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Sur les Chemins de la Tradition
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Qui suis- je ?

Je fus femme de ménage dans les pyramides, devenu rat de bibliothèques...passionné de recherches dans la Connaissance, de rencontres (certaines épicuriennes et mystiques) , partages, échanges. L'âge venant je me suis mis quelque peu en isolation avec pour devise principale des orteils aux oreilles...et dans un passé récent devenu un être rayonnant...Tous ces mots ont souvent des valeurs cachées...comprenne qui pourra...Cherchant devenu Passeur...

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Et pour TOUT avoir sous les yeux : http://www.verlatradition.fr/summary

 

 

29 juin 2016

Et, avant la période des vacances, voiçi la séquence humour...

Plusieurs personnes m'ont demandé de publier mon portrait... Alors voilà, au choix :

lionmoi

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25 juin 2016

Milosz

 

Milosz

On ne présente plus cet immense poète que fut Oscar-Venceslas de Lubicz-Milosz, né le 28 mai 1877, mort le 2 mars 1939. Ces premiers poèmes parurent (en Français) dès 1899. Et son écriture fut très prolifique dans tous les genres  : poésies, romans, théâtres, traductions, essais politiques et métaphysiques.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Oscar_Venceslas_de_Lubicz-Milosz

Il m'est très difficile de choisir l'une de ses oeuvres à présenter ici ; voici donc l'un de ses poèmes (édition Fourcade/la bibliothèque russe et slave/Paris 1929) intitulé Psaume de la Réintégration, à forte apparence mystique, pour ne pas dire ésotérique ou même initiatique. Il m’advient quelquefois, au milieu de la nuit, d’être éveillé par le silence le plus accompli de l’Univers. C’est comme si, tout à coup, les multitudes célestes, apercevant dans ma pensée le terme assigné à leur course, s’arrêtaient au-dessus de ma tête pour me considérer en retenant leur souffle. Ainsi qu’aux lointains jours de mon enfance, toute mon âme se tend alors vers la grande voix qui se prépare à m’appeler du fond des espaces créés.
Mais mon attente est vaine. La paix qui m’environne n’est si parfaite que parce qu’elle n’a plus de nom à me donner. Elle est en moi et je suis en elle, et dans ce Lieu comme nous innomé où s’est accomplie notre union, il n’est pas jusqu’au mot le plus universel, Ici, qui n’ait perdu à jamais son sens ; car rien n’est demeuré hors de nous où nous puissions encore situer un Là-bas, et l’espace total où respire la pensée nous apparaît non pas comme le contenant, mais comme l’intérieur illuminé du
beau cristal Cosmos tombé des mains de Dieu. Jadis, quand l’esprit du silence parfait me saisissait, je levais les yeux vers les soleils ; aujourd’hui, ma vue descend avec leur regard dans mon être. Car leur secret est là, et non pas en eux-mêmes. Le lieu d’où ils me contemplent est celui-là même où je me tiens, et au reproche aimant peint sur le visage de l’univers je reconnais la mélancolie de ma propre conscience.

L’immensité engendrée par l’infinitude des mouvements circonscrits est impuissante à combler le vide de mon âme ; il n’est point de hauteur accessible à l’extension du Nombre dont les instants ne soient comptés par le battement de mon cœur. Que m’importe donc toute cette distance du rien au rien ! Certes, je suis tombé d’un lieu fort élevé ; mais c’est un autre
espace qui a mesuré la chute où j’ai entraîné le monde. Le lieu réel, le lieu seul situé est en moi, et voilà pourquoi l’Univers, ma conscience, veille, veille cette nuit, et me regarde. O mon Père ! mon mal n’a pas nom ignorance, mais oubli. Reconduis ton enfant aux sources de la Mémoire. Ordonne-lui de remonter le cours de son propre sang. Le mouvement de ma chute a créé l’espace temps, cette eau qui dans l’immobile Illimité sur moi s’est refermée et pour laquelle il n’est pas en ma puissance d’imaginer un récipient. Que mon ascension projette donc l’Autre Espace, le vrai, l’originel, le sanctifié, et que l’univers que voici, le Fils de ma Douleur dont le regard nocturne est sur mon âme, avec moi s’élève vers la Patrie, dans le joyeux courant d’influences bruissantes de la béatitude dorée.

