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Sur les Chemins de la Tradition
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Qui suis- je ?

Je fus femme de ménage dans les pyramides, devenu rat de bibliothèques...passionné de recherches dans la Connaissance, de rencontres (certaines épicuriennes et mystiques) , partages, échanges. L'âge venant je me suis mis quelque peu en isolation avec pour devise principale des orteils aux oreilles...et dans un passé récent devenu un être rayonnant...Tous ces mots ont souvent des valeurs cachées...comprenne qui pourra...Cherchant devenu Passeur...

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D'abord, dans qui suis-je ? , je me présente...un peu.

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Et pour TOUT avoir sous les yeux : http://www.verlatradition.fr/summary

 

 

30 août 2022

Mes Parents

quelques temps avant leur mariage en Juillet 1947

parents

 

puis moi en Septembre 1948 environ (la même année que Charles III d'Angleterre)

002

 

21 août 2022

La quête d'un 21 Aout

 

et pour mémoire mon article du 3 Aout :

L’amitié est une inclination réciproque entre plusieurs personnes n'appartenant pas à la même famille. Parfois c'est une amitié de groupe.

La relation d'amitié est aujourd'hui définie comme une sympathie durable entre deux ou plusieurs personnes n’ayant aucune attirance physique ou psychique. Elle naîtrait notamment de la découverte d'affinités ou de points communs : plus les centres d'intérêt communs sont nombreux, plus l'amitié a de chances de devenir forte.

Elle implique souvent un partage de valeurs morales communes. Une relation d'amitié peut prendre différentes formes ; l'entraide, l'écoute réciproque, l'échange de conseils, le soutien, la critique bienveillante, l'admiration pour l'autre, en passant par le partage de loisirs. Une ou un meilleur(e) ami(e) sert aussi à se confier et avoir confiance.

(extrait de Wikipédia)

 

10 mai 2021

Photographies de l'époque Philippe, article de 2015...

lévrier

Je dois une fois encore rendre hommage à Philippe Encausse, le fils de Papus, qui, dans son ouvrage maintes fois réédité sur Maitre Philippe de Lyon, a fourni tous les renseignements quant aux différents articles publiés par des revues, illustrés par des photographies qui sont bien souvent de meilleure qualité que les mêmes reprises depuis dans des livres ou sur des sites.

En ce qui concerne les photos avec chiens, celle-ci nous change des sempiternelles photos prise soit sur le quai de la gare de l'Arbresle, soit au parc de la Tête d'or ( Point de Vue n°851 du 2 octobre 1964, retrouvé grâce aux nombreux travaux de recherches de Hélène R., photographie publiée également à l'époque par ailleurs : la jeune femme à droite serait sa fille Victoire)

Prenons-en un autre exemple : celle de photographie du perron avec Philippe et ses visiteurs (parue en illustration de l'article du même Philippe Encausse publié dans le mensuel Tout savoir de Décembre 1955)

perron

et cette photo avait déjà été publiée dans le monumental ouvrage de Philippe Encausse 1949 chez Ocia, également en ma posession


merci Hélène, nous avons beaucoup travaillé ensemble

 

9 mai 2021

Un passage des Propos sur Esotérisme et Symbole de R.A.Schwaller de Lubicz (réédition pour le plaisir)

Nous connaissons l'oeuvre immense de Schwaller de Lubicz quant à l'Egypte : le Temple dans l'Homme et, entre autres, le miracle égyptien. Je viens de sortir de ma bibliothèque un minuscule ouvrage de même pas 100 pages : Propos sur Ésotérisme et Symbole, petit par sa taille mais grand par son contenu...Il a été fini d'écrire pour Noel 1947 à Louqsor.

En voici un court extrait, ce qui n'empêche pas d'en lire le reste, qui nécessite, certes un peu d'effort de compréhension.

...L'ésotérisme ne peut pas être écrit ni dit ni par conséquent être trahi. Il faut être préparé pour le saisir, le voir, l'entendre, à votre choix. Cette préparation n'est pas un Savoir mais un Pouvoir, et ne peut s'acquérir finalement que par l'effort de la personne elle-même, par un combat contre ses obstacles et une victoire sur sa nature animal humaine.

Il y a une Science Sacrée, et depuis des millénaires, d'innombrables curieux ont en vain cherché à en pénétrer les secrets. C'est comme si, avec une pioche, ils voulaient creuser un trou dans la mer. L'outil doit être de la nature de la chose qu'il veut travailler. On ne trouve l'Esprit qu'avec l'Esprit, et l'Ésotérisme est l'aspect spirituel du Monde, inaccessible à l'intelligence cérébrale.

