Duo de charme
Un Espagnol un jour,
Un Italien rencontra :
Ce fut le grand Amour
Entre Don Juan et Casanova.
Un Espagnol un jour,
Un Italien rencontra :
Ce fut le grand Amour
Entre Don Juan et Casanova.
Voici, oh! qu'il est agréable, qu'il est doux Pour des frères de demeurer ensemble !
C'est comme l'huile précieuse qui, répandue sur la tête, Descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron, Qui descend sur le bord de ses vêtements.
C'est comme la rosée de l'Hermon, Qui descend sur les montagnes de Sion; Car c'est là que l'Eternel envoie la bénédiction, La vie, pour l'éternité.
le mont Hermon
Des différences notables sont connues quant aux traductions des Psaumes, ainsi pour ce psaume côté 133 on connait essentiellement quatre traductions importantes différentes....
texte latin du psaume 133 (132 en tradition grecque)
Ecce quam bonum et quam iucundum habitare fratres in unum
Sicut unguentum in capite quod descendit in barbam barbam Aaron quod descendit in ora vestimenti eius
Sicut ros Hermon qui descendit in montes Sion quoniam illic mandavit Dominus benedictionem et vitam usque in saeculum
la traduction la plus connue (Louis Segond 1910)
Voici, oh! qu'il est agréable, qu'il est doux Pour des frères de demeurer ensemble!
C'est comme l'huile précieuse qui, répandue sur la tête, Descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron, Qui descend sur le bord de ses vêtements.
C'est comme la rosée de l'Hermon, Qui descend sur les montagnes de Sion; Car c'est là que l'Eternel envoie la bénédiction, La vie, pour l'éternité.
Quant à moi, partant de la version latine (sans jeu de mots), concernant le passage "habitare fratres in unum" et sachant la grande richesse des possibilités de la langue dans leur expression, j'aurai tendance à traduire, bêtement, en mot à mot, par " pour des frères de demeurer dans l'Unique' ou "de rester ensemble dans l'Un".
Et, selon certaines sources, ce cantique a été utilisé par les Membres de l'Ordre du Temple pendant leurs célébrations...et utilisé encore de nos jours par plusieurs Fraternités de la Tradition.
Mais tel n'est pas ici mon propos, ce que je voudrai exprimer c'est qu'il y a un moment où il ne faut plus rester protégé par la douce chaleur du groupe qui nous protège : il faut, comme il a été dit, revêtir son manteau du monde et aller dans ce monde pour y agir, pour y témoigner.
Prenons l'exemple des Frères de la Communauté de Taizé. Taizé, je connais plus qu'un peu, il fut un temps où j'aurais pu y avoir une carte d'abonnement, au milieu de milliers et de milliers de personnes toujours renouvelées (une célébration du dimanche à Taizé = environ 6000 personnes en moyenne AVANT le pangolinvirus) ; combien j'y ai emmené de personnes, je ne sais plus...un certain nombre...(même un car entier venu de Paris).
Il existe une sorte d'euphorie taizéienne (oh le vilain mot) car, là-haut au sommet de cette colline inspirée, la joie, la prière, l'amour, la paix sont en partage : comme on y est bien , que cela est doux, que cela est agréable. Et bien justement, les Frères ont toujours attiré l'attention sur ce qui peut devenir un problème, voire une drogue et de nos jours une addiction.
Il faut savoir, et il le disent, quitter Taizé pour retourner au monde, dans le monde, et agir alors pour témoigner de cette paix, de cet amour ; Taizé n'est pas une illusion mais, comme le leur a dit un grand ami de la Communauté, le Pape jean-Paul II, Taizé est une source. On peut s'y raffraichir, on peut s'y abreuver, mais ensuite repartir au travail pour servir le monde. Aider et aimer sans rien attendre en retour...
Et quand on a réussi cela, on est dans l'Unique, dans le Grand Tout et alors seulement on peut s'attendre un jour ou l'autre à en recevoir récompense, mais sans jamais le demander...
La Fraternité peut aussi se vivre, sans onction spécifique, au sein du milieu associatif. Il est ainsi des Associations où une personne est chargée de prendre soin des autres, de prendre de leurs nouvelles, quand ce n'est pas le but général de l'Association. Mais dans beaucoup de cas, cela est oublié, on y vient comme on va au cinéma ou manger un gateau en oubliant le but de vivre et de partager ensemble.
Mes amis de l'Association Maître Philippe ont réalisé par l'un de leurs adhérents un montage vidéo fort intéressant que vous pouvez consulter sur leur site : Clos_Landar_2016.mp4 (dropbox.com)
Nombreux de mes correspondants regrettent souvent de ne pas pouvoir avoir visiter le domaine du fait de leur éloignement, vous pouvez également visionner de nombreuses photos, complémentaires à celles que j'ai publiées, en un diaporama toujours sur leur site :
Association Maître Philippe (maitrephilippe.asso.fr)
cliquez sur les liens
de 2 anciens articles j'en ai faut 1 !!!