Initiatique ? Et oui...Plusieurs pages du livre de James Chauvet la Queste du Saint Graal (Paris Cariscript) réédité grâce à Robert Amadou, lui sont consacrées par ce dernier dans la partie le Graal en compagnie au XXième siècle. Un chapitre entier est même intitulé : vers une confrérie secrète autour de Milosz. Il explique qu'après une rencontre entre James Chauvet et O.V.de L.Milosz, avait germé l'idée d'une confrérie secrète et initiatique :

-...de fonder une organisation ou un Ordre ésotérique, qui aurait incarné socialement l'oeuvre des Arcanes...

-...Milosz accepte de prendre la direction spirituelle du mouvement qui est capable, à son estime, d'embrasser de très larges sphères, dont le prolétariat compagnonnique...

-...L'heure de l'apostolat a sonné . Tenue des réunions : les robes seront de soie noire, avec un collet blanc. Le Maître sera seul coiffé d'une toque rouge. Ce sont les trois couleurs du Grand Oeuvre (spirituel et physique). La doctrine fondamentale sera celle des Arcanes. Le maximum des membres est fixé à 12...

robamadou

Robert Amadou

Je m'aperçois, en continuant la rédaction de cet article, que je me suis engagé sur un chemin montant, sablonneux, malaisé. Il m'est donc impossible de continuer de telles citations, car Robert Amadou consacre entièrement ces pages (une vingtaine) à Milosz ! Et d'autant plus qu'elles comprennent 7 pages de notes en impression serrée ! Sachez seulement que les noms évoqués à son sujet sont les suivants : Louis Cattiaux, René Guénon, Raymond Lulle, Louis-Claude de Saint Martin, Péladan, Fabre d'Olivet, Martinez de Pasqually, Fulcanelli, Saint Yves d'Alveydre, ...ETC... (j'ai indiqué ci-dessus les références du livre).

Nous constatons donc qu'il est vraiment cité en très bonnes compagnies...Ce qui confirme son implication totale au sein du monde initiatique.

Et Milosz est d'actualité le 2 juillet prochain !

En effet une conférence avec musique est proposée au Poet-Laval ce vieux village extraordinaire de la Drôme provencale (ex Commanderie des Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem) à partir de 18h30 par l'association Pradel et les éditions Arma Artis avec Luc-Olivier d'Algange, poète, écrivain, philosophe et un accompagnement au piano par Sylvie Sagot-Duvauroux. Vous trouverez tous les détails avec le lien suivant :

http://www.classicarpa.com/pdf/prochain_spectacle.pdf

Bien entendu, l'oeuvre de Milosz n'est pas constituée que de cela, on peut d'ailleurs le constater en consultant un recueil de ses écrits comme par exemple http://bibliotheque-russe-et-slave.com/Livres/Milosz%20-%20Poemes.pdf avec lequel j'ai travaillé. Donc, la conférence ne portera pas forcément et exclusivement sur les sujets abordés ici.

 

23 juin 2016

Cagliostro, prisonnier à la Bastille et à Rome

Joseph Balsamo  (le véritable nom de Cagliostro) et sa femme Séraphina Feliciani séjournèrent à la Bastille, compromis comme beaucoup d'autres dans l'affaire du collier de la Reine, emprisonnés eux aussi. Laissons place aux écrits de Auguste Maquet dans sa volumineuse histoire de la Bastille (édition originale en ma possession déjà citée ici http://verlatradition.canalblog.com/archives/2015/07/14/32354903.html   ).

Tous deux furent acquittés mais leur captivité fut cruelle. Cagliostro, qui passait pour sorcier dans ce temps-là, ne put trouver de sortilège qui le fit sortir de la Bastille. Il y fut même très malade et eut pour garde un soldat qui, comme d'ordinaire devint son espion. Il poussa si loin la discrétion qu'il entendit chaque jour les plaintes du Comte de Cagliostro sur l'ignorance où il était du sort de sa femme, et qu'il garda toujours le silence ; et pourtant ce soldat savait que chaque jour, pendant sa convalescence, il était permis à Cagliostro d'aller se promener sur la tour au-dessous de laquelle la comtesse était en prison.

Le 20 juin 1786, Cagliostro écrivit une lettre depuis Londres qui fut retrouvée dans les archives de la Bastille, tous les autres documents concernant l'affaire du collier ayant disparu sur ordre de M.de Breteuil...