Ce sont des charlatans ceux qui prétendent pourvoir révéler l'ésotérisme de tel enseignement. Ils peuvent essayer d'expliquer par cela le sous-entendu de telle parole ou recette, donc un secret conventionnel, mais dans la Science Sacrée, ils ne pourront jamais que mettre un mot à la place d'un autre, et ce sera, tout au plus, de la mauvaise littérature à la place d'une idée simple.

L'Initié véritable peut guider un élève doué pour lui faire parcourir le chemin de la Conscience plus rapidement, et l'élève, arrivé à des étapes d'Illumination par sa propre Lumière intérieure, lira directement l'ésotérisme de tel enseignement. Personne ne pourra le faire pour lui.

Pour moi, ces paroles sont claires et lumineuses et j'en apprécie la haute teneur, c'est pour cette raison que j'en fait cadeau à mes visiteurs...

Pour en savoir plus sur Aor (Schwaller de Lubicz) http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Schwaller_de_Lubicz (même si, selon son habitude, Wikipédia émet des doutes)

schwaller

 

aor1

merci à Agnès et Fédéric qui me l'ont fait découvrir et j'ai un très bon souvenir de nos discussions (entre autres) sur l'Egypte dans leur banlieue lyonnaise...là encore nous étions sur le même cercle...

 

28 avril 2021

Rencontre avec un Sage

Il me fut donné, à maintes reprises, de faire des rencontres insolites avec quelques personnes sortant du commun : voici l'un de ces personnages.

Une amie aidait un vieux monsieur pour sa cuisine, son ménage. Souvent elle me disait combien c'était un personnage passionnant et qu'elle aurait aimé que je le connaisse.

L'occasion vint un jour où il décida d'organiser un repas de dimanche avec ses vieux copains du village. On se retrouva donc six ou sept autour dune belle table dressée à l'ancienne, nappe blanche, joli service d'assiettes, de verres et d'argenterie, avec mon amie comme cuisinière et serveuse. La grande salle de séjour était, elle aussi à l'ancienne, on peut dire surannée, avec des tableaux anciens, des vitrines débordantes de livres et de documents, et chose spectaculaire, des piles de dossiers énormes posés en haut de bibliothèques et s'élevant presque jusqu'au plafond !

Ce vieux monsieur était un noble vieillard à la couronne de cheveux blanc tel qu'un homme aimerait devenir, prenant son temps pour réfléchir puis pour parler, et visiblement il était fatigué par l'âge et  un peu dépassé par ses autres convives qui échangeaient sur les potins des autres vieillards du pays et sur des souvenirs quelconques mais importants pour eux.

Il me proposa et demanda à mon amie de nous servir le café sous le grand arbre du jardin, loin des conversations futiles. Mais me direz-vous, qui était-il ? Un très vieux professeur de philosophie ayant enseigné une grande partie de sa vie dans une Université de Paris ! Vous imaginez la sagesse de ses propos. Je lui parlai de mes propres passions, la poésie, la recherche historique, l'architecture sacrée, les religions. Ainsi se passa notre entretien dans ce jardin agréable, puis les autres convives arrivèrent et... notre conversation s'arrêta. Ce grand jardin entourait une superbe maison bourgeoise de trois étages dont il était propriétaire avec ses deux frères dont l'un était grand musicien et concertiste, vivant dans le même village. Jacques, c'était son prénom, occupait quant à lui le rez-de-chaussée de la maison.

L'après-midi passa trop vite, puis je rentrai chez moi. Le lendemain je reçus un coup de téléphone de mon amie qui me dit que notre conversation avait tellement plu au vieux professeur qu'il voulait absolument me revoir, mais tranquillement sans les autres. Et je revins...Il m'expliqua que les piles de dossiers étaient des thèses de philosophie dont il avait supervisé la rédaction et l'exécution, ainsi que d'autres qu'il avait eues à juger à l'Université de Paris.

La conversation continua sur les tableaux accrochés au mur, surtout sur l'un d'entre eux, une Vierge à l'enfant datant vraisemblablement du XVI-XVII ième siècle : il eut un sourire et alla chercher un énorme carton rempli de dossiers et de feuilles écrites de sa main. Car, d'après ses doutes, ce tableau était un original d'un Maitre italien, dont une copie se trouvait au musée de Montpellier ! Et cela venait conforter le commentaire et l'analyse que j'en avais fait à l'instant ! Nous échangeâmes alors longtemps sur le différents indices ...parmi cette grande pièce pleine de trésors.