Il fut un temps, dans mes anciennes années, où j'avais facilement la critique analytique (de métier), sévère et même sanglante... Bien des années ont passé, je me suis rendu compte que de tels procédés étaient négatifs et ne rendaient pas de service à la personne concernée car ne laissait pas de place à l'explication et même pouvait l'abattre !
De plus je me suis engagé sur une voie qui préconise tout le contraire...mais que je ne peux pas suivre toujours car je ne suis pas un saint. Et depuis quelques années, j'essaie de modérer mes critiques éventuelles, de mettre en exergue mes constatations, je laisse toujours à l'autre une porte de sortie ; regardez un animal, par exemple un chat, lorsque il est acculé quelque part sa seule solution est d'attaquer à son tour et de griffer ou de mordre.
Parfois l'autre ne saisit pas l'échappatoire ou la possibilité qui lui est offerte et répond par la négativité ou l'agression : cela signifie qu'il n'a rien compris et je dois alors m'adapter à son niveau de conscience (pour mémoire j'étudie la psychologie sociale depuis 1974). Et je ne critique que ce que je connais: j'écrivai un jour que je n'y connais rien en yoga, et bien je n'irai jamais déposer mon grain de sel dans une conversation sur ce sujet. Par contre il est certains sujets où j'ai la prétention d'avoir une certaine connaissance...il m'est arrivé de critiquer ainsi et d'avoir pu rétablir une vérité.
Donc lors d'une critique, toujours proposer une autre solution, une autre hypothèse pour ouvrir le dialogue. Je fréquentais un forum d'un magazine politique, et bien il y existait une intervenante avec laquelle il était impossible de dialoguer : ses interventions tournaient au monologue agressif.
Une autre solution existe, c'est d'intervenir discrètement, hors du public, pour poser des questions ou dire mon désaccord : cela m'est déjà arrivé sur un site et s'est toujours bien conclu, entre gens de bonne compagnie. Toujours sur ce site, il est des critiques que je n'exprimerai pas, par rapport à ce que je connais, car je déclencherai alors de fortes polémiques inutiles face à des certitudes qui rassurent leurs auteurs.
Moi aussi je peux être critiquable mais alors il faut en accepter le contredit éventuel. Pour critiquer à bon escient il est nécessaire de connaître un peu l'autre, ses habitudes, ses propres connaissances. Vous savez que je suis un adepte de la devise des Bénédictins ora et labora (prie...ou médite, et travaille dans ton oratoire ou ton laboratoire) et cela depuis bien des années (en 1988) ; mais il faut sans cesse se remettre à l'ouvrage, comme la morale d'une fable de La Fontaine, chaque matin reprendre le travail, se remettre en question. C'est ce que font de nombreux cherchants dans le monde entier mais ils restent discrets et ne font pas de tapage médiatique.
Et on acquiert ainsi par des pratiques une sorte de mécanisme qui se met en route selon les circonstances. j'avoue qu'il m'est parfois difficile dans une conversation de regarder quelqu'un dans les yeux car je sais alors tout ce que l'autre veut cacher de sa personne. De même à la vue d'une photo, à l'écoute d'une voix, devant une situation ou à la lecture d'un texte : car toutes les formes d'expression dévoilent la personnalité de leur auteur. Alors il m'arrive très souvent de faire l'imbécile, de ne rien comprendre (cela est un mécanisme que l'on acquiert après des années de travail sur soi...comme les Bénédictins). Mais rassurez-vous : je ne fais pas partie de ces gourous auto-proclamés qui de nos jours viennent du Canada ou d'autres pays exotiques ou non (quand ce n'est pas d'une autre planète), par suite d'une législation libérale ou inexistante et qui maintenant se répandent en France dans tous les domaines...
Je m'amuse ainsi à faire connaître des textes, des vidéos, importantes (selon moi direz-vous, non selon la Tradition). Il fut un temps où je retirais parfois certaines choses, mais maintenant je ne le fais plus, les choses passent comme les grains de sable qui s'écoulent...
Et beaucoup confondent critique et constatation, alors que ces deux choses sont totalement différentes et n'ont aucun rapport. Ah tu critiques ! Alors que j'annonce des faits constatés...Mais cela les rassure et leur permet de se cacher derrière leurs...critiques et leurs certitudes.
Il apparaît que de plus en plus dans les moyens d'expression, médias et autres, certains font profession de la critique (la lecture des forums d'information en est fort édifiante) : sur tous les sujets ils ont un avis négatif qui leur permet d'exister même sans connaître le sujet en question. Un autre exemple : des médias, pour combler un vide, font appel aux passants de la rue pour critiquer un fait, une personne (que pensez-vous de la disparition des grenouilles hermaphrodites du lac Titicaca?)
Nous sommes dans un monde ou le paraître prime l'être...
(vous pouvez consulter mes articles sur l'ego en cliquant égo -avec un accent - dans le moteur de recherche en colonne de droite)
et les commentaires d'origine sont maintenus !
La suite de sa biographie sur http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Frazer