Les rois sont bien à plaindre d'avoir de tels ministres, j'entends parler du baron de Breteuil, mon persécuteur...Mon courage l'a, dit-on, irrité ; il ne peut digérer qu'un homme dans les fers, qu'un étranger sous les verrous de la Bastille, sous sa puissance à lui, digne ministre de cette horrible prison, ait élevé la voix comme je l'ai fait pour le faire connaître, lui, ses principes, ses agents, ses créatures, aux tribunaux français, à la nation, au Roi et à toute l'Europe.

J'avoue que ma conduite a pu l'étonner ; mais enfin, j'ai pris le ton qui m'appartenait ; je suis bien persuadé que cet homme ne ferait pas de même ; au reste, mon ami, tirez moi d'un doute, le Roi m'a chassé de son royaume ; mais il ne m'a pas entendu. Est ce ainsi que s'expédient en France toutes les lettres de cachet ? Si cela est, je plains vos concitoyens, surtout aussi longtemps que le baron de Breteuil aura ce dangereux département. Quoi ! Mon ami, vos personnes, vos biens sont à la merci de cet homme tout seul ! Il peut impunément tromper le Roi ! Il peut sur des exposés calomnieux et jamais contredits, suspendre, expédier, faire exécuter par des hommes qui lui ressemblent, ou se donner l'affreux plaisir d'exécuter lui-même des ordres rigoureux, qui plongent l'innocent dans un cachot et livrent sa maison au pillage. J'ose dire que cet abus déplorable mérite toute l'attention du Roi. Me tromperais-je et le sens commun des Français, que j'aime tant, est-il autre que celui de tous les hommes ?

Oublions ma propre cause, parlons en général. Quand le Roi signe une lettre d'exil et d'emprisonnement, il a jugé le malheureux sur qui va tomber sa rigueur toute-puissante ; mais sur quoi a-t-il jugé ? Sur le rapport de son ministère ; sur quoi s'est-il fondé ? Sur des plaintes inconnues, sur des informations ténébreuses qui ne sont jamais communiquées, quelquefois même sur de simple rumeurs , avec des bruits calomnieux, semés par la haine et recueillis par l'envie.

La victime est frappée sans savoir d'où le coup part, heureuse si le ministre qui l'immole n'est pas son ennemi ! J'ose le demander, sont-ce là les caractères d'un jugement ? Et si vos lettres de cachet ne sont pas au moins des jugements privés, que sont-elles donc ? Je crois que ces réflexions présentées au Roi le toucheraient. Que serait ce s'il entrait dans les détails des maux que sa rigueur occasionne ! Toutes les prisons d'Etat ressemblent-elles à la Bastille ? Vous n'avez pas d'idée des horreurs de celle-ci ; la cynique impudence, l'odieux mensonge, la fausse pitié, l'ironie amère, la cruauté sans frein, l'injustice et la mort y tiennent leur empire.

Un silence barbare est le moindre des crimes qui s'y commettent. J'étais depuis six mois à quinze pieds de ma femme et je l'ignorais. D'autres y sont ensevelis depuis trente ans, réputés morts, malheureux de ne pas l'être, n'ayant, comme les damnés de Milton, de jour dans leur abîme que ce qu'il leur faut pour apercevoir l'impénétrable épaisseur des ténèbres qui les enveloppent ; ils seraient seuls dans l'univers, si l'Eternel n'existait pas, ce Dieu bon éminemment puissant qui leur fera justice un jour à défaut des hommes. Oui, mon ami, je l'ai dit captif, et libre je le répète : il n'est point de crime qui ne soit expié par six mois de Bastille.

On prétend qu'il n'y manque ni de questionnaires, ni de bourreaux ; je n'ai pas de peine à le croire. Quelqu'un me demandait si je retournerai en France dans le cas où les défenses qui m'en écartent seraient levées. Assurément, ai-je répondu, pourvu que la Bastille soit devenue une promenade publique. Dieu le veuille !

Vous avez tout ce qu'il vous faut pour être heureux, vous autres Français : sol fécond, doux climat, bon coeur, gaieté charmante, du génie et des grâces propres à tout, sans égaux dans l'art de plaire, sans maîtres dans les autres, il ne vous manque, mes bons amis, qu'un petit point, c'est d'être sûrs de coucher dans vos lits quand vous êtes irréprochables. Mais l'honneur ! Mais les familles ! Les lettres de cachet sont un mal nécessaire... Que vous êtes simples ! On vous berce avec ces contes.