Puis, dans le jardin, sous l'arbre protecteur,  il me parla de Philosophie, de la Sagesse et insista sur le Sophisme des Philosophes grecs, conversation où je percevais son érudition et aussi, justement, sa sagesse !

Cette double rencontre fut vraiment merveilleuse.

Quelques temps après j'appris que, tombé malade, notamment en raison de son grand âge, il avait été hospitalisé. Et il partit ainsi. Et je réédite cet article ce jour car j'ai entrepris de remercier celles (et ceux) qui m'ont permis de telles rencontres...

Merci Edith...

 

3 septembre 2018

L'élixir pour les gorilles

je vous surveille

Extrait d'un livre intitulé CENT POEMES POUR L'ECOLOGIE édité au Cherche Midi en 1991, ce poème de Pierre Ferran (1930-1989)
 
Autrefois c'était tout plein
De gorilles sur la terre :
Il y en avait des malins,
Des brutes, des terre à terre.
Les malins voulaient avoir
Pour eux  seuls toute la place ;
Dirent un jour : "Faudrait voir
A ce qu'on se débarrasse
De ces pauvres illetrés,
Sans nul esprit, malhabiles,
Chétifs, souffreteux, débiles,
Qui surpeuplent nos forêts !"
Finirent par réussir
A les chasser du royaume
A l'aide d'un élixir
Qui les transforma en hommes !
N'oublions pas désormais
Que chacun de nos semblables
Peut être un gorille mais
Est-ce que c'est reconnaissable ?

(un livre de la bibliothèque de miss C)

 

 

12 février 2018

Etre Chevalier dans le monde d'aujourd'hui : réédition pour un HOMMAGE

J'ai déjà par deux fois publié ce texte. Si je le refais aujourd'hui c'est pour une ciconstance très particulière : le départ de son auteure. C'est avec une très grande émotion que je salue ici la mémoire de Marie-Lise T. Car je lui dois tant : nous avons travaillé ensemble plusieurs années, lors de rencontres mensuelles en petit comité à Paris, notamment dans une extraordinaire bibliothèque privée. C'est elle qui m'a appris à travailler comme je le fais ici et qui a pleinement contribué à ma richesse de l'Esprit : sans elle, ce blog n'existerait pas ainsi !

Ainsi, justement ce texte remarquable intitulé : Être chevalier aujourd'hui ? et dont je me suis permis de relever quelques extraits.

Le monde change, le cycle change, tout change autour de nous. Et parce que tout change et qu’on comprend que tout doit changer, on prend la décision, chacun à l'heure qui est la sienne, de travailler à ce changement. Ainsi quand on a pris conscience de la nécessité pour le monde de s'élever au plan de spiritualisation qui doit être le sien en cette nouvelle ère, on décide de retrousser ses manches afin d'aider à cette difficile parturition.

Quelle tâche enthousiasmante que de participer à l'avènement d'un âge nouveau ! Quelle œuvre satisfaisante pour l'esprit que d'aider les autres à progresser sur le chemin qu'on juge le meilleur ! L'être s'enflamme vite, et d'autant plus qu'il est persuadé d'œuvrer dans le sens de ce qu'il considère comme le summum bonum. Parce qu'on a découvert, derrière l'arbre des apparences, la forêt du monde neuf qu’on veut contribuer à mettre au jour pour le commun des hommes, on croit, de bonne foi, s'être définitivement dégagé des liens étroits d'une vue limitée et d'un égoïsme desséchant. ...

On n'est pas bâtisseur seulement parce qu'on sait qu'il y a quelque chose à bâtir. On n'est pas chevalier simplement parce qu'on sent que cela peut apporter une dimension nouvelle. La Forêt de toutes les conquêtes est à jamais la Forêt Aventureuse des légendes du Graal, et nul n'y pénètre qui ne sait pas maîtriser sa monture et manier l'épée. Perceval lui-même, le chevalier par excellence, celui qui plus que tout autre avait, avant même que de savoir qu'il existait une chevalerie, l'âme chevaleresque, Perceval lui-même est allé faire son apprentissage chez plus expérimenté que lui : Gornemant de Goort, son parrain, qui lui enseigna l'art de monter, l'art de se servir de ses armes. Et malgré les dons naturels de Perceval, malgré toute sa bonne volonté, malgré tous ses efforts, il lui restait tant à apprendre.

