du tunnel de la Croix-Rousse !!!

Mon calme fit l'admiration de toute la sainte famille des soeurs qui m'offrirent les livres en récompense car j'étais le seul enfant hospitalisé...Comme je l'explique en commentaire, j'étais sage car j'avais la trouille...

Et je rentrai chez moi pour une convalescence immobilisée de 6 mois, d'abord plâtre complet puis plâtre de marche, là aussi pour les enlever je fus terrorisé : avec pinces, scalpels et mini-scie circulaire électrique...A la maison visites continuelles, chouchouté par toutes les filles et garçons de ma classe, parfois avec des jalousies entre eux, on m'apportait les devoirs à faire pendant 6 mois ! Et je fis une cure de BD de toutes sortes (des sacs entiers m'étaient prêtés)...

Résultat de l'opération positif avec nouvel appareillage allégé à changer chaque année depuis...64 ans...

Et je suis toujours vivant.

janvier 1958

(photo prise 4 mois avant l'opération)

4 mai 2022

Quand il est mort le poète...(réédition complétée)

Je dédie cet article à tous ceux et surtout toutes celles qui n'ont pas cru à mon Amitié, dominé(e)s par leurs certitudes, alors que je ne demandais qu'un peu de chaleur...Un jour il sera trop tard...Mais, pour paraphraser François Mitterrand dans ses entretiens avec Marie de Hennezel : je crois aux forces de l'Esprit, je serai toujours avec vous.

lien direct : Marie de Hennezel et Mitterrand: "Ce fut comme un coup de foudre" (parismatch.com)


 

J'ai écrit cela il y a bien longtemps... 

A quoi ça sert  la vie

Quand on ne peut plus vivre ?

A quoi ça sert de vivre

Quand on ne peut plus rire ?

Quand le soleil s’éteint

On ne peut exister.

J’ai peur de mourir

A force de pleurer.

Je suis écorché vif

Et je voudrais crier

Je voudrais crier à tous :

Je vous aime.

Vous ne comprenez  pas

Cachés derrière vos mots,

Derrière vos phrases vides

Qui ne sont que remparts,

Derrière tous vos principes

Et vos philosophies,

Vous ne comprenez rien

Et ne pensez qu’à vous.

Mais vous n’existez pas

Lorsque vous êtes seuls,

Et je n’existe pas

Car je suis toujours seul.

Alors pour cette raison

Un jour partirai.

Et ce sera trop tard

Car vous comprendrez

Qu’à la fin je suis mort

A force d’avoir aimé.

coeurquibat

Gérard-Antoine Demon (1948 - 20..)

moi10 - Copie

mais la réalité peut être autre !

J'ai une grande nouvelle triste à t'annoncer : je suis mort.

Je peux te parler ce matin, parce que tu somnoles, que tu es malade, que tu as la fièvre.

Chez nous, la vitesse est beaucoup plus importante que chez vous. Je te rencontre parce que je n'ai pas toute ma vitesse et que la fièvre te donne une vitesse immobile, rare chez les vivants.

Les vivants et les morts, sont près et loin les uns des autres comme le côté pile et le côté face d'un sou, les quatre images d'un jeu de cubes. La vie et la mort s'affrontent.

Le miracle est de vivre double en face de cette grande énigme et n'être qu'un. C'est notre secret. Je cède la place. Abandonne-toi. La vie est morte, vive la vie. Le poète est mort, vive le poète. Adieu. Je commence à me dissoudre. Nos traits se tissent ensemble. La ressemblance est outre. Elle émane de l'esprit.

La réalité commence.

(avec la complicité des Jeans : Cocteau et Marais)

 

Prendre le temps


de face 1

Prise de chez moi la maison d'un voisin, un certain Nizier-Anthèlme Philippe appelé Maître Philippe de Lyon...auquel je dis bonjour tous les matins en ouvrant mes volets...
 
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Sur les Chemins de la Tradition
  • J'aurai pu classer ce blog en Religions ou Esotérisme mais ils ne me conviennent pas, alors je l'ai posé en inclassable. Car mon propos est de parler de la Tradition, voie de Sagesse, c'est-à-dire des recherches et des réflexions sur toutes les croyances.
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