Il est digne de vos parlements de travailler à cette heureuse révolution, elle n'est difficile que pour les âmes faibles ; qu'elle soit bien préparée, rien, voilà tout le secret ; qu'ils ne brusquent rien, ils ont pour eux l'intérêt bien entendu des peuples, du Roi de sa maison. Qu'ils aient aussi le temps, le temps premier ministre de la vérité, le temps par qui s'étudient et s'affermissent les racines du bien comme du mal ; du courage, de la patience , la force du lion, la prudence de l'éléphant, la simplicité de la colombe, et cette révolution si nécessaire sera pacifique, condition sans laquelle il ne faut pas y penser. Vous devrez à vos magistrats un bonheur dont n'a joui aucun peuple, comme celui de recouvrer votre liberté sans coup férir, en la tenant de la main de vos Rois.

La lecture de cette lettre est passionnante ; il y décrit une justice royale corrompue par les abus de pouvoir, le despotisme à l'insu du Roi. Il y souhaite, il y annonce, en 1786, une révolution, mais il se trompe en l'espèrant pacifique et sans douleurs. Il espère aussi la disparition de la Bastille en tant que prison, remplacée par une promenade...

On ne s'attend pas à un tel Cagliostro, loin de son image de Mage, de ses activités maçonniques et initiatiques dont on parle tant, et sur lesquelles on a bâtit tant de légendes et dont certains se nourrissent encore. Cela existe, certes, nous l'avons déjà évoqué ici même (en rapport avec Papus, ses amis et le mage Philippe dit de Lyon) http://verlatradition.canalblog.com/tag/Cagliostro 

et notamment son évangile : http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/03/05/29363930.html 

et la manipulation de sa signature http://verlatradition.canalblog.com/archives/2014/02/04/29116710.html

et nous évoquerons encore ces activités initiatiques, mais toujours à partir de faits, de documents incontestables , la reprise des "on dit que", "untel a écrit que", "il semblerait que "...n'étant pas la politique de la maison.

 illustration du livre rare de Auguste Maquet sur le Bastille

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 Le personnage en question, fils de Pierre Balsamo et de Félicie Braconnieri, né le 8 juin 1743 à Palerme, et dont le pseudo le plus connu fut Comte de Cagliostro, fut et est toujours, l'objet de fortes contestations... Adoré comme un dieu par les uns, vilipendé comme un escroc par les autres, avec, pour les uns et les autres, preuves formelles à l'appui ! Je possède d'anciens ouvrages (éditions originales) allant dans les deux sens. D'abord, j'ai plusieurs fois présenté ici-même le remarquable ouvrage de Marc Haven (Emmanuel Lalande le gendre de Nizier-Anthèlme Philippe) ainsi que l'évangile qu'il a eu l'honneur de publier.

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Et j'ai acquis récemment un livre en édition reprint (Veyrier) datant de 1863 et publié par J.H.E.Comte Le Couteulx de Canteleu (par ailleurs grand spécialiste de la vénerie) sur l'instigation d'un parrain illustre : Gérard de Nerval, intitulé les Sectes et Sociétés secrètes politiques et religieuses ; essai sur leur histoire depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution française. Bien que partisan (primauté de l'Eglise de Rome) cet ouvrage est fort honnête par ses études historiques qui établit un vaste panorama des Sociétés initiatiques, leurs tenants et leurs aboutissants. Le Comte a ainsi eu accès à de nombreux documents, de nombreuses archives dont il est entré en possession.

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Pour en revenir à Cagliostro, il publie le jugement décrété par Pie VI qui commua la peine de mort prononcée le 7 avril 1791 en détention perpétuelle :

Joseph Balsamo, atteint et convaincu de plusieurs délits et d'avoir encouru les censures et peines prononcées contre les hérétiques formels, les hérésiarques et les maîtres et les disciples de la magie superstitieuse, a encouru la censure et les peines établies, tant par les lois apostoliques de Clément XII et Benoit XIV, contre ceux qui, de quelque manière que ce soit, favorisent et forment des sociétés et conventicules de Francs-Maçons, que par l'édit du Conseil d'Etat porté contre ceux qui se rendent coupables de ce crime à Rome ou dans tout autre lieu de la domination pontificale. Cependant, à titre de grâce, la peine qui livre le coupable au bras séculier est commuée en prison perpétuelle dans une forteresse où il sera étroitement gardé sans espoir de grâce, et après qu'il aura fait l'abjuration comme hérétique formel dans le lieu actuel de sa détention, il sera absous des censures, et on lui prescrira les pénitences auxquelles il devra se soumettre.