... Car la chevalerie est un pèlerinage avant que de devenir un état. Con-quérir, c'est chercher ensemble. Il n'y faut pas l'orgueil. Il n'y faut pas l'ivresse. Il y faut le désir, la confiance et la joie. Il y faut la sagesse et la persévérance. Il y faut, absolue, la démission de soi. ... ... La conscience de soi est en effet, parmi les vertus chevaleresques, la première de toutes et la plus éminente. Non pas « qui suis-je ? », mais « que suis-je ? ». Le chevalier se définit par rapport à un Ordre, qui est le microcosme dans lequel il évolue et dont il est une cellule. Dans un corps, le bras, la jambe, l'estomac sont d'égale importance pour la vie de l'ensemble. Ce qui seul importe, c'est que le bras assume sa fonction de bras, la jambe sa fonction de jambe, l'estomac sa fonction d'estomac. C'est que chaque membre, chaque organe ait pris conscience de la responsabilité que sa fonction implique dans la vie globale de l'organisme. C'est que chacun ait pris conscience, tout simplement, qu'il a une fonction à remplir.

Être chevalier, c'est se vouer à l'action. Il y a une circonspection, une prudence, qui sont la marque de l'authentique chevalerie. Le chevalier ne se lance pas dans l'action sans prendre la mesure des choses et, en tout premier lieu, de soi. La vraie bravoure n'a de place ni pour la témérité, ni pour l'indifférence. La conscience de soi n'a de place ni pour l'orgueil, ni pour la fausse humilité. Le chevalier parfait est celui qui sait aussi bien retenir ses élans que se lancer dans l'aventure, marcher en tête qu'assurer l'arrière-garde. Dans la Règle du Temple, celui qui manquait, fût-ce une seule fois, à cette éthique fondamentale ne pouvait plus jamais exercer la fonction de commandeur au combat. Il risquait les fers, ne pouvait plus porter le gonfanon et demeurait passible de la perte de l'habit. La Règle était très dure pour ceux qui, pour quelque raison que ce soit, pouvaient mettre en péril la vie d'un Frère, de la Maison ou de l'Ordre dans son ensemble. Non nobis. C'est cette humilité fondamentale, ce don de soi, qui sont exigés de plus en plus expressément du chevalier à mesure de sa progression vers l'état de chevalerie. ...

La chevalerie d'aujourd'hui n'a pas besoin plus que celle d'hier de matamores et de héros empanachés. Bien au contraire, le chevalier fait œuvre de chevalerie chaque fois qu'il agit dans le silence. Il y a, dans le cœur du chevalier authentique, l'obscur et terrible combat de Cyrano de Bergerac, jusqu'au bout de la quête, jusqu'à la démission du soi. « Bienheureux le serviteur qui ne se glorifie pas plus du bien que le Seigneur dit et opère par lui, que du bien que le Seigneur dit et opère par un autre. » La Règle franciscaine est une Règle de chevalerie. Saint François n'aspirait-il pas lui-même à devenir troubadour, ou chevalier ? Le chevalier de tous les temps n'est qu'une voix parmi l'infinité des voix qui chantent depuis toujours le chant sublime des Créatures. Entre la Créature et le Créateur, il y a cette mélodie subtile qui s'exhale de l'être qui s'est reconnu, et qui s'immerge pour atteindre les rivages nouveaux de l'au-delà du soi. ...

Si vous aviez voulu lire le texte complet, qui aurait été trop long pour figurer ici, vous auriez pu consulter http://www.orphica.fr/etre-chevalier-aujourdhui.html mais ce lien est devenu obsolète par suite du décès de son auteure.

 

chevalier

 

Merci Marie-Lise...(lorsque nous étions en expédition dans les ruines d'une Abbaye)

marie lise

 

 

 

10 décembre 2017

Pèlerinage dans les Monts Dore

(Dans l'année 90, avec quelques amis, nous avions pris l'habitude de nous rencontrer une fois par mois dans le quartier du XIV ième arrondissement de Paris, et, à midi, il était devenu un rite de partager un couscous au café du coin.

Un été, nous partîmes à trois, sous la conduite de Marie-Lise et avec Paulette, en quelque sorte en mission de repérage en Auvergne ; le but essentiel du voyage était la région de Besse-en-Chandesse et plus précisément la chapelle de pèlerinage de Notre Dame de Vassivière, les églises des deux sites étant liées. Pourquoi ? Parce que la petite statue de N.D.de Vassivière passe ses vacances d'été au sommet de la montagne, parmi les pâturages à 1300 m.d'altitude dans les Monts Dore, au pied du Puy de Sancy et non loin du lac Pavin, et elle redescend passer la période froide à Besse ; elle monte début juillet pour redescendre fin septembre lors du dimanche qui suit la St.Matthieu. 