Le livre manuscrit, qui a pour titre Maçonnerie égyptienne, est solennellement condamné comme contenant des rites, des propositions, une doctrine et un système qui ouvrent une large porte à la sédition, et comme propre à détruire la religion chrétienne, superstitieux, blasphématoire, impie et hérétique, et ce livre sera brûlé publiquement par la main du bourreau avec les instruments appartenant à cette secte.

Par une nouvelle loi apostolique, on confirmera et on renouvellera non seulement les lois des souverains pontifes précédents, mais encore l'édit du Conseil d'Etat, qui défendent les sociétés et les conventicules des Francs-Maçons, faisant particulièrement mention de la secte égyptienne et d'une autre vulgairement appelée les Illuminés, et l'on établira les peines les plus graves et principalement celles des hérétiques, contre quiconque s'associera à ces sociétés ou les protégera.

Et comme le dit un terme juridique : pour valoir ce que de droit...

 

 

20 juin 2016

Le Revue L'Initiation

La Revue L'Initiation fondée en 1888 par Papus est une revue consacrée à la Tradition que les lecteurs de ce blog connaissent bien car elle a évoqué et évoque souvent des noms tels que Papus, Maitre Philippe, Saint Yves d'Alveydre, Martinez de Pasqually, Louis Claude de Saint Martin et bien d'autres...

Désormais on peut consulter les parutions de la Revue sur le lien suivant : http://www.papus.info/

Cliquez dans l'un des cadres de droite : soit 360 numéros anciens soit 32 numéros récents. On peut même alors en faire autant avec des numéros du Voile d'Isis !

On ne peut que se féliciter de cette initiative qui est conforme à mon éthique et mes préceptes : mettre à disposition des textes pour les partager. A l'époque où bien souvent le profit est une motivation, même dans ce domaine, partager ainsi, sans exclusive est un honneur et un bonheur, car en plus il y a tant de gens qui proclament "moi je sais". On trouve même en librairie des ouvrages scellés qu'il faut acheter pour connaître le grand secret qu'ils contiennent. Et aussi ce mode de vie qu'ont certains de jeter l'anathème sur les autres car ils se proclament les meilleurs et les plus savants.

J'ai récemment quelque peu abordé ce sujet sur l'égo qui écrase les autres dans mon article : http://verlatradition.canalblog.com/archives/2012/08/01/24650046.html  où il apparaît que certains sont plus suivants que cherchants...

J'y termine sur l'humilité car il arrive que la personne qui parle le plus fort grâce à ses titres ou décors visibles méconnaisse ses interlocuteurs...

papus bureau

 

16 juin 2016

Une lettre du Maire de l'Arbresle

TRÈS SAINT PÈRE,
Le Maire de la Commune de l’Arbresle, organe du Conseil municipal et des habitants, vous présente l’hommage de leurs très respectueuse vénération pour votre personne sacrée, et vous supplie de daigner agréer le tribut de leur reconnaissance, à raison du long et pénible voyage que vous avez entrepris pour le sacre de notre bien-aimé Napoléon ; cérémonie religieuse des plus augustes, que la divine Providence vous a  appelé à remplir, pour procurer à la France le triple avantage de consolider son bonheur, de renouveler son intime et ancienne alliance avec le saint Siège, et de consacrer pour toujours le titre auguste d’Empereur des Français, dans la personne de leur magnanime Libérateur et de sa famille.
Que votre Sainteté daigne nous accorder sa bénédiction apostolique, pour que le Seigneur répande sur nous ses faveurs, et exauce les prières que nous lui adressons chaque jour, pour que votre voyage soit des plus heureux.
J’ai l’honneur de vous saluer respectueusement.
LANOIX

Cette lettre est celle dont le Maire de l'Arbresle a transmis copie au Préfet du Rhône le 2 de Frimaire de l'An XIII. (publiée par le Bulletin de Lyon. Certes elle ne rentre pas dans le cadre du Mage Philippe de Lyon, mais il est toujours amusant de retrouver des documents concernant la ville.

Prendre le temps


de face 1

Prise de chez moi la maison d'un voisin, un certain Nizier-Anthèlme Philippe appelé Maître Philippe de Lyon...auquel je dis bonjour tous les matins en ouvrant mes volets...
 
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