Ses deux voyages sont l'objet de grandes fêtes, la descente portant le nom de la Davalade, toutes deux se font en procession, à pied, portée par les Porteurs de Notre Dame et entourée par les Reines de Notre Dame. Son arrivée à Besse est saluée par des feux d'artifices, des illuminations et des tirs de fusils.

Le nom de Vassivière est d'origine celtique : Vas = la demeure, le temple et Iver = eau, rivière, cours d'eau. Il aurait existé sur le haut sommet un temple dédié à une divinité des sources de la Couze et de la Clamouze. Il existait certainement sur les lieux une paroisse avant 1321. La chapelle actuelle fut édifiée à partir de 1550 sous le patronage de Charles IX et de Marie de Médicis et le pèlerinage devint réellement important au XVII ième siecle, mais la chapelle n'échappa pas à la Révolution et la statue d'origine fut brûlée.

Pour revenir à l'origine celtique, on doit tout l'historique au Curé Louis Perrier (que j'ai rencontré plus tard) passionné par le lieu (autant que son collègue d'Orcival qui faisait visiter, autre rencontre passionnante, son église en montrant l'emplacement du menhir moteur de l'église). Et justement Louis Perrier demanda innocemment à des scouts en camp derrière la chapelle de dégager le terrain en pourtour...et surprise...des menhirs (au moins deux) apparurent. Et pendant longtemps le curé passa ses étés dans une caravane sur le côté nord de la chapelle.

Bien entendu, la statue est une Vierge noire mais nous n'aborderons pas ici ce sujet trop long pour un seul article (j'ai d'ailleurs annoncé cet article : voir http://www.verlatradition.fr/archives/2012/07/08/24661075.html.

En contrebas, dans un pré, une toute petite chapelle, la Chapeloune, abrite une source avec derrière une grille une petite statue de Vierge Noire...et bien je l'adore...

Nous sommes donc partis en explorateurs, ouvrant ainsi la voie à d'autres amis pèlerins...(notamment début juillet 2011)

Et maintenant quelques unes de mes photos (prises en 1990) :

 

 

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22 février 2017

Promenade en Drôme provencale

Il est une région que j'adore (parmi d'autres...), c'est la Drôme provencale. J'ai déjà eu l'occasion de la présenter à la suite d'un séjour à Marsanne :  

http://www.verlatradition.fr/albums/notre_dame_du_fresneau__dept_26_au_nord_de_montelimar_/index.html

Des paysages reposants et encore authentiques..., pour lesquels point n'est besoin d'aller au Kirghizistan, au Zimbabwe ou aux iles Tuamotu (mode  de l'exotisme oblige)...Ce n'est pas loin, ce n'est pas cher et on peut se comprendre avec les autochtones...mais, mille regrets pour les adeptes éventuels, les gourous n'y courent pas les rues...

Je vous emmène donc à la Laupie, village entièrement restauré dans la tradition par ses propriétaires ! Pas une seule automobile (parking extérieur obligatoire), pas un seul magasin de piège à touristes, pas un seul panneau publicitaire... Au sud de Marsanne et au nord-est de Montélimar.

http://www.provenceweb.fr/f/drome-provencale/la-laupie/la-laupie.htm

Avec mes quelques photos :

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011 Panorama

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merci Lydie de m'avoir accompagné dans cette expédition (comme pour tant d'autres !)

 

24 février 2016

Exposition à Marcy-sur-Anse

expo

Mais pour connaitre Dominique Juban dans ses oeuvres, ainsi que son Ecole de peinture, je vous conseille vivement de visiter son blog :

http://www.atelier-empreinte.net/ en vous promenant dans les différents liens de la page d'accueil

ainsi que sa page Facebook https://www.facebook.com/Atelier-empreinte-Dominique-Juban-156175841203536/ . Vous pouvez également lui rendre visite à son Atelier d'Anse (sur rendez-vous)

voir photos de l'exposition en album colonne de droite

http://verlatradition.canalblog.com/albums/exposition_a_marcy_sur_anse/index.html

 

merci Dominique

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Prendre le temps


de face 1

Prise de chez moi la maison d'un voisin, un certain Nizier-Anthèlme Philippe appelé Maître Philippe de Lyon...auquel je dis bonjour tous les matins en ouvrant mes volets...
 
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